AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 49 notes
5
7 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
En soixante-dix sept chapitres, qui renvoient aux soixante-dix sept mouvements d'une partie d'échecs ayant eu lieu, en 1962, entre Robert Fischer et Arturo Pomar, Paco Cerda nous décrit bien évidemment cette partie, mais dans le même temps de nombreux évènements ayant eu lieu en cette même année 1962, que ce soit du côté de la patrie de Fischer, les États-Unis, en pleine ébullition du Mouvement des Droits Civiques, notamment, ou de celle de Pomar, l'Espagne franquiste qui connaît aussi une certaine forme d'ébullition malgré la poigne de fer du Caudillo. Il nous présente aussi l'histoire des deux hommes qui se sont affrontés pendant plusieurs jours, l'un étant l'étoile montante, l'autre plutôt au début de son crépuscule.

Derrière cette partie d'échecs, l'histoire des joueurs qui l'ont faite, et L Histoire des évènements qui ont eu lieu en cette même année, il existe un point commun, point de convergence de ce roman historique particulièrement bien documenté : c'est le pion, celui que l'on sacrifie en premier lieu sur la table des échecs, celui dont l'on se sert pour mieux asseoir sa propagande à un instant T - Arturito, encore enfant, sera le prodige du franquisme, adulé, présenté à toutes les sauces ; Fischer, quant à lui, sera le conquérant des joueurs russes en pleine guerre froide - , celui dont l'on se débarrasse sans vergogne tout au long de l'Histoire parce qu'il dérange, le rebelle qui combat pour la liberté.

Et c'est par cette mise en scène de la figure du pion, qui nous tient en haleine, qui nous donne envie de poursuivre la découverte, et de la partie d'échecs, et de la vie de nos deux joueurs, et de l'année 1962, que l'on atteint véritablement, et brillamment, au genre romanesque, alors que toute information proposée par l'auteur n'est qu'Histoire, et réalité on ne peut plus factuelle.

Un roman somme toute bluffant, en ce qu'il n'est pas, dans son essence première, un roman. Bien contente de m'être laissé tenter.
Commenter  J’apprécie          204

Grand coup de coeur !

77 chapitres correspondants aux 77 mouvements de la partie d'échecs entre le jeune prodige espagnol Arturo Pomar et l'américain Bobby Fisher a Stockholm en 1962.
Sur fond de guerre froide, l'un est le pion du régime franquiste, l'autre celui des États Unis.
La partie est le fil rouge du roman. Mais qui sont tous les autres « Pions » de l'Histoire ?
Les destins brisés ? Les oubliés ? Les manipulés de l'histoire servant les intérêts d'autrui.
On découvre avec délectation la vie des deux joueurs au coeur de l'Histoire, l'espoir que leurs pays mets en eux, leurs intelligences, leurs caractères mais aussi la politique avec cet appel d'Henri Kissinger (conseiller de la Sécurité nationale du président des États-Unis) demandant à Bobby Fisher de battre les Russes !

L'auteur nous raconte parfaitement l'histoire de l'Espagne sous le régime de Franco et ses atrocités ainsi que la guerre froide, le KGB, la CIA…..mais c'est surtout le destin de ces inconnus et oubliés de l'histoire qui rend ce roman inoubliable et à qui l'auteur rend hommage !
De Poulidor à Maryline Monroe et le célèbre « Happy birthday, mister Président » mais aussi Julián Grimau, Gary Powers, James Meredith, Salvador Barluenga, les 7 pions de Mieres, Dolorès Medio……

J'ai tout adoré !
La forme, le fond, l'écriture, les histoires des différents « Pion » de l'Histoire, la vie de ces deux champions d'échecs…..
C'est passionnant ! Riche, documenté !
Un grand grand coup de ❤️
Commenter  J’apprécie          90
Si vous êtes comme moi, c'est-à-dire si vous ne connaissez des échecs que les règles régissant le mouvement des différentes pièces, peut-être avez-vous une piètre image des pions, qui seraient les éléments les plus insignifiants, ou en tout cas les moins stratégiques du jeu. Les autres, les vrais amateurs, savent sans doute le rôle déterminant qu'ils peuvent jouer.

Ainsi, en 1962 à Stockholm, lorsque Bobby Fisher avance l'un de ses pions jusqu'à la dernière case de l'échiquier contraint-il Arturo Pomar à opérer un déplacement latéral de son roi qui décidera de la fin d'une partie demeurée historique.

Quel livre étonnant que celui de Paco Cerda ! Etonnant et ambitieux. Il est d'abord le portrait de deux joueurs hors du commun, l'un qui fut deuxième au championnat des Baléares à l'âge de 10 ans, l'autre qui mit fin en 1972 à vingt-cinq années d'hégémonie soviétique dans le monde des échecs, devenant ainsi une véritable icône américaine. Au-delà de la destinée tragique que tous deux connurent - l'un qui ne parvint jamais tout à fait à se détacher de la figure d'enfant prodige que son pays avait portée aux nues, l'autre qui termina sa vie reclus, proférant à chacune de ses apparitions des propos complotistes et antisémites - c'est aussi une évocation du contexte de la guerre froide à laquelle se livre l'auteur. Car, naturellement, la compétition sportive était - et reste sans doute encore - avant tout un terrain d'expression de la puissance des Etats. Dès lors, les champions qui s'affrontaient devenaient eux-mêmes les pions d'une partie qui dépassait le plateau de 64 cases… jusqu'à ce que ces pions eux-mêmes finissent par vouloir faire échec à ceux qui prétendaient les manipuler.

A un rythme rapide, l'auteur alterne les chapitres relatifs aux champions et à la technique de jeu avec des épisodes de l'histoire des Etats-Unis - entre ségrégation raciale et lutte anti-communiste - et de celle de l'Espagne aux prises avec la dictature franquiste, en jouant constamment sur la métaphore du jeu. le pion constitue ainsi l'élément clé du récit, qu'il s'agisse de celui que les joueurs poussent sur l'échiquier ou de tel individu pris dans l'Histoire. Tantôt, il est un petit rouage qui contribue à faire fonctionner le monde auquel il appartient, tantôt il est le grain de sable qui va venir gripper la machine. C'est brillant, étourdissant parfois, mais sacrément impressionnant et singulièrement jubilatoire ! Et, je vous rassure, nul n'est besoin d'être un expert des échecs pour apprécier ce livre. En revanche, je suis prête à parier qu'après la lecture de ce roman vous ne les regarderez plus jamais de la même manière !
Lien : https://delphine-olympe.blog..
Commenter  J’apprécie          70
« Les pions sont l'âme des échecs »
François-André Danican Philidor
Digne d'un génie évident, « Le pion » est le piédestal de la littérature.
« Un pion n'est jamais qu'un pion. Confiné sur un échiquier et limité dans ses mouvements par sa condition grégaire, il intègre un camp, il sert un roi, il obéit à une main. »
Ainsi l'incipit immensément prometteur dévoile un récit « en majuscules de sept lettres Fischer ».
Paco Cerdà est le maître du jeu, par lui, tout advient. Il décèle le langage échiquier, pion, prisme politique. Il interroge les fascinantes personnalités qui ornent et honorent ce livre certifié dès l'aube-née à l'instar d'un grand classique. « Le pion » s'élève. Stratégies, et bien au-delà, la rémanence de l'instant, de ce qui fût et de ce qui résiste. Croire en la capacité hors norme de ce chef-d'oeuvre résolument grave dont l'enjeu mémoriel claque sur l'échiquier.
77 mouvements de la partie Fischer. Deux hommes, duel cornélien, en défi immuable. Arturo Pomar affronte Bobby Fischer et ce en 1962 à Stockholm. La passion spéculative, l'heure arrêtée au cadran de la fébrilité et de la réflexion vitale.
Arturo Pomar est espagnol. Depuis sa plus tendre enfance il est le sylphe des échiquiers. Bouc-émissaire d'un régime politique aux abois et totalitaire.
« La grande histoire de l'enfant prodige des échecs a commencé, mythe arthurien de l'après-guerre. »
Quant à Bobby Fischer, américain, « dans le jeu de Bobby quelque chose de plus herculéen et concret : l'instinct de survie, tout simplement. »
Les pions se déplacent dans l'orée d'une confrontation géopolitique, orgueilleuse, primordiale et intime. Ils sont observés, scrutés, pions soumis aux diktats, marionnettes désarticulées, formidablement altières et confondantes.
Un double-jeu (je) au fronton des gloires faussées, pions renversés. Formatés et aguerris, pions du régime franquiste, pion de la guerre froide. L'échiquier, la bataille des intelligences. L'antidote aux désillusions, l'arme égocentrique et immuable.
« Le pion » arborescence, entrelacs. Les fragments tels des avancées, braises brûlantes. Tous en polyphoniques soulèvements, toniques et prises en direct. Ils font trembler l'échiquier historique et remettent d'équerre la réalité. Communistes, Franquistes, militaires, membres de L'ETA, passante, mère, soldat, torturé..., microcosme implacable tiré au cordeau, dont les voix transpercent ce grand livre. Pions assignés à la clandestinité, l'exil, aux pièges tendus par les oppresseurs. Mécanismes implacables où l'homme est un pion, à la vie, à la mort. Indicible.
« Le général sourit. Il sait bien que malgré la théorie aucun pion ne se transformera en dame. »
Chacun, ici, à la puissance de son rôle attribué. La trame est une gageure, un renversement, comme la symbolique première de couverture honorée par Renaud Buénard.
« Réponse de Boris Spassky : Les échecs, c'est comme la vie. Réponse de Bobby Fischer : Les échecs, c'est la vie. »
Ce livre-monde n'est pas une étape. Sa beauté-écorce est un atout. Deux hommes et d'aucuns sur les murailles des règles du jeu, retournement, malice et intuition, survivance.
« Il n'y a que la vie qui nous apprenne à perdre, seule maîtresse à nous enseigner à temps là suprême valeur des parties nulles. Froides et inutiles ; mais placides et analgésiques. »
Que dire de plus respectueux, au plus proche de l'impalpable.
« Un don Quichotte, lance au poing, prêt à en découdre seul et sans aucune aide avec les moulins des échecs. »
Salutaire, indestructible, engagé, symbolique et souverain, le jeu, les batailles rangées et actions, un devoir et une urgence de lecture.
Ce livre est une ode aux résistances, un choc, tel de Florence ou Stendhalien tant sa beauté révèle un livre millénaire. Un témoignage au fronton des gloires nobles et des endurances. Lisez ce livre, offrez-le son pouvoir est immense.
Éditeur et journaliste Paco Cerdà après un premier roman « qui a donné voix aux délaissé-es de la diagonale du vide de la Laponie espagnole dans « Les Quichottes », « Le Pion » a reçu le prestigieux prix Càlamo du meilleur livre publié en Espagne en 2020. Voyez cette chance infinie d'une traduction d'orfèvre par Marielle Leroy. Publié par les majeures éditions La Contre Allée .


Commenter  J’apprécie          60
Roman espagnol primé en 2020 du prestigieux prix Cálamo, voit s'affronter à Stockholm en hiver 1962 les 2 célèbres joueurs d'échec Arturo Promar, l'ex enfant prodige espagnol et le jeune américain excentrique et ambitieux Bobby Fischer. La partie va se dérouler en 77 mouvements les opposant sur l'échiquier. Chacun de ceux ci verra s'intercaler plusieurs épisodes de la vie des différents pions qui se sont opposés aux régimes franquiste ou américain tout au long de cette année, pour des raisons sociales politiques et qui en paieront le prix fort. Véritable mine historique nous permettant de mieux nous approprier le contexte historique de l'époque ainsi que les témoignages de vie des 2 joueurs au fur et à mesure de l'avancée éprouvante de la partie, dans laquelle on rentre,sans même pour autant être initié aux échecs. A lire je recommande!
Commenter  J’apprécie          50
Le Pion de Paco Cerda (La Contre-Allée, août 2022), premier roman d'un journaliste qui nous avait déjà captivés l'an dernier avec une enquête remarquable, Les Quichottes (editions La Contre-Allée), sur « l'Espagne du vide », se présente en 77 chapitres, comme autant de coups – et les vrais coups, si bien que l'on peut, lecteur, si l'on est amateur du grand jeu, se refaire le match !- dans la partie d'échecs qui opposa en 1962 l'espagnol « Arturito » - un diminutif hypocoristique à la mesure de l'amour que ses concitoyens lui portaient - Pomar à l'américain Bobby Fischer, comme une exploration de toutes les manières d' « être pions », bons petits soldats sur l'échiquier du monde, simple pièce de jeu ou chair à canon de guerres qui dépassent leurs acteurs, manipulés et trop souvent perdants...
Arturo Pomar, dont au début du roman, on évoque l'étonnant talent de joueur révélé dès l'enfance, est devenu au fil du temps « l'idole qui a conquis la sympathie de tous » et l'un des meilleurs porte-drapeaux du régime franquiste, grâce à son aura sur la scène internationale du jeu. Mais en face de lui, l'américain, qui n'en est pourtant encore qu'au début de sa carrière, est le plus redoutable des adversaires. Derrière la partie d'échecs, dans un monde où la guerre froide entre dans l'une de ses phases les plus dangereuses et violentes (cette même année 1962, quelques mois après cette partie, se déroulera la crise des Missiles à Cuba), ce sont d'autres conflits, plus politiques, plus meurtriers qui se jouent, d'autres pions que l'on avance, que l'on bouscule… Si l'on évoque les mouvements des « rois », les Franco, Kennedy ou Khrouchtchev, on parle ici, encore beaucoup plus, des obscurs de tous bords, militants de diverses obédiences de gauche ou soldats bornés, phalangistes ou révolutionnaires, américains noirs et pacifistes, indigènes luttant pour la reconnaissance, tous autant qu'ils sont les petites mains, les « pions » plus ou moins conscients du jeu de l'histoire, et chaque coup, chaque chapitre, chaque rencontre – avec Pedro Sanchez Martinez, Gary Powers, Clyde Bellecourt, James Meredith, pour ne citer qu'eux parmi la foule des « pion(ne)s »- est riche d'enseignement. Car, comme il est dit dès la première phrase, « un pion n'est jamais seulement un pion ». Un livre qui rappelle irrésistiblement le poème de Brecht « Questions que se pose un ouvrier qui lit », où le grand Bertold montrait toute l'importance des bras du petit peuple dans l'architecture des civilisations. Un livre passionnant pour que nous tous, les pions, apprenions, au-delà du plaisir de lecture à gagner la partie !
Commenter  J’apprécie          50
Je l'avais acheté à Malaga en octobre et commencé. Puis j'avais dû l'abandonner pour finir mon challenge 2023. El Peón (le pion) n'est pas un roman; c'est un récit qui s'ancre en 1962, année du tournoi international d'échecs opposant, entre autres, Arturo Pomar, grand maître espagnol, ex enfant prodige, ex icône et pion du régime franquiste (le récit nous apprendra pourquoi il n'est plus rien de tout cela) et Bobby Fisher, le jeune prodige américain, futur champion du monde et déjà diva. le Pion raconte leur partie et leurs vies respectives (et déjà c'est passionnant). Mais le Pion raconte aussi la vie d'autres pions. Il faut comprendre "pion" dans les 2 sens du terme: petite pièce insigniffiante, simple soldat, fantassin ou personne manipulée. Toutes les anecdotes se situent en 1962 et éclairent des opposants au franquisme ou au capitalisme américain: ouvriers en grève, maquis, indépendantistes basques, phalangistes (oui aussi), prêtres, communistes, afroaméricains, musulmans, antinucléaires, amérindiens... Tous ces pions qui ont payé leur engagement sur l'échiquier de la prison, de l'exil, de l'isolement, de la calomnie et parfois de la mort. 77 chapitres, calqués sur les 77 coups de la partie Pomar-Fisher. La Guerre froide en toile de fond. Passionnant.
Commenter  J’apprécie          30
Les sacrifiés de l'Histoire, ceux qui, pions, sont manipulés dans un jeu qui les dépasse. À partir de l'affrontement --- Stockholm 1962 --- entre Bobby Fischer et Arturo Pomar, Paco Cerda recrée le monde bipolaire de la guerre froide, celui surtout d'une Espagne franquiste en pleine torturante décomposition idéologique, en pleine coupable ouverture vers le capitalisme. Derrière une structure qui reprend chacun des coups joués lors de cette partie, le pion donne une vision collective à travers une multitude de destins individuels, de biographies renseignées et fait ainsi défiler une époque dans toute son horreur.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30
Il y a l'échiquier sur lequel des pions noirs et blancs s'affrontent, dirigés par les mains des joueurs.
Il y a l'échiquier mondial sur lequel des pions de toutes les couleurs tentent de cohabiter, manipulés par des mains de politiciens, aiguisées par le pouvoir. Échec et Mat et l'Histoire recommence.

19 février 1962, finale du tournoi d'échec de Stockholm, s'affrontent Arturo Pomar un espagnol remarquable par son jeu depuis le plus jeune âge mais aussi un Pion franquiste et Bobby Fischer, américain, qui a lui aussi connu la gloire des échecs très tôt, animé par la volonté d'écraser son adversaire, à l'ego sans borne. Une finale de haute voltige, ils ont tous deux un palmarès impressionnant.

C'est leur partie que Paco Cerda épluche en 77 chapitres qui correspondent au 77 coups de cette finale intense qui durera deux jours. Les chapitres alternent entre la partie et l'Histoire : celle des pions qui ont été martyrs pour leur patrie, ceux qui ont été traqués car opposants à un partie politique en cours, ceux qui ont vécu la gloire puis l'oubli, ceux qui ont fait l'Histoire tout court.

Tout ces pions ont agi en 1962 : Marilyn Monroe et son Mister President, le samedi noir de Rudolf Anderson mort en plein vol le 27/10/62 en train de photographier le sol cubain pour apporter des preuves cachées des bases de missiles nucléaires soviétiques, James Meredith le premier noir inscrit à l'université de Mississipi, Marcos Ana symbole anti franquiste libéré cette fameuse année. Et tant d'autres qui ont composé l'échiquier du monde, « l'échiquier des races », des convictions, de la mort.

La finale Pomar - Fischer se joue en pleine Guerre froide, l'Espagne versus les Etats-Unis et la liste des liens fortuits entre ces deux événements est longue. Tout cela est consigné dans ce livre fou, dense, débordant d'informations qui retrace l'Histoire et permet de la graver pour ceux qui ont été décisifs mais oubliés ensuite. le tout enrobé par une écriture lustrée qui se mérite. Dingue !

« Roi, dame, tour, cavalier et fou. Chacún peut revenir sur ses déplacements : rebrousser chemin, retourner à la source, rectifier. Seul le pion est condamné à la marche en avant et c'est irréversible.
Seul le pion ne peut faire machine arrière. »
Commenter  J’apprécie          20
Si les chapitres concernant les joueurs d'échecs Pomar et Fischer m'ont tout de suite accroché, je ne peux pas en dire autant avec les autres courtes histoires intercalées. Un fond historique riche, des personnages oubliés de l'histoire, des "pions" dont les destins tragiques sont intéressants mais là répétition des ces chapitres m'a vite fait décrocher. L'intérêt de ce livre n'est pas réellement l'histoire d'une partie légendaire d'échecs. Je n'étais pas venu lire un roman militant qui remue les tripes et le cerveau, tant pis pour moi !
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (161) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}