Bla bla bla… Blaaa blaaa blaaa !!!
Mon dieu, que de bavardages inutiles, de digressions politiques écolo-gauchisantes qui suintent de bien-pensance à deux balles. Des phrases interminables qui alimentent des paragraphes qui tirent en longueur… Un bouquin découpé en trois parties, elles-mêmes ne faisant l'objet d'aucun chapitrage.
Voilà pour ce qui est de la forme. Dans de telles circonstances, je n'ai aucune honte à avouer que par moment j'ai sauvagement diagonalisé ma lecture. D'autant qu'il faut quasiment attendre les deux tiers du bouquin avant que la situation ne commence à se décanter.
Force est toutefois de constater que c'est plutôt bien écrit (et tout aussi bien traduit), une fois le choix de parcourir certains passages en diagonales acté, j'avoue que j'ai pris un réel plaisir à découvrir les personnages, le contexte et les enjeux de ce roman qui exige toutefois un réel investissement personnel.
J'ai trouvé de prime abord les personnages un tantinet clichés, les gentils écolos un peu naïfs, le militant ultra-politisé aveuglé par ses convictions et le méchant milliardaire cynique et manipulateur à souhait. Heureusement à l'usage les personnalités vont s'affirmer et se développer, parfois même jusqu'à quitter les sentiers battus.
Le titre,
Birnam Wood, se veut un hommage au
Macbeth de
Shakespeare, c'est vrai que l'ensemble dégage un évident parfum de tragédie annoncée. On sait quasiment d'entrée de jeu que cette alliance contre nature ne pourra que mal se terminer (et à ce titre on va être servi au-delà de nos attentes).
Si la dernière partie du roman peut justifier le qualificatif d'éco-thriller, pour le reste on est plutôt dans le roman écolo-politico-social avec parfois un fort penchant vers la satire sociale tant les personnalités sont exacerbées. Je referme ce bouquin avec un sentiment mitigé, pas franchement déçu, mais pas plus emballé que ça…
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