« Il était toujours là, le petit arbre. Ne se doutant pas de l'épée qui se balançait au-dessus de sa fragile tête. J'ai sorti la pelle de mon sac à dos et j'ai commencé à creuser. Je devais le sortir de là. »
Son jeu préféré, c'était de se rouler dans l'herbe avec son meilleur copain. Cabrioles le lundi, saute-mouton le mercredi et roues le dimanche.
Moi, j'ai un meilleur copain. Mais pas l'herbe qui va avec. Maintenant, à la place, on a des routes, des murs et tout plein de trucs laids.
En fait, il en reste un tout petit peu. Il faut marcher beaucoup, pour y arriver. Parfois, j'y vais en vélo, c'est plus rapide.Je ne peux pas me rouler dedans. Ni marcher dessus, les pieds nus.
Je peux juste compter les brins d'herbe. 1.2.3.4....13. Il n'es reste plus que 13. La semaine dernière, il en restait 17.