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sur 338 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai suivi Casparo et suis entrée par effraction dans ce jardin couvert de kōzos (le kõzo est un mûrier). Ici tout est silence et harmonie. En apparence.

Dans ce jardin, maître Kurogiku fabrique du papier. Mais pas n'importe quel papier. du papier que l'on appelle washi et qui sert à faire de l'origami.
Maître Kurogiku est un expert en la matière, comme son père l'était avant lui. Maître Kurogiku a quitté le Japon pour retrouver une belle Italienne juste entr'aperçue, et s'est installé dans une ruine en Toscane. Il fabrique du papier, en vend et construit des figures en origami. En apparence.

Dans ce même jardin, arrive Casparo, un jeune ingénieur féru d'horlogerie qui rêve de créer la montre la plus complexe du monde. En apparence.

Maître Kurogiku et Casparo apprennent à se connaître. Maître Kurogiku et Casparo parlent et se taisent ensemble. de ces silences et de ces conversations vont naître des impressions puis des certitudes qui feront tomber bien des apparences.


Enfermée chez moi pour me protéger de l'ardent soleil estival, c'est presque dans la pénombre que j'ai lu ce roman. Cette atmosphère de calme et d'ombre se prêtait parfaitement aux mots de Jean-Marc Ceci. C'est un roman d'une grande simplicité, expurgé de toutes fioritures qui transporte le lecteur dans une autre dimension, celle de la beauté, de la pureté, d'une certaine forme d'humour, de sagesse et de philosophie. Celle aussi de la transmission d'une génération à l'autre. Celle encore de la poésie, et plus exactement celle des haïkus : peu de mots forment de belles images. Même les termes documentaires et explicatifs semblent avoir été créés spécialement pour s'imbriquer harmonieusement dans le récit.
C'est le premier roman de cet auteur et je lui souhaite de tout coeur une belle et longue route jalonnée de mille grues...

Je remercie les éditions Gallimard et Babelio pour cette intrusion dans ce jardin poétique et philosophique.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Lire Monsieur Origami, c'est entrer dans un autre monde fait de silence et de contemplation, c'est se retirer de la vaine agitation du monde et faire une pause, prendre son temps. Ralentir le rythme pour méditer, profiter de ce que nous sommes ici et maintenant. Une invitation à « être »… « À quoi sert-il d'avoir si être nous manque… »
Ce roman, j'allais dire ce poème, d'une grande perfection formelle, raconte la vie d'un homme : Maître Kurogiku. Son métier consiste à fabriquer du papier : le washi. Les branches du kōso, un mûrier, permettent de fabriquer ce papier qui est à la fois souple et très résistant. On peut s'en servir pour créer des lampes, des sacs, des parois japonaises…
Fabriquer du washi est un art au Japon et Maître Kurogiku a hérité de son père ce savoir-faire. Mais, s'il vend les moins belles feuilles, il garde celles qui lui plaisent pour se livrer à sa passion : l'origami.
Il aime en effet plier le papier. Et surtout, le déplier. Il médite en observant les plis. C'est un art, une philosophie, une façon de concevoir la vie, d'échapper au temps.
Un jour, alors qu'il avait vingt ans, Maître Kurogiku quitta son pays avec trois pousses de kōso. Il alla en Italie.
Bien plus tard, il rencontre un homme : Casparo, un jeune horloger qui a un projet.
Parfois les deux hommes parlent, souvent ils se taisent.
Evidemment, Casparo aimerait savoir pourquoi ce maître en origami a tout quitté du jour au lendemain pour aller en Italie. Mais, il sait que « toute beauté a sa part d'ombre », alors il attend le bon moment pour poser sa question…
Ce premier roman de Jean-Marc Ceci est un conte poétique d'une grande beauté : chaque mot, chaque virgule, chaque silence est à sa place. La description quasi documentaire de la fabrication du washi est un véritable enchantement : les gestes sont minutieusement décrits et l'on a l'impression de se trouver dans la pièce où l'artisan fabrique le papier. de même, toute la philosophie zen liée au pliage du papier est fascinante. On sort de cette lecture comme apaisé par la beauté du monde et des choses que l'auteur déploie devant nous. L'humour de l'auteur, présent ici et là, achève de nous enchanter…
Connaissez-vous la légende des « mille grues » ? Savez-vous ce qu'est « le pli vallée » et « le pli montagne » ?
Ouvrez le livre de Jean-Marc Ceci, dépliez-vous et laissez-vous aller…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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C' est un petit livret plus qu'un livre. A peine 157 pages. A peine 20 lignes par page. Au bas mot. Pas un mot plus haut que l'autre. On respire. On contemple. On réfléchit. On se tait. On écoute et on voit.
Mr Origami est passé Maître dans la fabrication du papier Washi qu'il fabrique à partir des tiges de kõzo, un mûrier du Japon à feuillage caduc dont il a importé et implanté les pousses en Toscane. Pourquoi l ‘Italie ? Pour y chercher la femme aimée entr'aperçue et perdue.

« Lorsque l'hiver arrive, Maître Kurogiku va dans son jardin et coupe des tiges de kõzo. Il les réunit en fagots et les place en position verticale dans un bain de vapeur pour les ramollir et recueillir plus facilement les écorces.,il laisse les écorces sécher puis en ôte les dernières impuretés brunâtres. Il pose les écorces sur le sol-ou la neige s'il y en a- pour les blanchir au soleil. Malgré le froid de l'hiver, Maître Kurogiku lave les écorces dans un bain d'eau de rivière glaciale. Pendant plusieurs jours. Ensuite il les plonge dans une casserole d'eau de rivière bouillante jusqu'à ce qu'elles soient ramollies. Malgré le froid de l hiver, Maître Kurogiku lave à nouveau les écorces dans une petite bassine d'eau de rivière glaciale. Il procède avec minutie. A genoux. Écorce après écorce. Pour en ôter les dernières impuretés. Ce processus demande du temps et de la patience. »

On l ‘a compris, ce petit bijou est une leçon de vie. On y croise Elsa, la signorina Tchao, Ima la chatte lascive et Casparo, le vagabond qui rêve de fabriquer une montre compliquée. C'est un conte intemporel, quelques pages zazen qui lissent nos pensées, les épurent sur du papier immaculé patiemment séché au soleil de la vie, pour en faire des graines de poésie, puis des origamis de sagesse.
En ces temps de pandémie, d'individualisme forcené, de terrorisme sanitaire, de brouillard médiatique et de bourrage de crâne, Mr Origami, alias Maître Kurogiku, est un baume apaisant sur la plaie de nos doutes.

A lire et à relire parce que la vie, c' est simple comme bonjour. Et tout le reste n'est que vacuité.
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Roman qui s'apparente à un petit conte esthétique et philosophique, Monsieur Origami fait partie de ces livres dont on a immédiatement envie de partager le ravissement de la lecture mais aussi de ne pas trop en dire, juste en suggérer le bel attrait (je ne sais si j'y parviendrais ici), pour pouvoir garder toute la petite magie qui opère encore en soi.

Appelé Monsieur Origami par les habitants du village de Toscane où il est venu s'installer à l'âge de vingt ans, Kurogiku, loin de son Japon natal, vit avec au fond de lui un secret espoir : celui de retrouver la belle inconnue qui un jour, il y a quarante ans de cela, traversa sa vie comme un songe. Elle est italienne, elle était ce jour-là d'une beauté sombre et envoûtante. «Cette femme m'apporte un prétexte à défaut d'une raison» se rappelle-t-il.

Autre fait particulier : Kurogiku est arrivé en Europe avec dans ses bagages les pousses d'un arbre nommé le Kozo, le mûrier à papier. Quelques années plus tard, il en extraira le Washi, matériau rare et essentiel à l'art de... l'Origami.
Un jour, vient à lui un jeune homme. Horloger de formation, il se prénomme Casparo. La méfiance réciproque de leur première rencontre passée, les deux hommes vont peu à peu apprendre à se connaître. Et la lumière se faire sur l'histoire de Kurogiku.
A la pratique assidue de l'art de l'Origami (de Oru «plier» et de Kami «papier») de Kurogiku, Casparo va répondre de son ambition d'inventer une montre «à complications», un système intégrant en lui seul toutes les mesures du temps existantes.
Kirogiku va alors lui suggérer : «À quoi sert-il d'avoir si être nous manque».
Étrange, jamais très loin d'eux, la présence discrète d'une femme. Elle se prénomme Elsa. Qui est-elle vraiment ?

Monsieur Origami de Jean-Luc Ceci est un roman très particulier. le texte n'y est pas abondant. L'intrigue impose un rythme au lecteur : celui-ci s'agrémente de variations plus ou moins lentes, se ponctue de silences, comme une respiration apaisée.

Avec une saisissante maîtrise dans le choix des mots et une belle connaissance des coutumes du Japon (l'Origami, la culture zen), l'auteur fait se confondre la passion (l'amour) avec la raison (la métaphysique), délivrant au travers de ses personnages une belle méditation sur le temps qui passe, la mémoire que nous en conservons, sur l'évanescence et l'irréductibilité des êtres et des choses.

Monsieur Origami est un beau roman, tout simplement lumineux. 
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Très beau livre que ce premier roman de Jean-Marc Ceci, un auteur italo-belge qui écrit comme un Japonais. le texte est tout en simplicité, en délicatesse et en légèreté.

A travers l'histoire de la rencontre entre Casparo, un jeune homme qui veut construire la montre la plus compliquée du monde et Monsieur Origami, grand spécialiste des origami, qui a quitté le Japon cinquante ans plus tôt, l'auteur aborde l'histoire récente du Japon, la technique de l'origami, … et émaille le tout de réflexions sur le temps, la profondeur de la vie, la vacuité de la beauté, le tout dans une approche très orientale, teintée de fatalisme tout nippon ...

L'écriture est épurée, aérée, économe et offre un véritable moment de silence, de repos, de répit dans le flux incessant d'images et le tapage médiatique ambiant. En dépit du peu de pages, c'est un livre qui ne se lit pas vite, qui se savoure lentement, un peu comme un bon vin. Un livre avec peu de mots, beaucoup de blancs et de silence (ou de vide diront certains …) que le lecteur est invité à remplir avec ses propres images, ses propres pensées, sa propre respiration.

Malgré ma tendance de lectrice boulimique, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman. Et à le relire, car oui c'est le genre de livre qu'on tient toujours sous la main et dans lequel on se replonge avec plaisir …
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Un livre empreint de sérénité, qui va à l'essentiel on y découvre que l'origami n'est pas un loisir mais un acte philosophique qui nous fait réfléchir. C'est une voie reposante pour combattre l'agitation du monde d'aujourd'hui. Une lecture " à déplier", un origami, dont le sens riche et complexe ne peut être saisi qu'après avoir dépassé l'apparente simplicité des phrases. Prenez le temps de goûter à l'allégorie de la montre, vous ne serez pas déçus.
Bonne lecture.
Lisa
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Voici un livre plein d'espace, de par sa mise en page, son texte épuré, les phrases courtes, les silences... de quoi respirer en profondeur pendant qu'on accompagne Maître Kurogiko, Casparo et Elsa dans cette initiation au zazen, à la fabrication du papier washi et à la quête de l'équilibre avec le monde. le ciel bleu de la Toscane donne de l'ampleur au souffle. Un récit simple au sens positif du terme et bienfaisant.
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Il y a quarante ans, maître Kurogiku a quitté son Japon natal. Parti à la poursuite d'un rêve, il s'est installé en Toscane, dans une bâtisse en ruine. Il y fabrique le « papier de la paix et de l'harmonie », médite et plie les origamis, ce qui lui a valu son surnom.
Que pourrais-je dire à propos de ce roman ? Mmmmh ! Que c'est beau !
Un peu trop court et facile pour une critique ? Bon...
Passons sur l'histoire. Il n'y en a pas vraiment et la quatrième de couverture révèle déjà presque tout ! Mais est-ce l'histoire qui donne sa valeur à un livre ? J'ai souvent entendu Philippe Djian dire qu'il se moquait bien de raconter une histoire. Ce qui lui tenait vraiment à coeur, c'étaient le style et la langue. Cette idée convient bien à « Monsieur Origami ».
Pourtant, il y a bel et bien une aventure contée par Jean-Marc Ceci. Une vraie aventure intérieure, d'abord. Ensuite, n'est-ce pas une réelle odyssée que de quitter son pays, alors qu'on sort à peine de l'enfance, pour aller vers l'inconnu ? Une quête fabuleuse et désespérée, un pays dont on ignore tout, même la langue, même l'écriture, et de partir avec pour seuls biens un « kimono noir, son savoir du washi et ses arbres. » Et encore, c'est un bien grand mot pour désigner trois frêles plantules porteuses, néanmoins, d'un formidable espoir. Ce sont les boutures de kozo, le mûrier à papier, qui doit permettre à Kurogiku de pratiquer son art. Il faudra donc une infinie patience. Attendre que les pousses fragiles grandissent et deviennent arbres, qui engendreront une forêt. Combien de temps avant de pouvoir couper les branches et entreprendre le long et minutieux processus qui les transformera en un washi parfait ?
Le maître ne parle pas. Il médite devant une feuille qui semble froissée. Il ne possède rien. le toit qui l'abrite est la propriété d'un inconnu. Au cas où celui-ci réclamerait son bien, Kurogiku devrait tout abandonner.
A ses côtés, il y a Elsa. Quel est son rôle ? Mystère. Nous la voyons s'occuper des kozos. D'où vient-elle ? Pourquoi reste-t-elle dans cette thébaïde ? Nous ne le saurons pas.
Quand Casparo arrive, les villageois lui parlent d'un ermite qu'ils nomment « Monsieur Origami » On l'a donc dépossédé de son identité. Personne n'a cherché à connaître son véritable nom . Personne ne s'est soucié de savoir qui il était.
Mais peut-être Kurogiku n'aurait-il pas répondu ? Cependant, il se livre à Casparo. Il paraît être un vieux sage, alors qu'il n'est pas si âgé : quand il est parti, il avait vingt ans. Il vit sur sa colline depuis quarante ans. Casparo et Kurogiku se rencontrent et échangent. Initiation d'un jeune par un aîné ? Pas du tout. Ils sont sur pied d'égalité. Chacun se raconte à l'autre. Chacun écoute l'autre. Et surtout, chacun apprend de l'autre et lui apporte, en échange, quelque chose de fondamental.
Quelle intensité, donc, dans un ouvrage aussi court. Cent cinquante-huit pages seulement, dont la plupart ne contiennent que quelques lignes. Quatre parties. Chacune s'ouvre par un texte en italiques où on découvre le projet de l'Unesco pour sauver le patrimoine culturel immatériel de certains pays. Pour le Japon, ce sera le washi. Intrinsèquement, ce patrimoine ne « sert » à rien. Une belle leçon dans un monde où on ne vit que pour le profit, dans lequel une question revient, telle un vrai leitmotiv : « A quoi cela va-t-il me servir ? ».
Théophile Gautier ne disait-il pas : « il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien » ? C'est donc d'abord la beauté pure que nous découvrirons dans ce roman.
En haut de chaque page, des kangis, ces caractères qui permettent de transcrire le japonais. L'auteur les explique. Ainsi, le mot « washi » est formé de deux kangis, « le premier (…) signifie paix, harmonie. (…) le second (…) signifie papier. »
Sur chaque page, beaucoup de blanc. Comme une respiration. Quelle différence avec ces livres dont les feuillets sont tellement remplis, mangeant même parfois les marges, que le lecteur se sent étouffer !
Beaucoup de phrases se répètent, comme une litanie, un mantra.
Silence et immobilité forment le coeur de l'oeuvre Quelle impression de bien-être que cette bulle de quiétude dans ce monde où l'on s'agite, où on court, où le bruit est omniprésent. A la place, réflexion, poésie, transmission, principes bouddhistes. Par exemple, Maître Kurogiku ne possède rien, n'est attaché à rien.
L'auteur accorde aussi une grand importance à l'art, long et difficile : celui de la fabrication ancestrale du washi et celui du pliage des origamis. Et aussi, celui de la méditation.
C'est pourquoi, en refermant ce livre, on se sent bien, émerveillé, heureux. On a trouvé un refuge contre les horreurs, les cris, l'agitation, la productivité à tout prix du quotidien.
J'ai pensé à beaucoup d'autres lectures : « La cérémonie des poupées » de Chantal Deltenre, avec son jardin de minéraux, « Nuage et eau » de Daniel Charneux et ce moine, qui, lui non plus, ne possède rien, « Rosa candida » d'Audur Ava Olafsdottir, dont le héros part en emportant seulement des boutures de la fragile rose à huit pétales que cultivait sa mère.
Ce roman de Jean-Marc Ceci, je l'ai vraiment adoré et je le conseille à tous ceux qui aimeraient trouver calme, paix et sérénité.
Une première oeuvre, et quelle réussite !
Je suis donc très reconnaissante aux éditions Gallimard et à l'opération Masse critique de me l'avoir offert.
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Qu'il est bon de commencer cette rentrée littéraire par une lecture pleine de finesse, de sagesse et de zénitude !
Jean-Marc Ceci nous livre un texte bref, dépouillé et délicat, à lire lentement pour savourer les moments de silence et de méditation. Au-delà de son aspect philosophique, ce roman évoque les origines de l'origami et le savoir-faire du papier artisanal traditionnel japonais, le washi, reconnu en 2014 par l'Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Une très beau moment de lecture et un premier roman dont je vous conseille la dégustation !
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Un bijou que ce petit livre facile à lire et vite lu mais qui provoque la réflexion car il est poétique et philosophique. On apprend beaucoup sur les vrais origamis depuis l'arbuste jusqu'au papier plié...
Maître Kurogiku a quitté le Japon pour retrouver une italienne dont il est tombé amoureux sans rien savoir d'elle. Il s'installe dans des ruines en Toscane d'où il ne partira que si le propriétaire se montre. Il serait mort si Elsa ne l'avait nourri.Il pratique l'art de l'origami: il a ramené du Japon des pousses de kôzo dont il va tirer le washi, sorte de pâte à papier réservée à la fabrication d' origamis. Elsa et la chatte Ima veillent sur sa vie solitaire jusqu'à ce que Casparo arrive avec un projet de montre particulier, le jeune horloger partage la solitude du vieux japonais et ils apprennent beaucoup l'un de l'autre.
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