Rarement on frappe à la porte pour réconforter son semblable. Pas de bonjour, ni de bonsoir. Souffrons sans un mot, ne changeons pas.
Les libre-penseurs sont ceux que chaque camp fusille en premier.
Contrairement à ce que l’on raconte, Garaï est d’une nature pessimiste, comme tous les gens qui travaillent à ce que la démocratie continue dans sa plus haute expression. Ils savent au fond de leur cœur qu’ils n’y arriveront pas. En toute chose, les hommes politiques, dominés par la couardise, choisiront inévitablement le compromis. Mais c’est égal, ils consacrent leur vie à cette cause. En attendant de se retrouver dans les ennuis jusqu’au cou, ils poursuivent le combat.
(p. 173)
Quand j’oublie de me surveiller, une peine affreuse m’emprisonne d’un corset de regrets. Je me suis remise à espérer une visite ou une lettre. En deuil d’une personne qui n’est pas morte, je meurs lentement à sa place, pour que le compte soit juste.
(p. 155)
-A l'inspiration qui sauve le monde en en créant d'autres.
-Est-ce ta définition de la littérature ?
-Absolument, pourquoi ?
Si tu ne veux pas d'amis dans la vie, tu peux avoir des camarades.