Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

Ce livre est le premier tome d'une double trilogie : Capitale du Sud de Guillaume Chamanadjian et Capitale du Nord de Claire Duvivier. L'histoire se déroule à Gemina, une cité dont le pouvoir est divisé entre grandes maisons qui règnent chacune sur un territoire. Chaque duché défend ses intérêts, créé des alliances et trahit d'autres maisons. Il règne dans le livre, une grande manigance politique que l'on découvre petit à petit en suivant Nox, un commis d'épicerie qui parcourt la ville pour livrer des produits. le jeune Nox fait partie de la maison de la Caouane et s'intéresse aux légendes de la ville. Petit à petit, le mystique et la magie s'immisce dans le récit ; même si on ne comprend pas tout, l'intrigue est complexe, cela laisse de belles perspectives pour les tomes suivants. La Cité est un personnage à part entière, presque vivante. L'ambiance de cette ville du sud avec son port, ses ruelles et les maisons aux toits de tuiles est très agréable. J'ai beaucoup aimé découvrir la ville grâce à Nox, j'ai eu l'impression de partager une fougasse entourée de ses amis, d'avoir peur des brigands dans les ruelles de nuit. Ce livre est une superbe découverte et j'ai hâte de me plonger dans les tomes suivants. Je vais alterner entre la série du sud et du nord, le prochain sera donc Capitale du Nord.

"Le sang de la cité" est le premier tome de la trilogie "Capitale du Sud" et qui fera partie, avec la trilogie "Capitale du Nord", la saga "La Tour du Garde".
Une saga écrite par 2 auteurs, Guillaume Chamanadjian pour "Capitale du Sud" et Claire Duvivier pour "Capitale du Nord".

Dans ce premier Tome on découvre Gémina, une cité "état" dont le pouvoir est partager par différentes Familles. Et on commence l'histoire par un prologue où on se retrouve à la fin d'un assaut et on découvre 2 enfants enfermés dans une prison souterraine.
Des années plus tard on retrouve ces 2 enfants, qui sont devenu des pupilles de l'état, et principalement le garçon Nox.
Celui-ci passe sa vie entre le Moineau-du-Fou, chef lieu du clan de la Couane, et St Vivant un établissement du genre épicerie où on trouve les meilleurs choses de la cité et surtout le bon vin.
Nox travail pour cette établissement pour des livraisons et autre petite affaires.
Mais sa vie va devenir beaucoup plus compliqué quand le duc va décider de construire un canal afin de relier la cité du Nord à celle du Sud et qui décide de faire grandement participer Nox pour sa très grande connaissance de la ville.

J'ai adoré découvrir les moindre recoin de la ville avec Nox. Il connaît touts les raccourcis, quitte à sauter par dessus les murs ou escalader les toits. On découvre toute les spécialités culinaires locales y compris un très bon vin intra-muros.
Il se passe énormément de choses dans ce premier tome, entre les intrigues politiques, les secrets et cette mystérieuse mélodie de la cité qui le fait fait basculer dans une cité parallèle très inquiétante.
Les personnages sont très intéressants aussi avec leur qualité et leur faiblesse.
Un roman très rythmé où il n'y a pas de place pour l'ennuie.

Un coup de coeur pour moi pour ce premier tome.
Félicitations à l'auteur pour un premier roman c'est une vrai réussite.

Le Sang de la cité est un roman de Fantasy de Guillaume Chamanadjian qui inaugure le cycle de la Tour de garde, composé de deux trilogies, Capitale du Sud et Capitale du Nord, écrite par Claire Duvivier.
Ce premier volume de Capitale du Sud présente la Cité de Gemina, à travers le regard de Nohamux, dit Nox, un jeune homme sauvé plus jeune par le duc Servaint de la Caouane, pour lequel il travaille. Les courses d'épicier et l'apprentissage de Nox comme négociateur, c'est-à-dire comme rhéteur et assassin permettent d'observer l'étendue de la mégalopole décrite par l'auteur et sa culture portée sur les arts et les lettres, le jeu de la tour de garde, la bonne chair, mais aussi les conflits politiques qui l'agitent.
J'ai beaucoup apprécié les descriptions pittoresques de Gemina, ainsi que les personnages de Nox et Servaint. Je vous recommande vivement ce roman, et j'ai hâte de découvrir la suite du cycle de la Tour de Garde !
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Ce premier tome de la trilogie Capitale du sud est une formidable réussite ! Bien que de facture plutôt classique dans le genre de la fantasy, c'est une entrée dans l'univers aussi passionnante qu'immersive. Les descriptions de la ville sous le regard de Nox sont un vrai régal et l'intrigue, sous tension, m'a captivé du début à la fin. Vivement la suite !

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Voilà donc le premier tome de la Tour de garde, série en six tomes, composée de deux trilogies – Capital du Sud de Guillaume Chamanadjian et Capital du Nord de Claire Duvivier. Un projet qui s'étalera sur trois ans, à raison d'un tome de chaque trilogie par an (le premier tome de Capital du Nord est prévu pour octobre 2021). le Sang de la cité remplit à 100% ses objectifs : convaincre de la nécessité de se lancer dans cette ambitieuse saga. Guillaume Chamanadjian arrive à reproduire le petit miracle déjà réalisé par Claire Duvivier l'année dernière avec Un long voyage : proposer de la fantasy qui, après avoir digéré toutes ses références, impose un univers unique, avec une approche et un ton spécifique. Il y a ici une générosité et une spontanéité qui permet à chaque scène de sonner juste. La violence, l'humour, les sentiments ne sont jamais vains ou inutiles. le livre ne cherche pas à cocher les cases du genre, préférant se laisser strictement porter par sa narration. Chamanadjian travaille beaucoup sur les sens – le goût, l'ouïe, la vue, l'odorat – pour nous faire ressentir l'ambiance de la cité. le parcours initiatique du jeune Nox, la présentation des enjeux politiques et des rivalités entre les familles, ainsi que l'incursion du surnaturel s'imbriquent sans faux pas. le style de Chamanadjian répond parfaitement à celui de Duvivier. Malgré quelques légères différences – le premier favorise peut-être plus l'action, tandis que la seconde s'attarde plus sur les moments introspectifs –, le Sang de la cité laisse déjà envisager une saga à quatre mains d'une rare cohérence.

Gros coup de coeur pour ce roman fantasy qu'on a du mal à poser tant il y a de rebondissements.
Nous découvrons dans ce premier tome Gemina la cité du sud, port de commerce florissant où le vin coule à flot… La maison de Caouane détient le pouvoir mais d'autres clans sont sur le qui-vive. La folie plane. Un équilibre fragile.
Des travaux viennent encore plus mettre en péril cet équilibre entre les gens du peuple et les nobles. Des secrets refont surface. La ville bouillonne.
En contrepoint on a le jeu de la Tour de Garde où sur un plateau évoluent des figurines représentant tout ce petit monde.
Les secrets de famille, les légendes tout semble se mêler et s'emmêler. La magie n'est pas loin.
Nohamux, dit Nox, le narrateur a un rôle ambigu dans la vie de la cité. Il cherche à comprendre qui il est. On va suivre quatre jeunes gens qui représentent l'avenir. Des liens d'amitié vont se nouer entre certains. Mais il y a tant de non-dits et de guerre de pouvoir qu'il leur est difficile de faire leur apprentissage. Face à eux des adultes avec tout leur passif.Tout à coup tout semble s'accélérer.
On s'attache à certains personnages et on va les suivre dans leur drames...
La suite dans le prochain épisode.
J'ai hâte de découvrir la trilogie de Claire Duvivier qui sort en octobre. C'est l'âtre pendant de cette trilogie... echo/miroir/croisements ?

En bref, un premier tome fantasy qui pose les bases et surprend le lecteur ! Tous les ingrédients sont là pour plonger directement dans cet univers aux différents éléments originaux.

Je suis encore novice en fantasy, j'apprécie donc les sagas qui restent accessibles. C'est le cas ici pour ce premier tome très fluide et plutôt classique dans la mise en place et le déroulement de l'intrigue : on retrouve le héros et sa quête, les complots et les jeux de pouvoir ainsi qu'une ambiance médiévale dépaysante.

Néanmoins, Guillaume Chamanadjian sait apporter sa touche personnelle grâce à certains points qui changent de ce que j'ai pu lire précédemment. Tout d'abord, l'auteur nous initie à l'oenologie et au commerce viticole : c'est assez surprenant, suffisamment développé pour être intéressant sans que cela ne plombe non plus le récit. Les relations entre les personnages sont également bien construites : amitiés, amours naissants et relations hiérarchiques s'entremêlent pour tisser un monde crédible, vivant et dynamique.

Le côté magique est plutôt discret dans ce premier tome même si l'on sent qu'il va prendre une place très importante par la suite. C'est encore un aspect que j'ai beaucoup aimé, que l'on découvre en même temps que le personnage principal et qui semble très prometteur.

Je suis très curieuse de lire la suite et de voir où les rebondissements du dénouement vont nous emmener.
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La Tour de garde, saga de fantasy en six volumes et écrite à quatre mains, s'achèvera officiellement en octobre avec L'armée fantoche de Claire Duvivier. Il était donc plus que temps qu'à l'occasion d'une lecture commune, je me penche sur le début de cette série. Et voici comment le Sang de la Cité (sous-titré Capitale du Sud tome 1) est arrivé entre mes mains.
Nous sommes ici à Gemina, une ville fortifiée portuaire, dont les différents quartiers sont régis par des clans aux noms d'animaux aux intérêts contradictoires et dont les alliances et querelles rythment la vie de la cité. Dans celle-ci, nous suivons Nox, un adolescent qui est à la fois commis d'épicerie (la version locale du livreur Deliveroo ou Uber Eats) et orphelin protégé par Servaint, le puissant duc de la Caouanne. Quand ce dernier se met en tête de creuser un canal pour relier le Sud de la ville au Nord, il va avoir besoin des connaissances de Nox et s'attirer de nombreuses inimités, tant parmi les habitants de la Cité que parmi ses créatures mythiques.
Le Sang de la Cité est le premier tome de ce qui sera la trilogie de la Capitale du Sud (à laquelle répond celle de la Capitale du Nord). S'il n'est pas nécessaire de lire ce qu'il se passe au nord (même si l'alternance entre les deux trilogies est encouragée) pour comprendre l'histoire, ce premier volume ne se suffit pas à lui-même. Nous y découvrironsNox et sa montée en compétence, la mise en place de l'univers (Gemina, le jeu de la tour de garde, etc.) et de ses différents enjeux. Mais la fin du livre s'arrête quand l'aventure commence… Est-ce pour autant ennuyeux ? Loin de là ! Guillaume Chamanadjian a une écriture pleine de verve (et il fait partie de ces auteurs à ne pas lire le ventre vide tellement il donne faim avec ses différentes descriptions de nourriture !) et a constitué un univers complexe et foisonnant. S'inspirant des différentes villes du pourtour méditerranéen, tant pour le plan de sa ville, ses préoccupations, ses loisirs que pour sa hiérarchie et son économie, il ajoute une touche de fantastique et de magie encore assez discrète dans ce livre, mais très intrigante. Qu'est-ce que le Nihilo ? Comment fonctionnent les talents des membres du clan de la Recluse ? Et pourquoi Nox et sa soeur sont restés si longtemps cloîtrés ? Qu'est-ce qui les relie à l'origine de Gemina ? Autant de questions dont il me tarde de découvrir les réponses. Avant de faire un tour à Dehaven la Capitale du Nord ou en alternant entre les deux villes ? Qui sait ?
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Une pièce d'argent pour un conte en or.
Quatre mains de talent pour un projet d'écriture ambitieux.

Dans ce premier tome d'une double trilogie écrite avec Claire Duvivier, Guillaume Chamanadjian nous ouvre ici les portes d'un univers fascinant et d'une cité aux nombreux secrets où la complexité des intrigues politiques n'a d'égale que l'amour de ses habitants pour la gastronomie, le vin et le jeu de la tour de garde.

Nous suivons Nox dans les dédales de cette capitale du Sud, où les pas martèlent le pavé, où les odeurs de la foule se mêlent aux cris des commerçants pour tenir nos sens en éveil. Sens qui seront, page après page, stimulés par les mots posés par l'auteur : épices et herbes titilleront nos narines, vins boisés aux nuances subtiles et beignets à la violette nous mettront l'eau à la bouche, marchands ambulants et crieurs de nouvelles berceront nos tympans.

Une cité qui bourdonne et pépie, une cité qui susurre aux maudits, une cité qui chante aux oreilles attentives et rend fou ceux qui l'entendent.

Au travers d'une plume magistrale, nous sommes totalement envoûtés, et ce dès les premières pages, par cette ville vivante et tentaculaire dont on disait que le sang des habitants était fait de vin, nectar né de l'union entre la boue et la pierre.

Au travers d'un poème, nous sommes totalement happés par ce martèlement qui monte des entrailles de la terre et ce chant de la cité parlant d'un lieu glacé et humide où la nuit est éternelle.
Protégé par deux soeurs amoureuses des premiers ducs métamorphosées en oliviers, l'auteur nous transporte dans les allées bigarrées d'une légende, d'un entre-deux, de personne, nous enivrer des couleurs et des effluves d'une cité et d'un poème réunis en un enchevêtrement de vagues qui allait et venait.

Au travers d'un premier tome, nous sommes totalement enivrés et levons nos verres au commencement de cette nouvelle aventure.

Très bon livre de fantasy historique, que j'ai dévoré ! Il est très bien écrit, les personnages sont attachants et complexes. On plonge avec délices dans ce monde italianisant imaginaire, au milieu d'enjeux de pouvoirs et de la menace d'un mystérieux autre monde. L'originalité de cette série est qu'elle est écrite à quatre mains : capitale du Sud (par Guillaume Chamanadjian) et capitale du Nord (par Claire Duvivier). Je suis parfois un peu réticente à ce genre d'expérience, pas toujours réussie, mais pour cette série, les deux auteurs sont talentueux. Ils ont leur propre style, qui s'accorde très bien, je trouve, à l'univers de chacun.