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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ahhh, enfin ! Blutch et Chesterfield nous reviennent comme on l'aime.
Dans ce volume, Lambil et Cauvin frappe un grand coup et ça marche, il y avait longtemps que je n'avais plus tant rigoler à la lecture des aventures rocambolesques des deux compères.
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Un album consacré à une bonne querelle entre Blutch et Chesterfield.
J'ai bien apprécié un récit qui change un peu des sempiternelles missions des deux compères. Je regrette toujours que Cauvin n'aille pas au bout de ces idées . Bon, plus facile à dire qu'à faire, je ne suis pas scénariste, mais c'est le principe d'une critique.
Cauvin et clairement moins inspiré qu'à ses débuts dans la série, c'est le propre à énormément de BD, mais cet album reste un bon cru parmi les moins bon cru ; c'est déjà ça !
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Excellent! Comme tous les tomes lus de cette série, je suis conquise. J'adore les personnages et les histoires. C'est vraiment une bande dessinée que je conseille vivement!
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Depuis 1972, deux soldats de l'armée de l'Union, le sergent Cornelius Chesterfield et le caporal Blutch, vivent leurs aventures sous le crayon de Lambil. Et si, graphiquement, il n'y a plus guère de surprise (nous en sommes, malgré tout, à la cinquante-sixième aventure), l'originalité surgit des scenarii de Raoul Cauvin. Certaines histoires s'inspirent directement des événements de la guerre de Sécession, ce qui n'est pas le cas, ici. Au contraire, le prolixe Cauvin prend la vie de camp militaire comme ressort narratif : l'hôpital et ses blessés, la hiérarchie, les rapports humains, la camaraderie. Il part du fait (avéré) que certains militaires (aussi bien nordistes que sudistes) usaient, pour pouvoir tenir le coup face à la violence de la situation, d'alcool et de drogues. Ce qui donne une très mauvaise idée à Chesterfield pour mettre Blutch dans une situation délicate. le caporal, teigneux comme pas possible, mettra au point une réelle machination pour se débarrasser définitivement du sergent. Mais celui-ci ne restera pas sans réagir. Il appliquera la loi du talion : oeil pour oeil, dent pour dent.
Bien entendu, sont présents, en plus des deux héros, les personnages récurrents : le capitaine Stark, le général Alexander, le capitaine d'État-Major Stephen Stilman (toujours sirotant son verre), l'officier Horace et le cheval Arabesque. Mais certains personnages d'albums précédents ressurgissent : le père et la mère de Chesterfield, Charlotte et son père, le sergent recruteur…
Une fois de plus, Cauvin, que j'aime envisager comme antimilitariste, nous présente l'absurdité de la guerre mais également nous pose la question des qualités humaines. A quoi sert l'intelligence si elle est mise au service de la violence, de la mesquinerie et de l'exploitation de la chair à canon ? Que devient un homme dès qu'il reçoit un peu de pouvoir ? Que faire pour ne plus voir un homme, même pas un ami, pleurer ou souffrir ?
Un épisode est assez signifiant à ce propose quand la hiérarchie s'inverse : l'oppressé devient, bizarrement, l'oppresseur. D'autres affirmeraient : naturellement. Mais, avec Cauvin, j'ai encore un peu de confiance en l'homme.
Par ailleurs, l'inanité des actions humaines est parfois soulignée par des plans inserts, sans aucun rapport avec l'histoire : des corbeaux sur le toit de l'hôpital, un chat sur le rebord de la fenêtre, deux pies sur une branche. le monde continue de tourner quoiqu'il arrive, et il ne sera ni meilleur ni pire si des milliers d'hommes meurent pour des idées. Comment ne pas être désabusé, voire cynique comme Stilman, face à la bêtise de l'homme, avec sa mauvaise foi et ses agissements étriqués ?
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Lambil et Cauvin nous font à nouveau partagé les aventures du Sergent Chesterfield et du Caporal Blutch. Ils retrouvent en cela un humour potache ou blagues et vacheries sont de mises, et ils frappent fort, nous montrant par là les dérives d'une telle conduite. Pour ma part, j'ai retrouvé avec plaisir le mordant de leur oeuvre, alors que je trouvais que certains des opus précédent avaient baissé de qualité. C'est ici du grand Tuniques Bleues!
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Lambil et Cauvin nous font à nouveau partagé les aventures du Sergent Chesterfield et du Caporal Blutch. Ils retrouvent en cela un humour potache ou blagues et vacheries sont de mises, et ils frappent fort, nous montrant par là les dérives d'une telle conduite. Pour ma part, j'ai retrouvé avec plaisir le mordant de leur oeuvre, alors que je trouvais que certains des opus précédent avaient baissé de qualité. C'est ici du grand Tuniques Bleues!
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