Daevabad, tome 3 : L'Empire d'or

J'ai terminé ce beau pavé et je me rends compte que je ne sais pas trop quoi dire dessus (j'ai même tardé à poster cet avis)... ce qui est certain, c'est que ce troisième tome n'est pas mon préféré de la trilogie.

En bref, il y avait selon moi beaucoup trop de longueurs ici, qui ont accentué mon ennui. Il m'a fallu attendre, au moins, la moitié du roman afin de rentrer dedans. Plus j'avançais et plus je me demandais comment ça allait se terminer... me faisant douter d'une conclusion satisfaisante. Finalement, cette dernière l'était, même si l'intégralité ne m'a pas forcément convaincue : certains rebondissements ne m'ont fait ni chaud ni froid (principalement l'aide des péris, j'avoue ne pas avoir trop compris, ça tombait comme un cheveu sur la soupe selon moi...) mais au contraire, certaines révélations étaient les bienvenues. J'ai donc - comme dit plus haut - plutôt apprécié la fin et j'ai même été émue par une scène en particulier. À noter : j'aurais souhaité plus de pages à l'épilogue... car malgré les centaines de pages de ce tome 3, la dernière phrase a tout de même réussi à me frustrer ^^'.

Dans l'ensemble, « Daevabad » est loin d'être une saga mauvaise ! Au contraire. Ne vous fiez pas à mes ''seulement 3 étoiles '', mes attentes étaient hautes. Certes, cette dernière ne m'a pas entièrement impactée, ses personnages ne m'ont pas complétement touchés, mais, sa densité et sa complexité en font une série à mon sens complète. La lenteur et certaines répétitions sont cependant de gros bémols... ce qui m'a grandement essoufflée au bout d'un moment. Je regrette également que ça soit écrit à la troisième personne, je suis persuadée que cela m'a tenu à l'écart de beaucoup d'émotions et d'attachement pour les persos. En parlant des personnages : un en particulier ne m'a pas plu du tout et de ce fait, j'avais du mal à lire son point de vue (Dara). A contrario, un autre protagoniste m'a plus marqué que les autres : sa fermeté dans ses convictions, mais aussi sa sensibilité, et son ''évolution'' tout du long ont fini de me convaincre (Ali). À ne pas oublier un point important selon moi, c'est cette nuance, ce monde gris, le fait qu'il n'y ait pas vraiment de ''méchants'' ni de ''gentils''... entre guillemets. Certaines choses sont d'ailleurs totalement le reflet de notre réalité.

Vous l'aurez sans doute compris (ou pas) avec cet avis fouilli, ce n'est pas le coup de coeur espéré pour cette série. Cependant, je me laisse le temps de souffler avant de lire le tome 3.5 : « le fleuve d'argent ». Car malgré tout, je me suis surprise à vouloir retourner à la fameuse Cité de Laiton :-).

Après avoir terminé le tome 2 de la trilogie Daevabad il y a quelques mois, je n'avais plus qu'une envie : découvrir quelle serait la conclusion !

Une fois de plus, on suit les points de vue de Dara à Daevabad, Nahri et Ali au Caire puis à Ta Ntry, permettant ainsi d'avoir une vision plus large des évènements !

Je ne pensais pas que ce serait encore possible mais l'univers continue de s'approfondir. En effet, par exemple, les péris sont davantage développés alors que je les trouvais trop survolé dans le tome 1. On découvre également Ta Ntry qui n'était qu'évoqué jusqu'ici. Des points qui apportent un vrai plus à l'ensemble !
De plus, l'autrice a su trouver un juste équilibre concernant l'intrigue. Celle-ci est bien construite et nous propose de nombreuses révélations qui viennent rythmer la fin du roman au même titre que l'action !

Par ailleurs, j'aime beaucoup la façon dont l'autrice a su creuser et nuancer ses personnages ! Elle nous démontre que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Les personnages se contentent de prendre des décisions et d'en assumer les conséquences !
Dara est l'un des exemples parfaits d'ailleurs. Il m'a fait de la peine ici car la violence n'a pas fini de le poursuivre ! Il tentent de faire les choix qui lui paraissent les meilleurs avec les cartes dont il dispose. Toutefois, même lorsqu'il essaie, il continue d'être l'instrument des autres...
En parallèle, j'ai fortement apprécié Nahri et Ali car ils sont toujours égaux à eux-même. Ils ont des caractères très différents et c'est ce qui fait leur complémentarité. Chacun apprend de l'autre et vient évoluer !
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