Citations sur Les faucons de Raverra, tome 2 : L'héritière rebelle (53)
Je devrais rester consciente de cela, parce qu’il est crucial que j’appréhende la réalité.
J’ai appris de toujours vous demander où vous comptez m’emmener avant de vous suivre docilement !
Prudence, Amalia. En politique, les Hauts Ensorceleurs ne jouent pas selon les mêmes règles que nous. Si tu perds cette partie, tu risques aussi d’y perdre la vie.
Jouons donc à un autre jeu. Chacun de nous devra dire ad son tour deux choses le concernant, une vraie et une fausse. L’autre devra deviner ce qui relève du mensonge, et ce qui est la vérité.
– Juste le sang de vos ennemis, je dirais plutôt, se moqua Zaira avec un sourire de canaille. Cela dit, ça ne me dérangerait pas de voir votre galant corbeau ne portant rien d'autre que ça. Ou alors votre grand-mère, d'ailleurs.
La loi ressemble à un corset. Lacez-le trop serré et votre silhouette sera parfaite, mais vous ne pourrez plus respirer.
Nous connaissons tous la peur, dame Amalia. Ce n'est pas un ennemi, mais un professeur. Et un professeur dont vous feriez bien d'écouter les enseignements.
Pour chaque raison que vous me donnerez de mettre fin à notre relation, je vous en donnerai deux de continuer ma cour.
Ce n’était que le début. J’allais souvent devoir prendre des décisions d’une telle gravité, quand je siégerai au Conseil des Neufs. C’était comme une douleur de croissance, qui accompagnait l’évolution de celle que je devais devenir.
Il était aisé de choisir entre le bien et le mal. Mais choisir le moindre mal, en sachant que votre décision condamnait des gens à la mort, la était le choix qui vous arracherait une partie de votre âme.