La vie est courte, il faut profiter de chaque instant de bonheur.
On ne choisit pas de qui on tombe amoureux ; c'est une question d'alchimie ou de flèche de cupidon, appelle ça comme tu veux !
Je n'avais encore jamais prononcé ces mots à voix haute. Les larmes me montent aux yeux, car je suis terrifiée d'ouvrir ainsi mon cœur à celui qui vient de réduire mes espoirs en miettes.
Je contemple avec nostalgie le bâtiment en ruines autour duquel tournoient les hirondelles. La vision de tout à l'heure, si vivace, a fini par s'estomper. Mais Georges a raison: ici, le passé semble plus proche qu'ailleurs. Ça me rend triste, comme si ce lieu tentait de raconter une histoire que personne n'écoute.
Il me montre comment allumer le détecteur de métaux et comment le promener d'un geste ample au-dessus du sol. Je me demande à quoi ressemblait l'endroit autrefois. J'imagine une mare aux canards, une porcherie, un potager, des chevaux de trait tirant de vieilles charrettes à foin sur les pavés de la cour...
Vivre implique de prendre des risques.
Aimer aussi.