J'avais adoré Graou, des deux mêmes auteurs, mais Un bout de mer m'a déroutée. Cela tient sans doute au fait que je n'ai pas « lu » correctement le dessin de la première double-page : je n'ai pas vu tout de suite que cette forme remplie de dessins géométriques était dotée d'un bras qui tenait l'enfant… J'avoue être restée perplexe aussi en découvrant les motifs géométriques de la double page du centre du livre ; je n'ai pas réussi à en comprendre la symbolique.
Ces bémols posés, une fois tempérée cette petite déception, j'ai pris le temps d'apprécier cet album empli de poésie, qui touche subtilement à des sujets graves : apprécier ce que l'on a, voir approcher la mort avec sérénité, se préparer à partir sans regret. La relation entre l'enfant et l'arrière-grand-mère se révèle touchante. le petit garçon est prêt à marcher quatre jours entiers dans le désert en portant son petit seau qu'il veut aller remplir d'eau de mer : ce sera sa façon à lui de faire profiter de la beauté de la mer à sa grand-grand-mère qui ne l'a jamais vue. Leurs retrouvailles et ce qu'il rapporte les combleront de bonheur tous les deux. J'avoue que j'ai hâte de voir les réactions des CE1.
Prix des Incorruptibles 2019-2020, sélection CE1
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Ali demande à sa grand-mère si elle a réalisé tous ses rêves. Oui, tous sauf un : voir la mer. le petit garçon ne peut pas l'emmener directement, il va donc marcher jusqu'à la mer depuis le désert où il habite pour ramener de l'eau salée à sa grand-mère. La thématique de l'histoire est originale, les dessins simples. Pas de suspense, juste de la tendresse.
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