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sur 7582 notes
Combien de fois ne me suis-je pas laissée avaler par ces pages, à la poursuite du lapin blanc ?
D'aussi loin que je m'en souvienne, l'univers créé par Lewis Carroll a toujours exercé sur moi une fascination sans bornes. Ce monde onirique, sans queue ni tête, et tous les personnages qu'il renferme, a toujours été un refuge, loin de la réalité et du temps. C'est précisément le fait que ce soit un rêve qui me plaît tant, ainsi qu'Alice en elle même, avec sa curiosité débordante et sa volonté de trouver une logique à tout ce qui lui arrive.
Ce livre est, pour moi, l'une des meilleures descriptions de l'enfance, de la curiosité et de l'imagination.
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Comment ne pas tomber sous le charme du pays des merveilles ?
On peut difficilement mieux représenter les rêves d'une petite fille avec tout ce qu'ils contiennent d'absurde, de bizarre, de dérangeant ou de désagréable parfois, de toujours envoûtant pour finir.

Le seul bémol : une Alice sans cervelle qui me fait pousser des soupirs d'exaspération à chaque fois qu'elle fait une remarque stupide (ce qui arrive très souvent au cours du livre, j'en suis toute essoufflée).
Je suis forcée malgré tout de reconnaître que cela apporte un ton particulier et divertissant à l'histoire, sans pour autant trouver Alice plus fine comprenez-moi bien !
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Une nouvelle édition de ce classique de la littérature jeunesse qui s'orne d'une couverture et d'illustrations réalisées par la formidable Charlotte Gastaut.

Le texte intégral, recommandé pour le cycle 3, est ciselé est douze chapitres qui facilitent la lecture.

La typographie, plutôt grosse pour un livre de poche, permet au jeune lecteur de s'approprier facilement le texte.

Un petit lapin en pleine course débute chacun des chapitres.

Un livre à partager !
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Comme beaucoup je connaissais les aventures d'Alice mais simplement à travers les adaptations de films et bien sur le célèbre Walt Disney.

Lewis Caroll nous emmène donc dans un monde loufoque, de non sens avec divers personnages plus fou les uns que les autres.
Le monde d'Alice est juste génialissime et je me demanderais toujours comment l'auteur a pu imaginer tout cela...Mais a quoi donc "carburé" t il?!
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Pour la petite anecdote, Alice aux pays des merveilles est une histoire créée par le britannique Charles Lutwidge Dodgson qui voulait amuser trois petites filles (dont une s'appelait Alice Lidell) lors d'une promenade. Il l'a publié plus tard sous le pseudonyme de Lewis Carroll.

Comme beaucoup, je n'avais jamais lu l'oeuvre originale et m'étais contentée du film de Disney. Grâce au film, nous étions transportés dans un monde magique où les fleurs chantent, les chats sourient et les chenilles fument le narguilé.. Je me rappelle qu'étant petite, j'en prenais plein les yeux et plein l'imagination. C'était comme se retrouver dans un rêve..

Malheureusement, je ne suis pas parvenue à retrouver cette sensation grâce au bouquin..

Tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire plutôt fouillis et l'enchainement des rencontres trop rapide. L'abondance des personnages m'a un peu gênée dans la compréhension du texte. Plus Alice fait de nouvelles rencontres, moins on comprend où l'auteur veut en venir. Il s'agit vraisemblablement d'un parcours initiatique pour la petite Alice mais je n'en ai compris ni l'objet, ni la morale (ce qui est assez embêtant pour un conte).
Ainsi, nous parcourons le pays des merveilles avec Alice pour guide et assistons à la transformation d'Alice passant du stade d'enfant à celui de jeune fille.

Je ne me suis donc pas sentie au pays des rêves ou des merveilles mais plutôt au pays.. du brouillard (normal me direz-vous, l'histoire se déroule en Angleterre !)

Ensuite, je n'ai pas beaucoup aimé le personnage d'Alice qui a un petit côté « enfant gâtée » et capricieuse (une vraie tête à claques) et qui, mais cela reste entre nous, n'a pas vraiment inventé l'eau chaude.

Le style anglais du XIXème ne m'a pas gênée outre mesure et je regrette même de ne pas l'avoir lu dans sa langue originale. En effet, le texte original est truffé de petits jeux de mots et de notes d'humour de l'auteur: heureusement que les éditions du livre de poche ont inséré des notes de bas de page pour les signaler et les expliquer !

Au final, Alice au pays des merveilles reste tout de même un joli conte mais la magie n'a pas pris cette fois-ci. Peut-être ai-je grandi après tout..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Je me suis lancée dans la lecture du livre après que notre prof de philo ait dit en classe qu'Alice aux pays des merveilles était un livre philosophique qui explorait les thèmes de l'inconscient, la conscience, l'imagination, le réel, l'illusion, la folie, le temps, l'identité... bref à peu près tout notre programme.
Tout d'abord je me suis rappelé d'un dessin animé que j'avais regardé dans mon enfance où une petite fille rencontrait un tas de personnages surréalistes et qui courait après un lapin blanc. Et j'ai aussi repensé à une adaptation de Tim Burton qui m'avait semblé bien différente.
Et je me suis dit, ah bon ? Alice au pays des merveilles, une oeuvre philosophique ?
Bien sûr, je me suis empressée de lire le livre pour tomber sur un petit bijou de la littérature anglaise. Lewis donne à tous l'envie de se rendre au pays des merveilles même si l'on aurait certainement envie d'en sortir si on se retrouvait face à la reine de coeur !
Quoi qu'il en soit, un livre vraiment fascinant qui soulève beaucoup de questions et nous donne envie de rester un enfant pour toujours.
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Pour le collège, ma belle-fille devait lire ce livre. Je me suis alors aperçue que je l'avais commencé mais jamais terminé. Pour le coup, je me suis replongée dedans (afin, je l'avoue de vérifier qu'elle ne s'amusait pas à me faire le résumé d'un des films plutôt que celui du livre … et elle s'est piégée elle-même en débutant le résumé en disant qu'Alice s'endort grimpée dans un arbre en écoutant une leçon d'histoire … !).
Ce livre est comme un Walt Disney, il a plusieurs niveau de lecture. Effectivement, un collégien peut le lire mais ne comprendra pas tous les tenants et aboutissants du livre.
La mistinguette a bien compris la thématique de la discrimination. Mais pour la théorie de l'absurde pour ridiculiser l'excès de rigueur du XIX° (et l'excès de rigueur de ses parents ;-) ), elle est passée totalement à côté. Là où moi je vois un monde cauchemardesque où Alice est prise au piège, elle voit un monde fantastique où tout peut arriver et où tout peut s'arranger.
Elle nous a par contre bien dit que le lapin pressé, toujours à dire "en retard !" lui faisait penser à nous (les parents). Il paraîtrait que nous n'arrêtons pas de dire, "Dépèche-toi, nous sommes en retard !", "5 minutes Paloma !".
Une bonne lecture mais pas si facile à lire que ça.


Challenge multi défis 2019 : 2 - Un LIVRE issu de la 'Bibliothèque Idéale Télérama' - cf. onglet #3
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Alic, le prénom féminin probablement le plus connu en littérature! Pourtant, la vraie star est le Pays des Merveilles.
Est- ce à cause du dessin animé que ce monde m'est familier et que j'y ai tout de suite trouvé mon chemin'?
Je regrette de n'a pas l'avoir lu enfant: j'aurais guetté la moindre apparition du chat, les ronds de fumée du narguilé et sûrement revêtu tous les lapins de Garenne de blanc.
Je me satisfais donc de cette escapade au bras d'Alice, en croisant les doigts pour que les champignons du dîner ce soir me fassent rapetisser, avec un peu de chance, je discuterai cette nuit avec ces créatures merveilleuses.
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Je ne connaissais d'Alice que le dessin animé de Walt Disney, enregistré à l'époque par mes parents sur la chaîne qui s'appelait "5", tout simplement. J'étais toute petite (sans manger de champignon magique !). La chaîne a aujourd'hui disparu, depuis longtemps en fait, et c'est bien dommage : ils y passaient souvent des Disney et les cassettes vidéo ont tourné dans mon magnétoscope pendant plusieurs années avant que les blurays de mes préférés ne trônent aujourd'hui sur mon étagère, plus de vingt ans après...

Je ne connaissais donc que cette version pour enfants, plus colorée et enjouée que le conte que je viens de finir de lire. A ma grande surprise, j'y ai trouvé une ambiance un chouillat moins bon enfant. Alice au pays des merveilles a fait l'objet d'adaptations en jeux vidéo à travers notamment le très sombre Alice, retour au pays de la folie. Et l'histoire des groins de cochons qui y apparaissait m'avait un peu perturbée. Curieuse de savoir d'où ils sortaient, j'ai décidé de lire le conte original, histoire de ne pas mourir idiote. L'histoire des cochons d'ailleurs m'a un peu étonnée et perturbée ; c'est presque glauque. Mais le récit est équilibré, entre le paysage presque dérangeant de la cuisine, des cochons et du poivre, la reine qui veut couper la tête à tout le monde, et le tribunal loufoque, le coup des ardoises à mourir de rire, les jurés représentés chacun par une espèce animale différente, la géante Alice trop grande pour sortir de la maison dont Bill essaie de la tirer... Sous la plume so british de Lewis Caroll, Alice a cette intelligence et cette ruse que les autres personnages de son âge n'ont pas. Elle sait être intelligente dans ses bourdes et convaincante dans chacun de ses arguments. Je l'ai beaucoup aimée, bien plus que le personnage de Disney plus lisse et léger, presque facile.

A vingt-huit ans, j'ai redécouvert un conte qu'on nous lit quand on en a plus de vingt de moins. Mieux vaut tard que jamais ! Car j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce conte intemporel en retard.
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal avec ce conte qu'on ne présente plus. Il y a des idées plaisantes, des personnages hauts en couleur et j'entrevois quelque peu la morale de l'histoire, l'imagination de l'auteur est sans conteste incroyable mais tout est trop chaotique ! Rien n'a de sens, pas de temps mort. Trop influencée par les nombreuses adaptations, l'oeuvre originale, si différente, est peu savoureuse. J'ai beau le lire encore et encore, j'ai toujours le même sentiment malheureusement. Heureusement, les illustrations de cette collection RBA sont absolument délicieuses et l'objet-livre lui-même des plus joli et agréable.
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