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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré le sang de la cité de Guillaume Chamanadjian. Peut-être parce que j'avais déjà eu un pied dans l'univers de la Tour de Garde avec le premier tome de la Capitale du Nord, mais j'ai trouvé l'immersion dans la cité sudiste beaucoup plus facile. le héros est moins froid que notre chère Amalia, il faut dire ; on s'y attache de fait plus naturellement. Et quel bonheur de voir les nombreux clins d'oeil et références entre les deux capitales ! Cette idée d'écrire une saga à quatre mains est décidément une réussite. Il me tarde de lire la suite (qui m'attend au pied du Sapin) !
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Aujourd'hui je vous retrouve pour le sang de la cité, écrit par Guillaume Chamanadjian. Un premier roman pour cet auteur et une vraie réussite !

Je commence avec la plume de l'auteur, que j'ai vraiment adorée. C'était fluide, c'était beau, c'était parfois complexe, bref le cocktail parfait ! Quoique, y'a juste un mini riquiqui détail qui me chiffonne… : POURQUOI LES CHAPITRES SONT AUSSI LONGS !!!! Bon, j'avoue, ça m'a pas teeellement dérangé vu que je l'ai lu assez rapidement, en faisant des longues séances de lecture MAIS tu fais quoi quand tu dois faire pipi et que t'attends la fin du chapitre, pour découvrir qu'il reste encore 27 pages avant la délivrance ? (vous avez 3h).

Je ne me suis pas particulièrement attachée au protagoniste mais je l'apprécie bien, même s'il est un peu naïf parfois (c'est touchant) et qu'il se laisse fort porter par les évènements. Par contre j'aime pas comment il traite sa soeur, je crois qu'il doit encore en apprendre un peu sur les femmes le petit chou.

Pour moi, le vrai point fort du roman, c'est son univers ultra riche et travaillé et son ambiance mystique, son rythme, sa poésie et sa dualité. Je m'explique pour ce dernier point, en essayant de pas vous spoiler (mais c'est écrit dans le résumé donc alz) : la Cité est très chaotique et vivante, et notre héros découvre une cité miroir qui est tout l'inverse, calme et froide. Ça parait simple dit comme ça, mais ce contraste est tellement bien mis en valeur par l'auteur que ça m'a marqué.

Bref, une lecture fort agréable, avec une ambiance très bien travaillée et dans un univers fantasy très développé. J'adore !
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Le Sang de la Cité est le premier tome de la trilogie Capitale du Sud de Guillaume Chamanadjian. Cette trilogie fait partie d'un projet à quatre mains portant le nom La tour de garde avec la trilogie Capitale du Nord de Claire Duvivier.

Le début de ce roman nous plonge directement dans l'action et de nombreux noms de clans, de lieux et de personnages sont mentionnés et à assimiler rapidement. Ce n'est qu'au fur et à mesure de la lecture que le lecteur comprendra l'ampleur des enjeux politiques et financiers qui alimentent la cité de Gemina. On découvre les traditions et légendes de la Cité mais aussi les jeux de pouvoir, complots et luttes intestines qui se jouent entre les grandes familles et clans aux noms animaliers qui sont aux commandes de la Cité. L'intrigue est bien construite, dense et devient vite addictive.

Notre protagoniste est Nox, un jeune commis au passé obscur, on suit ses allées et venues dans la Cité ainsi que ses rencontres avec plusieurs personnages aux statuts variés (ducs, vendeurs, clients) le lecteur est témoin de ses nombreux questionnements, hésitations et réflexions dans des moments très introspectifs. Nox est naïf mais il apprend vite en découvrant les engrenages du monde qui l'entoure et qu'il n'imaginait pas. Bien malgré lui, il va gravir les échelons sociaux et se retrouver au coeur des luttes entre les clans. Nox est un jeune homme attachant dont j'ai aimé l'évolution au cour de cette quête initiatique. Daphné, sa soeur, est un personnage mystérieux et complexe. J'avoue que j'aurais beaucoup aimé qu'elle soit plus présente car dès son introduction elle m'a interpellée et j'avais envie d'en savoir plus à son sujet.

Gemina, la Cité, est colorée, bruyante et plein de chaleur. Elle prend vie sous la plume de l'auteur et l'immersion est totale. L'écriture permet de bien la visualiser et nous immerge dans cette atmosphère méditerranéenne en mettant en avant les goûts, odeurs et bruits. L'auteur vient faire réagir tous les sens du lecteur en même temps que ceux de Nox. le roman est assez contemplatif mais il est également très intense dans certaines de ses descriptions détaillées sur la nourriture, le vin, le jeu de la tour de garde, la poésie ou encore l'architecture de la Cité. La plume de Guillaume Chamanadjian, poétique et élégante, m'a conquise et transportée dans cet univers plein de charme.

La magie y est très mystérieuse et intrigante, discrète également car on en sait très peu à son sujet. Il est question des pouvoirs des bâtisseurs du clan de la Recluse et bien sûr de la ville alternative, quasi-miroir de Gemina en bien plus sombre et dangereuse dans laquelle Nox se retrouve par accident. Je ne doute pas que les prochains tomes donneront plus de clés de compréhension sur la magie qui alimente cet univers.

Les derniers chapitres sont vraiment haletants. L'intrigue, plutôt contemplative au début et avec un rythme lent et posé, bascule dans le chaos le plus total pour un final explosif. le Sang de la Cité est une vraie petite pépite, de très grande qualité pour un premier roman ! Il me tarde de lire la suite (qui vient de sortir !) pour découvrir la suite des aventures de Nox.
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..
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Nous suivons ici les aventures de Nox, un jeune épicier travaillant dans la cité de Gémina, une cité du Sud avec son ambiance et ses habitants hauts en couleur. C'est une grande ville constituée de plusieurs duchés portant tous des noms d'animaux, Nox l'arpente sans arrêts afin de livrer des colis aux clients de l'épicerie Saint-Vivant et en connait donc tous les recoins. A travers le crapahutage de Nox nous découvrons la ville, son ambiance typique, ses senteurs et ses plaisirs gastronomiques.
Par hasard, Nox acquiert un livre de poésie qui raconte l'origine de la cité et très vite, il se rend compte que le poème et sa propre histoire correspondent de façon intrigante. Grâce à ce texte, Nox va redécouvrir sa ville d'une toute autre manière. Je ne vous en dis pas plus afin de ne pas gâcher la découverte mais j'ai beaucoup apprécié cette petite touche de magie et de suspens !

C'est donc un très bon roman où j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Nox; c'est un personnage intelligent curieux et attachant. Découvrir son passé, les étonnantes découvertes qu'il peut faire et les intrigues politiques auxquels il est mêlé ont été un véritable plaisir.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman de fantasy française. La plume de l'auteur est très agréable et il prend le temps de dérouler son histoire afin que le lecteur puisse profiter de chaque instant de sa lecture.
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« le Sang de la Cité » lance le début d'une grande aventure littéraire de Fantasy française : « LA TOUR DE GARDE », une grande saga qui se verra écrite par « Guillaume Chamanadjian » puis par « Claire Duvivier » et sera composée de 6 romans (3 pour chaque auteur) développant une intrigue sur deux cités différentes avec entre les deux une menace : « La tour de garde ». Plus la saga avancera, plus les intrigues se mêleront.

Revenons-en au premier volume « le sang de cité ».
Je vous le dis tout de suite, c'est ma meilleure lecture depuis le début de l'année, ce roman m'a happé et subjugué de par son style, sa richesse, son intrigue surprenante, ses personnages, son ambiance.


Tout d'abord, l'écriture, elle est très dynamique, fluide, et prenante, malgré de longs chapitres d'une quarantaine de pages chacun, je n'ai pas senti les pages défiler.


Les lieux sont très bien détaillés (et agrémentés d'un plan très utile) qui donne l'impression d'y être, j'ai pu me projeter très facilement dans cette ambiance de « marché » géant, constitué de « maisons » avec chacunes leur bannière, et défendant chacune leurs intérêts économiques.


D'une alliance à une trahison il n'y a qu'un pas, et chacun devra jouer de diplomatie ou de force pour imposer sa vision de la cité, en l'occurrence « Gemina ».


Nous vivons littéralement les pages auprès de « Nox », le commis d'épicerie, qui bien malgré lui va prendre de l'importance au sein de sa « maison », et va devoir être sur ses gardes et ne faire confiance à personne.


Grand joueur amateur du jeu de plateau de « La tour de garde », il aime pourtant se faire des amis(ies) et est bon vivant. Il connaît chaque recoin de son quartier de la cité par coeur et va basculer dans un monde violent fait de peur, de fantastique et de politique, il va devoir apprendre à se battre. Les autres personnages sont tout aussi intéressants et servent formidablement l'histoire.


Je sors de ma lecture vraiment impressionné par ces 400 pages, et n'ai qu'une envie, lire le prochain roman de la saga.
Lien : https://unbouquinsinonrien.f..
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« Une pièce d'argent pour un conte en or. »
C'est de cette manière que Guillaume Chamanadjian commence tout simplement son roman. Il est rare qu'un auteur obtienne la pleine attention de son lecteur dès la première phrase, mais elle est pour ainsi dire très joliment formulée. Elle est d'une grande simplicité, d'une efficacité redoutable, et elle obsède la liseuse que je suis depuis maintenant plus de six mois…
Vingt euros pour un roman en or. C'est de cette manière que je décide lors de commencer plus sérieusement ma critique. Elles ne sont pas encore nombreuses à mon compteur parce qu'honnêtement je suis peu souvent satisfaite de ce que j'écris et ai peu l'impression de rendre hommage à mes lectures qui elles sont très nombreuses ! Cependant, je retente ma chance aujourd'hui afin de vous rédiger une critique élogieuse sur ce merveilleux roman.
Le moins que je puisse dire est que je ne cache pas mon enthousiasme à propos de ce livre. Livre que je m'étais empressée d'acheter en librairie à sa sortie car très ravie à l'idée d'une grande saga de fantasy 100% française. Il faut l'avouer la fantasy est surtout un genre de prédilection de la littérature anglosaxonne. N'hésitez d'ailleurs pas à me dire ce que vous en pensez.
Et mon enthousiasme n'en est que plus grande depuis que je l'ai effectivement lu : ce fut un très très gros coup de coeur. (NB : La répétition de l'adverbe très est volontaire de ma part afin de faire justice à mon ressenti.)

Je ne vous résumerai pas l'histoire parce qu'après tout certains de mes collègues babelionautes le font déjà très mais je vous met là un extrait de ce que dit l'auteur lui-même dans une interview pour le Point et vous verrai que je ne pourrai pas mieux présenter le roman et de façon aussi succincte qui plus est :
« C'est un roman d'aventures avec de vrais enjeux narratifs qui se situe dans une mégalopole gigantesque et surpeuplée où toutes les classes sociales se croisent et interagissent sans cesse. Une menace, un peu fantastique, fait monter la pression dans cette grande ville qui est perturbée par des petits grains de sable symbolisés par des guerres entre clans. Noxe, notre innocent et naïf héros, sautille au milieu de tout ça. Ce simple commis d'épicerie se voit embarqué dans une aventure qui le mettra, forcément, à rude épreuve… » (Source : https://www.lepoint.fr/pop-culture/avec-la-tour-de-garde-une-grande-saga-de-fantasy-francaise-est-en-train-de-naitre-09-04-2021-2421436_2920.php)
Au-delà de l'intrigue et sous-intrigues qui font indéniablement de ce livre un page-turner, le Sang de la Cité possède tous les ingrédients pour un roman d'aventures et de fantasy prometteur : 1) un univers parfaitement construit avec sa propre carte (point important dont je déplorais malheureusement l'existence dans une récente critique des Dames sans cavaliers, tome 1 : Veuves guerrières , un roman de fantasy politique 100% français lui aussi), ; 2) un panel de personnages divers et variés qui apportent tous leur intérêt à l'intrigue et qui nous sont d'ailleurs brièvement présentés dans un Dramatis personae ; 3) des éléments classiques et traditionnels de la fantasy mais un système de narration intelligente et originale qui est fondée sur les sens du lecteur et du narrateur ; 4) une plume élégante.
Tant que j'y suis je tenais à préciser que les référence à la capitale du Nord dont est chargée Claire Duvivier sont d'ailleurs subtiles et bien menées (qu'est-ce qui ne l'est pas d'ailleurs ?). Aussi, frustrée d'attendre jusqu'à avril 2022 pour découvrir la suite des aventures de Nox, il ne me restait plus qu'à me jeter sur Les citadins de demain, sorti en octobre 2021… Que je refermais tous juste quand je vous écrivis cette critique… (NB2 : l'utilisation du passé simple est un clin d'oeil à Capitale du Nord, tome 1 : Citadins de demain .)





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Autant l'annoncer de suite : la lecture du 1er tome du Sang de la Cité a été un gros, gros coup de coeur !

Il m'a fallu dépasser le prologue pour me laisser emporter par le rythme de la Cité : superbement écrites, les premières pages renvoient aux légendes contées, expliquant les origines du clan de la Caouane et du duc Servaint. Au terme d'une lutte acharnée et meurtrière, le clan s'empare du Moineau-du-Fou, symbole du pouvoir du Souffleur. Dans ses sous-sols, plongés dans le noir, sont découverts deux enfants crottés et sauvages. Ils deviendront Daphné, belle jeune fille au coeur fait de ronces (une façon poétique de décrire son goût pour la violence et sa volonté de nuire). Et Nox, narrateur de cette histoire, commis du meilleur épicier de la Cité, et fort dévoué à la Caouane. Ces premières pages essentielles m'ont d'abord désarçonnée, d'autant plus que les batailles dans les romans et moi, ça fait deux, voire plus. Mais après avoir lu le roman je les ai relues et compris à quel point elles s'intégraient subtilement au récit et introduisaient la poésie et le rythme du chant de la Cité.

Le Sang de la Cité, c'est d'abord un projet merveilleusement fou : celui d'allier l'histoire de deux villes, les Capitales du Nord et du Sud, dans des récits parallèles s'étalant chacun sur plusieurs tomes. Un objectif ambitieux… mais après avoir lu ce premier tome, on ne peut que soupirer de soulagement en se disant qu'on est loin d'avoir quitté Nox et les fascinantes Cités.

Dans Capitale du Sud, Tome 1, Guillaume Chamanadjian nous plonge dans un univers d'inspiration moyenâgeuse (du moins je l'ai ressenti comme tel), au sein d'une ville chaude. Avec Nox, nous parcourons des ruelles qui se transforment en dédales, dont les issues sont parfois murées par la Recluse. Grimpons sur les toits, sautons par dessus les bâtisses pour aller d'un quartier de la ville à l'autre. Goûtons le sang et le vin. Une ville régie par des clans aux noms d'animaux, qui gèrent leur quartier, avec des intérêts commerciaux divers. La Caouane, le clan de Nox, règne sur le port. Entre les clans et leurs ducs et duchesses, des alliances se mettent en place, des inimitiés éclatent, des conflits menacent. Lorsque le duc Servaint décide de creuser un canal reliant le sud de la ville au nord, il se fait de nombreux ennemis au sein des clans du Massif, qui ont jusqu'ici servi d'intermédiaires entre les deux parties de la ville, et ainsi, bati leur richesse. Ce premier tome s'intéresse au projet de Servaint, à son déploiement, aux stratégies politiques et aux complots qu'il rend nécessaires. Dans ce contexte, Nox va devenir un précieux allié du duc, car il connaît la ville comme sa poche. Mais il craint pour un olivier millénaire qui se dresse sur le parcours du canal, et qui pourrait être une figure légendaire de la ville. Et, au gré de ses pérégrinations, il va pénétrer dans un monde glaçant où rode une brume assassine, le Nihilo.

Voilà un roman passionnant, qu'on lit en apnée, de plus en plus fasciné au fur et à mesure que l'on s'attache aux personnages et que l'on partage les enjeux qui sont les leurs. L'ambiance de la ville est parfaitement restituée, entre le brouhaha persistant, les odeurs des mets savoureux, la chaleur, l'animation permanente dans les rues et les débordements. Et moi qui trouve les histoires de guerre et de combats soporifiques, je me suis passionnée pour les scènes violentes où tout l'avenir de la Cité se joue, et où des personnages appréciés risquent leur vie. C'est à grand regret que j'ai tourné la dernière page. Vous l'aurez compris, je ne peux que vous conseiller de découvrir à votre tour la Capitale du Sud.
Lien : http://www.myloubook.com/202..
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Premier tome d'une saga à quatre mains et premier roman, « le sang de la cité » est surprenant, rebondissant et foisonnant. La cité en question, Gemina, est millénaire et protège, de sa double enceinte, sa gastronomie, sa poésie, sa cinquantaine de duchés, ses légendes, ses intrigues politiques, ses amateurs de « Tour de garde », son port, ... et Nox, de son nom complet Nohamux. Simple commis d'épicerie « qui se pique de poésie », celui-ci est amoureux de sa cité, qui le lui rend bien. Enfin, c'est ce qu'il pensait avant d'être pris dans les machinations de son duc. de là, sa dextérité de livreur lui servira à échapper aux tentatives d'assassinat; son esprit vif, à désamorcer des conflits; et sa passion pour « le chant de la cité », à s'évader de ce plan parallèle obscur à la brume meurtrière ...
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Voilà un roman qui a été une merveilleuse surprise pour moi. En effet, je n'en avais pas spécialement entendu parler avant d'être happée par l'esthétique de sa couverture, puis d'être conquise par sa 4e de couverture intrigante alors que j'étais entrée dans la librairie pour un tout autre livre, mais je l'ai tout simplement adoré et j'attends impatiemment la suite !

« le sang de la cité » est le premier tome d'une double trilogie à deux mains : trois tomes sur la cité du sud, écrits par Guillaume Chamanadjian et trois tomes sur la cité du nord, sous la plume de Claire Duvivier. Et je peux vous dire que vous serez ravi(e)s de savoir que ces tomes arrivent une fois que vous aurez dévoré le premier!

On découvre ici la Cité, une mégalopole dense aux accents méditerranéens et médiévaux, protégée par deux murailles immenses et constituée d'un dédale de rues appartenant à de multiples duchés. Dès les premières pages, on est plongé dans ce monde grouillant de vie à travers les yeux de Nox, un jeune commis d'épicerie qui parcourt les rues et les toits au fil de ses livraisons de vin et d'autres denrées qui mettent l'eau à la bouche. Suite à une rencontre pour le moins animée avec un autre clan, il reçoit un ancien recueil de poèmes dont l'un des textes qui raconte l'origine de la Cité et ne ressemble à aucune autre version de cette histoire. Nox décide alors d'investiguer sur celui-ci, ce qui l'amène a découvrir une étrange ville miroir de la sienne, mais complètement vide…ou presque. Il cherche à en savoir plus, mais il est malgré lui emporté dans des combines politiques d'envergure qui vont complètement changer son destin.

La richesse et la beauté de cet univers, tout comme celles du style d'écriture, sont difficiles à décrire en quelques mots. On y trouve un beau phrasé et une très belle sensibilité poétique, mais on est aussi au coeur d'une épopée pleine de rebondissements et d'humour, constituée d'une intrigue complexe avec juste ce qu'il faut de fantasy. On s'attache par ailleurs très vite à Nox et à son ami Symètre, qui, comme les autres personnages, présentent de nombreuses facettes.

Un premier roman à ne pas manquer !
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Je ne crois pas en l âme soeur mais je crois en l âme livre. le Sang de la cité en fait partie. J ai été transportée dès les premières phases, je n avais plus ressenti ça depuis la Passe-Mirroir. L'univers est à la fois cohérent et enivrant, les personnages sont attachants, l intrigue est excellente, mais il y a quelque chose en plus, une vague qui vous entraîne... et bon dieu il aura fallut attendre un auteur français pour que la bonne nourriture et le bon vin aient enfin une place de choix dans un roman fantasy ! Merci à Guillaume Chamanadjian pour cet excellent cru !
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