La vérité, c'est que, les vers de Hugo, comme tous les vers du monde, sont avant tout des mots et que ce sont ces mots qui parviennent à l'esprit de l'aveugle et y déterminent une réaction particulière dans laquelle le rôle de la sensation est minime et lointain.
Le fait est caractéristique : l'absence d'un sens, n'amène pas une notable lacune dans l'expression littéraire; la perte de toute une catégorie de sensations n'entraîne pas un vide apparent dans le langage.