Omisha m’a ghostée. J’ai l’impression d’avoir reçu une gifle.
Parce que dès qu'on laisse les gens s'approcher un peu trop près, on court le risque de souffrir.
Eden est assise à côté de moi dans le noir, muette, le visage levé vers les étoiles qui se détachent, le ciel de velours noir. Leur éclat argenté illumine ses taches de rousseur et les trainées de larmes sur ses joues pâles.
- Au bout de combien de temps est-ce qu'on cesse de souffrir ? me demande-t-elle d'une voix douce.
Il y a des choses qu'on ne voit pas arriver avant qu'il soit trop tard, et tout ce qu'on peut faire ensuite, c'est tenter de rassembler les morceaux en sachant que rien ne sera jamais plus pareil.
Il y a des choses qu’on ne voit pas arriver avant qu’il soit trop tard, et tout ce qu’on peut faire ensuite, c’est tenter de rassembler les morceaux, en sachant que rien ne sera jamais plus pareil.
Il n’y pas toujours de responsable ; parfois, il se passe des choses terribles, sans que personne puisse rien y faire.
C’est ce qu’on fait quand on aime quelqu’un. On s’accroche jusqu’à trouver un compromis.
N’aie pas peur, souffle-t-il. N’aie pas peur d’être toi-même.
A quoi bon donner des coups de pied dans les meubles, taper sur les murs, crier et maudire l’injustice dont je suis victime ? Tout ce que ça fera, c’est bouleverser un peu plus mes parents.
J’ai appris à redresser la tête et à dissimuler ma souffrance. J’ignorais encore que ce n’était que le début.