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Citations sur Moronga (19)

J’ai atterri à midi, le deuxième dimanche de juin, à l’aéroport Ronald Reagan, bien que je m’étais promis à moi-même de ne jamais utiliser cet aéroport portant le nom d’un individu aussi ignorant et criminel, mais on sait bien que les principes ne font pas bon ménage avec les poches vides, et non seulement le billet était moins cher et le trajet vers la ville beaucoup plus commode que si j’étais arrivé à l’aéroport Dulles, mais encore, en fin de compte, me mettre à comparer lequel de Ronald Reagan ou de John Foster Dulles avait été le plus toxique et nocif pour l’humanité afin de décider quel billet me convenait le mieux aurait été une bêtise.
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..l’histoire est une vieille salope qui couche avec n’importe qui,....
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J'ai atterri à midi, le deuxième dimanche de juin, à l’aéroport Ronald Reagan, bien que je m'étais promis à moi-même de ne jamais utiliser cet aéroport portant le nom d'un individu aussi ignorant et criminel, mais on sait bien que les principes ne font pas bon ménage avec les poches vides, et non seulement le billet était moins cher et le trajet vers la ville beaucoup plus commode que si j'étais arrivé à l’aéroport Dulles, mais encore, en fin de compte, me mettre à comparer lequel de Ronald Reagan ou de John Foster Dulles avait été le plus toxique ou nocif pour l'humanité afin de décider quel billet me convenait le mieux aurait été une bêtise.
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"Cent dollars", a dit Mina le plus sérieusement du monde, et c'était peut être l’accumulation des tensions de la journée, ou une tout autre raison, mais j'ai été pris d'un fou rire, du même genre que ceux qui me prenaient à la fin de l'adolescence quand nous fumions de l'herbe avec mes copains et que nous nous mettions à lire de n'importe quelle connerie sans pouvoir nous arrêter, jusqu'à avoir mal au ventre, et c'est comme ça que je riais à présent, aux larmes, et je me suis assis sur le lit la main appuyé sur mon estomac, et dés que j'arrivais à reprendre mon souffle, je répétais "cent dollars", et les hoquets me pliaient de nouveau en deux...
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Je lui ai dit que, dans mon pays, ce n’était pas prudent de parler de soi, on risquait sa vie, on ne pouvait faire confiance à personne, n’importe quelle information pouvait être utilisée et avoir pour conséquence un vol, un chantage, un enlèvement. J’étais trop vieux pour changer d’habitude et adopter la mode du “je raconte tout”.
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J’essayais de ne pas penser à Nikki, qu’elle ne soit pas autre chose que l’opportunité d’un moment, si ça devait arriver, et rien de plus. Mais le désir a ses propres lois.
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Quand je regardais ces filles à moitié à poil et tout excitées dans les rues, je me demandais comment aurait été ma vie si j’avais eu vingt-cinq ans de moins.
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La mémoire vous joue des tours. Pendant que je conduisais la Subaru sur l'autoroute 6 en direction du centre commercial Riverfall, je me suis souvenu de Catarina, de ses yeux bleus, de sa longue natte de cheveux blonds qu'elle ne voulait pas couper même si ce n'était pas du tout pratique pour la guerre. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas pensé à elle. Quand elle était arrivée au campement, plusieurs officiers avaient voulu se la taper. J'avais été l'heureux élu. Les chefs n'avaient jamais cessé d'essayer de me la piquer : de la chair allemande qu'ils pensaient mériter. Mais Catarina avait du cran.
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À un moment Estebano a évoqué les membres du peloton, ceux qui avaient survécu à la guerre, ceux qui étaient morts au cours de notre dernière mission, quand les Américains nous avaient débusqués sur le plateau et nous avaient chassés sous un feu nourri, et que ça avait été la débandade.
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J’étais venu couvrir ses arrières dans une opération de logistique. Exécuter un chef mafieux mexicain de Chicago, ce n’était pas tout à fait la même chose. Je n’avais pas envie de passer le reste de mes jours à fuir la mafia mexicaine et le FBI, régler son compte à un truand tel que Moronga, ça allait attirer les agents fédéraux comme la merde attire les mouches.
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