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« Son ambition pour Birnam Wood n'était rien de moins que la transformation radicale, généralisée et durable de la société, un objectif totalement atteignable, elle en était convaincue, pourvu qu'on parvienne à ouvrir les yeux des gens sur ces terres fertiles qui ne demandaient qu'à être cultivées, et qui les entouraient en permanence. Et aussi sur tout ce qu'il serait possible d'accomplir sur cette planète si tout le monde mettait simplement en commun son savoir et ses ressources. Et aussi sur le caractère arbitraire et absolument néfaste de la propriété foncière, dissociée de l'usage ou de l'habitation ! »

Lorsque Thorndike, une petite ville de la Nouvelle-Zélande, est évacuée en raison d'un glissement de terrain ayant coupé plusieurs de ses points d'accès, mettant momentanément à l'arrêt un projet de lotissement sur des terrains appartenant à Jill et à Owen Darvish, Mira Bunting, la fondatrice de Birnam Wood, un collectif militant de jardinage qui cultive des parcelles avec ou sans l'aval de leurs propriétaires, y voit une occasion à ne pas laisser passer. Alors qu'elle effectue un repérage sur les lieux, elle se retrouve face à face avec Robert Lemoine, un milliardaire qui dissimule tout autant sa nature inquiétante que les raisons qui justifient sa présence à Thorndike. Eleanor Catton s'attarde particulièrement sur les idéaux de ses personnages, leurs motivations, leurs failles ainsi que leurs contradictions, les confrontant à des choix difficiles, aux conséquences de leurs choix, à ce qu'ils perçoivent d'eux-mêmes et des autres, souvent de façon erronée. Chronique d'une tragédie annoncée, Birnam Wood – une allusion à Macbeth – est un thriller politique aux allures de fable, qui pousse à la réflexion sur des enjeux actuels et cruciaux : l'appropriation des ressources par les ultra-riches, le pouvoir du militantisme, le rôle essentiel des lanceurs d'alerte, dans une société où la vérité est souvent étouffée par les intérêts politiques et économiques. J'ai beaucoup apprécié la plume d'Eleanor Catton, que je découvre avec ce thriller plus littéraire dans sa construction que ce à quoi je m'attendais, qu'il m'aurait été impossible de reposer avant d'en connaître la fin. Je remercie NetGalley ainsi que les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce livre.
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Birnam Wood c'est une association de militants écologiques et maraîchers. Un multi-milliardaire leur propose un terrain pour leur activité. Gros questionnement entre leurs valeurs et les champs de possibles. Ils ignorent que ce richissime homme d'affaire cache son jeu évidemment pour un autre projet. Notre autrice est carrément dans les questions contemporaines entre générations, entre riches et peuples, entre nature et finance. C'est presque un livre de la génération Z. Alors quand arrive, en plus, un meurtre, les sujets d'actualité très bien exploités se retrouvent au coeur d'un thriller. Très belle surprise.
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Sur la quatrième de couverture de ce livre il est indiqué Un thriller politique et psychologique par l'autrice du best-seller international "Les luminaires", ceux qui pense trouvé un thriller psychologique et très page turner je vous invite dès lors à reposer ce bouquin.

Il est tout sauf addictif, je crois avoir trouvé une de mes pires lectures de 2024 et pourtant avec ce titre et cette quatrième de couverture, j'étais quasi certaine de trouver mon bonheur, de même j'aime beaucoup les parutions de cette maison d'édition je n'ai donc pas hésité à emprunter ce récit.

Dès le début du récit, j'ai trouvé celui-ci plus que lourd mais j'ai pense que c'était le temps de la mise en place et que par la suite cela allait s'accélérer, ce ne fut pas le cas, si certains lecteur sont dans cette lecture et espère cela vous pouvez également arrêter votre lecture.

Pour les personnages je suis également resté sur le bas côté, je n'ai eu d'attachement à aucun d'entre eux et du coup il pouvait arrivé n'importe quoi les concernant cela ne m'aurai fait ni chaud ni froid.

Les thèmes de l'écologie et autres sont bien mieux traité dans d'autres récits du genre sans être indigeste comme ici.
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A 28 ans, soit en 2013, l'écrivaine néo-zélandaise Eleanor Catton avait déjà décroché le Prix Booker grâce un somptueux roman intitulé Les Luminaires, 5 années après avoir débuté en littérature avec le non moins brillant La Répétition. Il n'est pas étonnant, qu'à l'instar des sportifs surdoués qui gagnent dès leur plus jeune âge, la romancière ait connu quelques difficultés à retrouver de suite l'inspiration. le temps est passé et, en 2023 (janvier 2024 pour la traduction française), elle est enfin revenue avec Birnam Wood, son livre le plus en prise avec l'air du temps, visiblement très documenté mais sans perdre pour autant son allant romanesque, associé comme dans ses ouvrages précédents d'une certaine prise de risque, vis-à-vis de ses lecteurs. En effet, cet "Éco-thriller", éminemment politique, suit en parallèle plusieurs personnages dont les portraits psychologiques se dévoilent en parallèle durant un gros tiers du livre, sans que rien de spectaculaire ne se produise a priori. C'est une façon patiente et minutieuse de planter le décor, les enjeux et les protagonistes de ce drame shakespearien (inspiré de Macbeth) qui peut aussi être vu comme une éclatante comédie de moeurs. La quatrième de couverture de Birnam Wood évoque un récit où évoluent "un grand naïf, une militante écologiste et un milliardaire aux ambitions démesurées" mais ils sont entourés d'une pléiade de seconds rôles dont l'autrice dévoile avec gourmandise les personnalités, souvent complexes, sans jamais cesser, quelles que soient les apparentes digressions, de déployer son impressionnant canevas narratif. Tout est construit pour que l'action aille crescendo jusqu'à un final en forme de spectacle pyrotechnique qui laisse coi. Birnam Wood ne compte que 3 chapitres pour 560 pages, alors que tant d'autres écrivains auraient cédé à la facilité et à une efficacité plus immédiate, en aménageant davantage de pauses dans une intrigue d'abord éclatée pour mieux se resserrer, in fine. le livre est celui d'une époque, la nôtre, envahie par la technologie mais où les ressorts humains sont finalement les mêmes qu'à la période élisabéthaine. Avec le cynisme des uns, la candeur de certains, et les capacités de tous les autres à surfer entre compromis et compromissions. le livre de Eleanor Catton comporte notamment un formidable "méchant", séduisant, insolent et immoral, qui comme dans certains des meilleurs Hitchock participe à la réussite majuscule de Birnam Wood, le premier très grand roman de 2024, qui sera difficile à égaler, ne serait-ce que pour sa densité. Souhaitons juste que Eleanor Catton n'attende pas une nouvelle décennie avant de nous redonner de ses nouvelles.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Buchet Chastel.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Mira et Shelley sont deux amies, une trentaine d'années, très impliquées dans une association à but non lucratif qui s'appelle Birnam Wood. L'association plante sauvagement des légumes et fruits sur des terrains en friche de Christchurch, les récolte et vend et donne ce qu'elle peut. Mais il y a toujours un risque à être surpris. Shelley en a assez de cette vie, et elle en a surtout assez de l'attitude de Mira. Mais alors que Shelley s'apprête à tout quitter, Mira déboule avec une grande nouvelle. Un milliardaire a acheté un terrain dans des terres reculées et est d'accord de leur prêter les terres, et même de leur donner jusqu'à 100 000 milles dollars pour voir ce que donne le projet...
Les jardiniers engagés mettent alors le cap sur Thorndike, là où les sont les terres. Mais tout n'est pas si clair. D'abord le milliardaire n'a pas encore vraiment acheté les terres, elles sont encre à Lord Owen Darvish, ensuite le projet du milliardaire n'est pas si clair et celui ci a une personnalité pour le moins inquiétante..,La tension monte et une soirée qui devait être une fête voit tout dégénérer....
L'auteur prend beaucoup de temps pour bien poser le cadre. Décrire les personnages principaux, décrire le lieu, le fonctionnement de Birnam Wood, c'est bien écrit et intéressant mais pas encore très prenant.....Mais alors sur la deuxième partie du livre, on passe en mode page turner. Tout va très vite, les personnages dévoilent leur vraie nature, les événements s'enchaînent, impossible de décrocher.
J'ai au final beaucoup aimé ce thriller sur trame écologique.
Merci à Netgalley et Buchet Chastel pour cette lecture.
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Eleanor Catton a écrit l'un des romans les plus époustouflants lus à ce jour, Les luminaires. C'était il y a près de dix ans et ma curiosité était grande de savoir ce que l'on peut bien livrer après ça. Quelque chose de très différent, un peu déstabilisant au début par son écriture qui épouse le contexte contemporain dans lequel se situe l'intrigue là où elle collait parfaitement à l'époque plus lointaine de son précédent roman. Points communs entre les deux romans : leur ancrage territorial marqué par une forte identité néo-zélandaise et une virtuosité narrative jubilatoire. Birnam Wood est d'une facture beaucoup plus classique que Les luminaires mais d'une efficacité tout aussi redoutable dans la mise en scène et en musique d'un crescendo implacable.

On se doute que ranger cette histoire sous l'égide du Macbeth de Shakespeare est synonyme de pas mal de dégâts. Pourtant, tout ceci commence tranquillement avec des protagonistes plutôt pacifiques, animés d'une envie de changer le monde par l'annexion de terrains en friche et leur transformation en zones nourricières. Birnam Wood est le nom de l'association créée et animée par Mira Bunting et réunissant de gentils activistes de tous bords qui débattent fermement mais calmement des actions à mener, prônent une forme de décroissance et vivent de ce qu'ils récoltent ou vendent. Justement, Mira lorgne sur un terrain soudain déserté après un éboulement qui a obligé ses propriétaires à abandonner leur projet de lotissement le temps que la route soit remise en état. Mira y voit l'occasion de développer les surfaces cultivées par le collectif, de façon totalement illégale comme souvent. Au sein de ce parc naturel ils ne devraient pas être dérangés. C'est cependant ignorer que d'autres intérêts sont en jeu autour de ces parcelles appartenant à un entrepreneur récemment fait Chevalier du Mérite. Un jour elle se trouve nez à nez avec Robert Lemoine, un milliardaire américain acquéreur encore tenu secret du terrain pour y construire et enfouir - comme tout milliardaire qui se respecte - un abri anti-atomique et, à la grande surprise de Mira prêt à l'aider et à financer son organisation. Trop beau pour être vrai ? Et surtout quel est le degré de compatibilité entre ces deux milieux, d'acceptabilité pour les membres du collectif ?

Ceci n'est que le début d'une mécanique parfaitement huilée qui entraine chacun des protagonistes bien plus loin que tout ce qu'il a pu imaginer. Peu à peu apparaissent à la surface des non-dits et des frictions chez les militants, des dissimulations et des mensonges chez à peu près tous. Ce bout de parc naturel devient la représentation à l'échelle miniature des enjeux qui agitent nos sociétés et où se côtoient les ambitions démesurées des hyper-riches (l'or a changé de nature depuis Les luminaires mais la rapacité est toujours là), les grands rêves des militants minés par les querelles intestines et freinés par une certaine naïveté ou encore l'impuissance des lanceurs d'alertes. Toutes ces questions sont habilement glissées dans la trame narrative pour venir animer les débats et stimuler les cogitations sans jamais court-circuiter le cheminement du lecteur, tous sens en alerte face aux menaces qu'il sent se resserrer autour des protagonistes. L'autrice sait parfaitement utiliser toute la gamme des moyens de dissimulation sublimés par l'apport de la technologie (assez flippant d'ailleurs) et englober les aspects politiques autant que psychologiques, universels autant que personnels.

Résultat : un roman aux multiples dimensions, à la fois très divertissant grâce à une intrigue palpitante, et questionnant par les thèmes qu'il explore et les figures auxquelles il renvoie. D'une formidable et féroce habileté.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Le jardin ambulant
Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions Buchet Chastel pour leur confiance en m'ayant adressé ce livre paru tout début janvier.
Ne connaissant pas l'auteure et le 4ème de couverture étant particulièrement bref, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Et c'est une excellente surprise, ce roman est très riche, foisonnant même.
L'intrigue se déroule en Nouvelle Zélande, sur l'île du Sud, réputée pour ses paysages magnifiques et encore préservés.
A Christchurch, Mira Bunting a créé une association appelée “Birnam Wood” visant à cultiver des terres en friches, y faire pousser des plantes et des légumes qui sont, une fois récoltés, vendus à bas prix ou distribués à ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter. Birnam Wood est un collectif clairement de gauche, dont tous les membres sont placés sur un pied d'égalité… ou presque. Car c'est bien Mira qui dirige Birnam Wood, et pour tout dire, elle ne se contente pas de planter sur des talus, ou des terrains à l'abandon : elle n'hésite pas à s'approprier des terres privées, ce que tous les membres de Birnam Wood ne savent pas. Après tout, la fin justifie les moyens non ? Et justement, elle a repéré un endroit qui serait parfait pour y mener un projet de grande envergure : à environ cinq heures de route de Christchurch, à Thorndike, à proximité immédiate du parc national de Korowai, qui vient précisément d'être touché par un tremblement de terre. La route est coupée, la terre convoitée se trouve précisément sur un domaine vacant. Mira décide de se rendre sur place pour se rendre compte de la faisabilité, ou pas, du projet. Et alors qu'elle explore les lieux, elle tombe nez à nez avec un homme qui semble tout savoir d'elle. Robert Lemoine est un milliardaire américain dont la société Autonomo fabrique et commercialise des drones ultra sophistiqués et bourrés de technologie dernier cri, aux multiples applications : cartographie des terrains, exploration des sols, et… surveillance. Lemoine convoite lui aussi le domaine, il est sur le point d'en finaliser l'achat, le vendeur étant Sir Owen Darwich, un homme d'affaires très récemment anobli, que Lemoine considère comme un peu frustre, et dont il entend bien se servir au mieux de ses intérêts. La rencontre entre Mira et Lemoine ne se déroule pas comme prévu. Lemoine se présente comme un survivaliste, expliquant qu'il veut construire un bunker de luxe dans la perspective du prochain effondrement de la société. Mira vante Birnam Wood, et explique son projet. Contre toute attente, Lemoine lui propose un arrangement : Birnam Wood peut s'installer sur place, disons pour les 6 prochains mois. Il leur versera d'ailleurs une jolie somme pour démarrer et si le succès escompté est au rendez-vous, il investira davantage. Un accord gagnant-gagnant : Mira obtient des terres à cultiver à grande échelle ainsi qu'un financement, et Lemoine un alibi écologique très bienvenu par les temps qui courent, d'autant qu'il aimerait bien obtenir la nationalité néo-zélandaise, pour ses affaires…
Comme vous l'imaginez sans peine, le pacte passé entre les « babas-cool gaucho » de Birnam Wood et le milliardaire cynique aux objectifs opaques ne va pas se dérouler comme prévu. Mais la grande force du roman est précisément de ne pas s'arrêter à une allégorie du bien et du mal… Car dans cette histoire, personne n'est vraiment celui qu'il prétend être.
Articulé en trois grosses parties (pas de chapître mais, fort heureusement, quelques respirations dans ce livre très dense) l'intrigue prend son temps à se mettre en place. L'auteure présente assez longuement ses personnages, les installe tranquillement dans l'histoire et, d'un seul coup, presque sans crier gare, tout s'emballe.
Les personnages, comme dit précédemment, sont particulièrement fouillés. Mira bien sûr, mais aussi Shelley, l'autre figure de proue de Birnam Wood. Au tout début du roman, Shelley a pris la décision de quitter le collectif. Elle étouffe un peu, Mira ne l'écoute pas vraiment, bref, elle en a assez. Mais au moment où elle va annoncer son départ, voici que Mira arrive avec l'accord miraculeux qu'elle vient de passer avec Lemoine ! Après quelques instants de stupéfaction, Shelley accepte d'accompagner Mira et plusieurs membres de l'association à Thorndike. Autre personnage clé, Tony, qui faisait partie de Birnam Wood à ses débuts, puis qui est parti explorer le monde, pendant quatre ans. Il revient précisément le jour où Mira expose à ses amis le projet « Thorndike ». Abasourdi, il s'y oppose violemment et se voit montrer la porte de Birnam Wood. Qu'à cela ne tienne, il va mettre à profit ses talents journalistiques (talents très débutants, il tient une sorte de blog confidentiel) pour enquêter sur ce Lemoine et démonter, si possible, le projet qu'il subodore pas aussi angélique que le présente Mira. Et évidemment, il y a Robert Lemoine, qui ne déparerait pas dans la série « Billions »… Manipulateur à souhait le Robert. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, le tout étant très bien écrit (et très bien traduit).
Jouant sur des thèmes très actuels (notamment l'éco anxiété qui nous est journellement servie, le pouvoir exhorbitant des ultra-riches qui s'approprient sans état d'âme des ressources essentielles contre les tentatives, parfois désespérées –et desespérantes- des militants ou des lanceurs d'alerte) baigné par l'ironie de l'auteure et par un certain humour noir, voici un très grand thriller psychologique et politique, engagé et implacable.
Très belle découverte que je vous conseille vivement
BirnamWood #NetGalleyFrance
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Bla bla bla… Blaaa blaaa blaaa !!!

Mon dieu, que de bavardages inutiles, de digressions politiques écolo-gauchisantes qui suintent de bien-pensance à deux balles. Des phrases interminables qui alimentent des paragraphes qui tirent en longueur… Un bouquin découpé en trois parties, elles-mêmes ne faisant l'objet d'aucun chapitrage.

Voilà pour ce qui est de la forme. Dans de telles circonstances, je n'ai aucune honte à avouer que par moment j'ai sauvagement diagonalisé ma lecture. D'autant qu'il faut quasiment attendre les deux tiers du bouquin avant que la situation ne commence à se décanter.

Force est toutefois de constater que c'est plutôt bien écrit (et tout aussi bien traduit), une fois le choix de parcourir certains passages en diagonales acté, j'avoue que j'ai pris un réel plaisir à découvrir les personnages, le contexte et les enjeux de ce roman qui exige toutefois un réel investissement personnel.

J'ai trouvé de prime abord les personnages un tantinet clichés, les gentils écolos un peu naïfs, le militant ultra-politisé aveuglé par ses convictions et le méchant milliardaire cynique et manipulateur à souhait. Heureusement à l'usage les personnalités vont s'affirmer et se développer, parfois même jusqu'à quitter les sentiers battus.

Le titre, Birnam Wood, se veut un hommage au Macbeth de Shakespeare, c'est vrai que l'ensemble dégage un évident parfum de tragédie annoncée. On sait quasiment d'entrée de jeu que cette alliance contre nature ne pourra que mal se terminer (et à ce titre on va être servi au-delà de nos attentes).

Si la dernière partie du roman peut justifier le qualificatif d'éco-thriller, pour le reste on est plutôt dans le roman écolo-politico-social avec parfois un fort penchant vers la satire sociale tant les personnalités sont exacerbées. Je referme ce bouquin avec un sentiment mitigé, pas franchement déçu, mais pas plus emballé que ça…
Lien : https://amnezik666.blog/2024..
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Un éco-thriller au thème donc contemporain pourquoi pas, mais pas comme ça ! le roman est long (trop), les personnages sont stéréotypés (trop), un final qui se veut spectaculaire mais qui laisse dubitatif et sur sa faim. Tout cela a rendu ma lecture de ce roman ambitieux (trop ?) bien poussive et ennuyeuse !
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Un livre un peu long au début, qui a réussi à susciter mon intérêt, pour finalement me surprendre.

Birnam Wood est une association écologiste, qui cultive illégalement des terres abandonnées. le fruit des récoltes est consommée par les membres, donné, ou vendu à bas prix. Un jour, Mira, la fondatrice, trouve une terre exploitable, sur un terrain privé.
A partir de là, il y a une rencontre assez improbable et déstabilisante pour Mira, mais qui pourrait leur donner un sacré coup de pouce. Elle saute donc sur l'occasion. Oui, mais peut-être un peu trop vite ?

J'ai tout d'abord été attirée par l'action de désobéissance civile de Birnam Wood. Mais je dois bien avouer que le début de lecture fut un peu difficile pour moi : tellement rien ne se passe de concret dans la première partie. J'ai finalement repris au début, et j'ai réussi à mieux m'intéresser à toute la mise en place des personnages et du décor.
Vaut mieux être prévenu(e) !
La première partie est donc sans suspens, et avec peu ou pas de dialogues. La deuxième partie est plus riche en interactions des personnages et donc en dialogues, ce qui est nettement plus facile à lire. Et la troisième est réellement digne d'un thriller. Pour clore le livre par un très beau final, si je puis dire.

Même si la mise en place paraît très longue, je l'ai trouvée très intéressante par les sujets abordés. Faut dire, que c'est ce qui m'a intéressée au début, je vous le rappelle.
Pour apprécier cette histoire, je pense qu'il faut donc surtout avoir un attrait pour toutes les questions sociétales et environnementales. Et puis, finalement, le côté thriller de la fin, c'est surtout du bonus.
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