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3,8

sur 217 notes
J'avais entendu parler de Graceling il y a très longtemps. Comme ma liste de livres à lire n'en finit plus, la saga est un peu passée à la trappe pour moi, mais en lisant le résumé du tome quatre, qui est plus que tentant, je me suis dit qu'il serait dommage de passer à côté de Winterkeep. Et donc, il fallait que je lise les trois premiers volumes. Me voici donc plongée dans le monde intrigant de ces sept royaumes.

Commençons par ce que j'ai apprécié (on va changer un peu). Déjà l'univers. Je l'ai trouvé intéressant même s'il est classique. C'est typiquement le genre de monde que j'aime et dans lequel je me sens bien lorsque je lis de la fantaisie. La magie n'a qu'une faible place et ce sont plus les intrigues politiques qui prennent le pas sur le reste, mais cela ne me dérange pas du tout. Au contraire, des héros qui veulent changer leur monde et le rendre meilleur, moi je dis oui. A n'importe quelle époque, c'est un message d'espoir et des actes inspirants qu'il faut continuer à "promouvoir". Les personnages sont aussi attachants, et cela rapidement. C'est toujours quelque chose de très important pour moi, car sans lien, difficile de trouver un intérêt ou un but aux intrigues. Katsa, Raffin, Bitterblue et Po sont tous les quatre charmants et adorables. C'est clairement le genre de protagonistes que l'on a envie de suivre et de serrer dans ses bras quand le destin s'acharne. Là-dessus, je n'ai rien à redire. L'intrigue est aussi très sympathique dans le sens où l'on voit les prémices d'un basculement, dans le sens où la nouvelle génération veut faire mieux que l'ancienne et briser un cycle de violence et d'inégalités. Là encore, on peut s'y retrouver très facilement en tant que lecteurs. Et c'est important surtout dans un monde imaginaire. J'ai d'ailleurs hâte de voir ce que les choses vont donner par la suite. Même si je sais que Fire / Rouge n'est pas une suite chronologique directe.

Par contre, plusieurs choses m'ont chagrinée. Il y a parfois un côté très naïf ou facile concertant des aspects de l'histoire. le Conseil par exemple. On sait que plus un secret est partagé, plus il a de chance d'être dévoilé. Et là, on voit que cette organisation a des membres absolument partout et qu'ils ne prennent pas vraiment de mesures de sécurité. Vu le monde dans lequel on se trouve… J'ai du mal à croire que cela puisse fonctionner. Aucun des monarques n'a eu vent de cette organisation ? Vraiment ? Ça manque de crédibilité. Certains événements sont aussi expédiés en un claquement de doigts. Je pense notamment à deux morts dans Graceling. La première est un peu le basculement de tout, et je ne l'ai même pas vraiment comprise, ni pu la visualiser. C'était très étrange. La seconde qui clôture un pan de l'histoire est bouclée (si ce n'est bâclée) avec une facilité déconcertante. Je me suis un peu dit, tout ça pour ça ? Vraiment ? le retour à un semblant de normalité est aussi déstabilisant surtout vis-à-vis des choix des héros. Je les ai compris, mais là encore ils tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. le roman ne manque pas de profondeur, mais rien n'est vraiment creusé, si je puis dire. On doit faire avec ce que l'on a. C'est un peu comme si l'on demandait une recette à un cuisinier, et qu'il vous répondait : je l'ai préparé, mangez-le. On peut deviner les ingrédients, mais nous ce qu'on veut c'est la recette !!

J'ai aussi eu un peu de mal avec les prénoms des héros. Je lis pourtant beaucoup de littérature de l'imaginaire, mais là... Bitterblue (bleu amer), Raffin (raffineur)... et Po. Alors par avance, je m'excuse de ce que je vais écrire, surtout si vous n'avez pas fait le rapprochement, mais… moi ça me fait penser aux Télétubbies… et du coup, pour la crédibilité… c'était très, très compliqué ! XD La romance m'a aussi laissé perplexe. On la voit venir de très loin, elle est très mignonne, mais…. Je la trouve sans réelle émotion, trop rapide, et surtout Katsa et ses émotions sont très étranges. On n'explique pas sa peur de l'engagement ni le fait qu'elle ne veuille pas d'enfants (point que je comprends à 100%, mais moi j'ai des raisons bien précises pour cela et je suis capable de les étayer). du coup, notre héroïne passe un peu pour une girouette. Elle est trop excessive. Quand elle apprend le secret de Po, elle part en vrille, sans chercher à le comprendre. Quand elle prend conscience ses sentiments, elle s'effondre (tueuse depuis ses 10 ans la demoiselle quand même…). Elle tue un homme qui est un vrai psychopathe et qui menaçait l'homme qu'elle aime et l'enfant qu'elle doit protéger : rebelote, elle s'effondre, fait des cauchemars... Elle tue des hommes moins horribles depuis ses 10 ans (crotte de zut) sans qu'elle n'en souffre le moins du monde et là, c'est limite la fin du monde... Franchement, il n'y a pas vraiment de cohérence entre celle que l'on nous décrit au début du roman et toute la première partie de celui-ci, et ensuite, la jeune femme que l'on suit. N'allez pas me dire que l'amour l'a ramolli, parce que là, franchement, ça serait le comble surtout vu le message très féministe de Graceling. Elle est trop dans l'émotion globalement, et l'on ne saisit pas toujours le pourquoi du comment. Mais cela est aussi valable pour les autres personnages. Globalement, la psychologie des personnages pêche beaucoup à mon grand désarroi.

Alors voilà... Beaucoup de défauts, mais tout de même ce petit quelque chose qui fait que Graceling arrive quand même à sortir du lot. Et au final, c'est ce que je recherche donc, c'est le principal. Mais j'aimerais tout de même que la suite soit plus structurée, plus riche, plus développée. J'ai vraiment envie de découvrir Winterkeep, mais est-ce que les défauts de la saga, s'ils persistent, ne vont pas me décourager... C'est potentiellement un risque. Ça serait dommage, car je me suis attachée aux héros, et j'aimerais pouvoir aller au bout de leurs aventures... Croisons les doigts.
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Ça faisait un moment que ce livre trainait dans ma PAL, du coup, j'ai eu l'envie de créer une LC pour cette trilogie (si d'ailleurs vous souhaitez nous rejoindre pour les tomes suivants, il n'est pas trop tard ;D). Et puis, comme ça, ça me permet d'ajouter une nouvelle lecture à mon Challenge New PAL 2013 proposé par Yukarie et à la session sans verbe du Challenge Jacques a dit de Metaphorebookaddict.

J'ai bien accroché à ce premier tome que j'ai trouvé plutôt addictif : plus j'avançais dans l'histoire et plus j'avais hâte d'en découvrir la suite ! Les Graceling m'ont beaucoup intriguée par leur don et j'aurais été curieuse d'en apprendre un peu plus sur eux et sur le pourquoi du comment ils sont comme ça. Parce qu'au final, on ne sait pas vraiment d'où ça vient, juste que leurs yeux changent de couleurs quand ils sont encore bébés et PAF ! Ils deviennent des Graceling... Personnellement, ça me laisse assez perplexe. J'espère qu'on en saura un peu plus dans les tomes suivants.
L'idée des 7 royaumes m'a beaucoup plu, notamment avec la création du conseil mené par Katsa pour défendre les victimes des différents rois. Il y aurait eu également beaucoup de choses à apprendre sur ce point là et, du coup, je suis un peu déçue de ne pas les avoir vu un peu plus en action.
En fait, c'est ça le point négatif de l'histoire : bien que celle-ci soit intéressante, elle reste assez superficielle. L'auteur nous donne beaucoup de pistes et n'en exploite que quelques unes. Cela en devient presque frustrant !

Katsa m'a beaucoup plu même si parfois sa naïveté m'a agacée. J'ai beaucoup apprécié la voir de plus en plus agréable et à l'écoute des gens qui l'entourent. Il faut dire aussi qu'au début du texte, c'est un vrai pitbull : une tueuse au sang froid qui ne recule devant rien ni personne...
Po est vraiment le personnage qui m'a le plus intrigué dans ce tome. Au final, on ne sait que très peu de choses sur lui : pendant quasiment tout le roman, il est tellement mystérieux qu'on ne sait pas vraiment si on peut lui faire confiance ou non. J'espère qu'on le recroisera dans les tomes suivants.
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Bitterblue : cette petite fille fait preuve d'une maturité impressionnante pour son âge et d'une diplomatie sans égale. J'ai hâte de la retrouver dans le troisième tome pour découvrir ce qu'elle devient.

Kristin Cashore à une écriture très agréable, mais il manque un peu de profondeur à son histoire pour que celle-là soit totalement addictive : on sent bien que c'est son premier roman ! J'espère que les deux suivants seront un peu plus approfondis et apporteront des réponses à mes questions restées sans réponses dans ce tome.
Graceling est une lecture agréable.
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Graceling est un roman de fantasy sans prétention mais très sympathique. L'univers n'est certes pas très compliqué, mais le plaisir de lecture est tout de même présent. Pas de magiciens, d'elfes ou de nains dans ce livre ; seulement des hommes et des femmes comme vous et moi. Seulement, parmi ces êtres, certains ont des capacités spéciales, ces individus se nomment les Graceling.
Nous suivront Katsa, une jeune femme sauvage et impulsive, qui tente de se défaire de la poigne de son oncle qui utilise le don de Katsa à des fins pas très respectables. Nous auront aussi droit à une petite histoire d'amour assez agréable entre Katsa et un autre Graceling prénommé Po.
Au final, ce livre n'est pas un chef-d'oeuvre de fantasy, mais il fait passer un très bon moment en compagnie de personnages attachants, il nous fait oublier le quotidien et nous plonge intégralement dans son univers des Sept Royaumes. Pour la suite, j'espère un peu plus d'intrigues et de sous-intrigues , car le premier roman de Kristin Cashore pèche légèrement sur ce point .
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j'ai bien aimé ce livre et je vais m'empresser de lire l'histoire de la petite Bitterblue.
J'ai beaucoup aimé le personne de femme forte de Katsa et l'univers dans lequel se déroule l'histoire. Seul petit bémol, le côté un peu larmoyant de certaines scènes qui plombent un peu cette belle aventure.
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Une lecture assez imbuvable, non pas parce que c'est mal écrit mais parce que l'héroïne est un cliché, l'action n'est pas recherchée du tout aller vas y des les premières pages j'assome tout le monde d'un coup seule contre tous, génial.
Disons peut être que je le donnerais à mon fils pour l'initié à la Fantasy, quoi que je lui rendrais service en évitant et en lui proposant plutôt du Pierre Bottero.

Désolé de parler comme cela du livre mais c'est ce que je rescent, Druide ou Game of Throne ou encore La compagnie noire sont bien plus captivants à mon goût.
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Dans mon souvenir, Graceling était un bon livre qui, bien que doté d'une héroïne que j'avais moyennement apprécié, était prenant et plein de rebondissements.

Après cette relecture, quelques quatre ans plus tard, mon avis est plus négatif. J'ai trouvé que beaucoup de choses étaient très simplifiées (essentiellement dans la première partie), et notamment les personnages. C'était à la limite de la caricature : il y a sept rois et sept royaumes, et les trois quarts n'ont que faire du bonheur de leurs sujets. Ils n'oeuvrent que pour eux-mêmes, usent et abusent de leurs pouvoirs selon leur bon plaisir. Katsa, elle, est la tueuse attitrée de son royal oncle, mais c'est l'héroïne. Il faut bien qu'elle ait bon coeur. Donc elle a fondé un Conseil pour protéger la population de la méchanceté de ses dirigeants (l'équivalent de la Ligue des Justiciers) et on nous explique qu'elle est contrainte de torturer des gens pour le compte de son cruel supérieur, mais que ça la ronge. L'auteure nous détaille aussi à quel point Randa est mesquin et manipulateur, à quel point il est horrible d'utiliser une fillette de dix ans pour mutiler des vassaux qui ont coupé trois hectares de forêt, voire pour mettre des condamnés à mort – à mains nues.
Bref, dans ce monde, les rois sont de beaux salauds. Et juste pour le plaisir, s'il vous plaît.
Je ne peux pas m'empêcher de faire la comparaison avec Martyrs, d'Olivier Peru. L'empereur du Reycorax, très malaimé, prend des décisions extrêmement sévères et n'en est pas moins terriblement complexe. C'est un personnage tyrannique, mais tout en nuances et en contrastes, rongé par la peur, hanté par son apparence, dévoré de honte. Pour moi, c'est la preuve qu'il est possible de dépeindre des rois despotes sans pour autant les faire tomber dans l'exagération.

À côté de ces êtres, Po est un ange de douceur, de compassion et d'altruisme. C'est le seul homme que Katsa connaisse qui ne recherche pas le pouvoir – et en plus il est trop beau, il a des yeux magnifiques, il est musclé, princier, altier, et tellement charmant… Mais il ne faut pas oublier que Katsa est au-dessus de tout ça : elle n'a que faire des apparences. Elle, ce qui l'intéresse, ce n'est pas de porter de jolies robes ou de beaux bijoux, mais de tirer à l'arc et galoper dans la forêt. Et surtout, de ne pas se marier et de ne pas avoir d'enfants.
Bref. Les deux tourtereaux m'ont agacée parce qu'ils sont terriblement clichés… Katsa est torturée par son pouvoir et son rôle de bourreau ; Po est torturé par son pouvoir et le secret qu'il porte ; les deux vont se retrouver et panser leurs blessures et ça va être l'Amour Parfait. Mais pas de mariage, hein, parce qu'on ne veut pas que l'autre nous appartienne.
D'ailleurs, j'ai eu un peu de mal avec cette conception des choses. Pour moi, le mariage c'est plutôt se donner totalement à l'autre. On promet de lui consacrer toute sa vie, de rester à ses côtés malgré les coups durs. Ça m'a surprise que l'auteure le présente comme étant s'approprier l'autre. C'est la dernière chose qui me viendrait à l'esprit, en fait. Moi, j'ai peur de me marier parce que c'est un engagement qui me tient à coeur et qu'il n'y a pas de retour arrière possible. Est-ce que j'hésiterais si ça n'avait été que la possession de l'autre ? C'est le don total de soi, aussi.
Cela dit, il est vrai que la condition de la femme n'est pas la même que dans notre société. de ce que j'ai compris, avoir une relation amoureuse est un risque pour la liberté de la femme, et se marier est la renonciation à toute liberté car elle appartient à son époux.
D'ailleurs, j'ai bien senti que Kristin Cashore a intégré pas mal de notions féministes dans son roman. Katsa ne veut pas d'enfants, et la première réaction de son entourage est de la rassurer : « ça ira mieux plus tard, tu verras ». Comme si l'aspiration de toute femme était de se reproduire. Dans l'esprit de certains, on n'aurait même pas la POSSIBILITÉ de ne pas en vouloir... Kasta ne comprend pas qu'on n'apprenne pas aux femmes et aux enfants, les êtres les plus vulnérables des royaumes, à se défendre. La guerrière rencontre également beaucoup d'hommes mal dégrossis dans les tavernes dont le jeu de la soirée est de toucher le corps de la jeune serveuse en divers endroits – la plupart du temps assez ciblés. La jeune fille effrayée ne sait pas comment réagir, ça indigne Katsa, ça indigne le lecteur, l'auteure a réussi son coup, tout le monde est content.

J'ajouterais aussi que l'héroïne a des réactions qui me dépassent. Elle réagit tellement mal quand elle apprend le secret de Po que j'ai automatiquement pris la défense de ce dernier et que je l'ai trouvée injuste.

Clairement, le point fort de ce livre ne sont pas les personnages. Selon moi, c'est l'action. L'histoire devient de plus en plus mystérieuse au fur et à mesure qu'on avance dans les chapitres, et je ne me suis pas ennuyée. Je dois même dire que j'ai bouclé cette lecture plutôt vite, compte tenu du temps que je lui accordais. J'ai passé un bon moment, et même si certains raccourcis trop simplistes m'ont fait lever les yeux au ciel, j'ai déjà commencé à attaquer Bitterblue. Après tout, Graceling est devenu plus addictif passé les cent premières pages, et les personnages se sont approfondis du fait de leurs liens.
Je suis toutefois assez étonnée d'un détail : pourquoi avoir appelé le prince « Po » ? C'est plutôt moche, comme surnom. Son nom complet n'est pas mieux (apprêtez vos grimaces, s'il vous plaît) : Greening – Verdissant, en français. L'auteure a fait exprès pour taper de la pointe de la botte dans les clichés des princes charmants ou bien elle manquait d'imagination ? Ou alors, est-ce que ce n'est qu'en français que ça sonne aussi mal ?
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Katsa est une Graceling, un être rare qui a un don. le sien, c'est de tuer. Alors quand son oncle apprend ça, il exerce une pression monumentale sur la jeune fille, la faisant passer pour un monstre aux yeux de tous, y compris des siens. Jusqu'au jour où Katsa va rencontrer un Graceling qui lui fera changer la vision qu'elle a d'elle, pour qu'elle se rebelle...

Donc, un Graceling est censé être rare. Sauf qu'on en croise à chaque coin de rue! L'auteur a voulu faire de Katsa un personnage unique, qui inquiète le peuple, hyper rare, mais ça ne passe pas quand d'autres Gracelings (un peu plus d'une vingtaine) sont présents. Comment croire en la rareté de son don?

Pour être jeunesse, ce roman est trèèèès jeunesse. Ne cherchez pas d'intrigues politiques de malade, d'univers entièrement travaillé et de personnages à la psychologie profonde. Rien de complexe, et ça me gêne. Non pas que ce soit juste pour ça, mais toute l'histoire est mâchée et régurgitée pour en faire une bouillie simpliste. Toutes les solutions sont amenées sur un plateau d'argent et laissent une impression de brouillon. Par exemple, à un moment, Katsa et Po cherchent le moyen d'approcher Leck, et bam, il passe juste devant eux avec sa garde royale! Et c'est comme ça pendant tout le reste du roman...

Katsa est le personnage indigné de ce qui se passe dans ses contrées, qui subit son oncle qui se sert d'elle, et qui est "rare". Tout le monde a peur d'elle et la laisse de côté. Quand elle prend conscience qu'elle n'est pas obligée de rester le pantin de son oncle, elle part. Ça aurait pu être convainquant si Katsa n'était pas un personnage complètement naïf à qui il faut expliqué presque tout pour pouvoir avancer ou la convaincre de changer de tenue. Pourtant, nous la rejoignons dans Graceling au moment où elle est adulte, en âge de se marier, et elle se comporte comme une enfant de huit ans qui sait tuer. A côté, Bitterblue, une jeune fille d'une dizaine d'année, et mille fois plus mature alors qu'elle a eu une enfance quasi-simple.

Pourtant, Kristin Cashore écrit bien. C'est fluide, ça se laisse lire, malgré l'effet brouillon qui plane sur l'histoire. J'en ressort mitigée, et je ne pense pas me pencher sur la suite de la saga. Moi qui pensait retrouver Katsa et Po, nous repartirons sur un autre personnage qui est, semble-t-il, le dernier Graceling. Quelque chose me dit que pour la continuité, on repassera...
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Critique éclaire :

Un roman fantastique qui se veut innovant mais tombe un peu à plat par sa simplicité.

Critique constructive :

J'ai bien aimé cette lecture pour deux raisons : tout d'abord l'écriture est simple sans fioritures, ça n'est pas prise de tête ni de la grande littérature et c'est donc un livre qui se lit très rapidement et sans trop réfléchir. Deuxièmement, les deux héros. Deux personnages sur lesquels j'avais un doute au début du roman mais qui finalement s'avèrent intéressants. Katsa l'héroïne est une femme forte et combative avec ses faiblesses et son caractère, elle tente de trouver une justification à son don. Quant au Prince Po, il est vraiment craquant et lui vit mal son don et tente de le dissimuler aux autres.

Au départ, ce qui ajoutait à la complexité du roman étaient les nombreux noms de royaumes (bon certes il n'y en a que 7 mais allez les retenir tous du premier coup) ainsi que le nom des différents souverains et souveraines, leurs enfants, etc. Personnellement j'ai trouvé ça perturbant mais l'auteur voulait apparemment que l'on se sente immergé dès le départ dans l'histoire et dans son univers. Au début du livre il y a une carte mais elle a juste ajouté un peu plus de confusion dans mon cerveau même si elle est très belle… finalement le récit reste clair et a priori compréhensible sans difficulté majeure.

L'univers original portant est assez simple et même presque déjà vu. C'est dommage car le principe des personnages “Gracelings” aux dons extraordinaires et aux yeux vairons est un concept très créatif. L'auteur aurait pu aller encore plus loin mais finalement le roman reste toujours dans la simplicité, en surface.

Si à la fin quelques rebondissements extraordinaires vous mettent l'eau à la bouche, avec du recul je trouve qu'ils ne sont pas si originaux que cela même si ils rendent les héros plus attirants, leur donnant plus d'étoffe et de profondeur.

Pour conclure, je suis déçue car j'attendais beaucoup plus d'une telle idée de roman.
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Que puis je dire de plus qui n'ai pas déjà été dit, tant il y a de critiques de ce bouquin!
Simplement peut être que j'ai adoré la légèreté de l'écriture de Kristin Cashore, sa justesse et sa finesse. J'ai beaucoup apprécié son choix de narration; en effet elle ne multiplie pas le nombre de ses personnages, comme c'est trop souvent le cas à mon goût dans la fantasy, mais préfère se concentrer sur ces deux personnages principaux, et nous raconter leur parcours, leur évolution, leur relation. Car ce sont eux qui font l'histoire et pas l'inverse. le récit reste sous jacent et l'on sent la volonté de l'auteur de nous focaliser absolument sur Katsa et Po. Dans la trame de leur aventure j'y retrouve d'ailleurs un peu de l'histoire de Ki et Vandien de Robin Hobb. Je ne saurais trouver les mots qui me permettent ce rapprochement, simplement des impressions. Et ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. j'ai trouvé dans cette histoire, une sorte de huis clos, si ce n'est qu'elle ne confine pas des personnages à un lieu mais une histoire à des personnages. ( vous m'suivez là!!). Bref j'ai déjà attaqué le volume suivant...
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Si vous aimez de la Fantasy sympa à lire, pas trop compliquée, bref, de la Fantasy de vacances qui vous vide la tête et pour les plus imaginatifs, qui vous fait rêver un peu. Testez Graceling.

Franchement, pour un premier roman, c'est pas mal du tout. Vous avez quelques écueils naturellement. Il y a des trucs qu'on se doute pas du tout que ça va arriver (je vous laisse deviner rien qu'avec le résumé). Mise à part ces légers détails, vous avez un auteur qui tente de créer un univers. Nous retrouvons des choses vues chez les autres. Mais aussi de nouvelles ce qui est plutôt sympathique. Un livre que je vous recommande chaudement pour cet été.
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