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Après m'être mise dans la roue d'Eben Weiss pour "Bike Snob", j'ai changé de braquet pour suivre Bernard Chambaz, à l'assaut des sommets de la pensée cyclo-philosophique.

Une différence fondamentale sépare ces deux auteurs: pour l'un,c'est John Kemp Starley, (neveu de James Starley, inventeur du Grand-Bi) qui inventa la première bicyclette de sécurité, avec transmission par chaine, en 1887.

Pour l'autre, le génie s'appelle Pierre Michaux, serrurier et inventeur du pédalier en 1861, et c'est lui qui créa un engouement populaire pour les déplacements vélocipédiques avec ses Michaudines.

Mais là n'est pas la vraie question. La vraie question est: "faites vous de la bicyclette ou du vélo?"
Pour ma part, je suis 100% à bicyclette, sans cuissardes, ni compteur, ni maillot fluo, rebutée par les pelotons, la compétition, les chronos et la caravane du Tour de France.

Je suis pédaleuse de ville ou de campagne, de bois, de chemins, de plage, de shopping, de marchés, de départementales. de randonnée aussi, longeant les côtes du Finistère ou grimpant l'inaccessible Connor Pass pour découvrir Dingle au soleil couchant.

De ces deux lectures, il ressort que le cycliste avance dans la vie à une allure différente, qu'il doit s'attendre à tout moment à se casser la figure, qu'il doit rester stoïque quand il découvre que seule sa roue avant est restée accrochée avec l'antivol au lampadaire, et que pédaler ne rend ni plus beau ni plus intelligent, mais qu'à défaut de pouvoir décoller, la bécane peut nous conduire sur les chemins ardus de la philosophie.

La philo par le vélo, vous pouvez commencer les révisions du bac, c'est de saison!
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Ouvrage fin (aux sens propre et figuré) et drôle qui mêle la passion du vélo et l'art de philosopher. L'auteur part de ces deux expériences, l'une interpelle ou appelle l'autre.
Ainsi, c'est à ou en vélo que nous dissertons sur le corps, l'âme, le langage, la technique, le plaisir, la grâce, la tristesse ou la joie, la mémoire, la générosité, la finitude... le tout s'enchaîne comme des étapes sur le Tour, c'est cohérent et ça passe très bien. C'est même drôle et on s'y nourrit de références, d'étymologies, de citations, de dates et d'anecdotes aussi bien sur les philosophes que sur les vélos et les cyclistes "que les moins de vingt ans (bien plus, en fait) ne peuvent pas connaître" ( Poupou et toute la clique) .

Plutôt adepte de la bicyclette, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier l' ouvrage très ouvert sur le monde et la vie. Un livre qui décloisonne: on peut être "professionnel" de la philosophie, et amateur de vélo, de Tours dans toutes les langues (vuelta, giro... ).

J'ai apprécié l'humour fin et taquin de l'auteur. Un livre très sympathique à lire au crépuscule du printemps où vélos et bicyclettes sont à nouveau de sortie.

Il m'est arrivé, certaines pages, de repenser à Sami Frey sur scène, pédalant et racontant les souvenirs d'un autre (Pérec - Je me souviens)....
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L'auteur sait manier sa passion du vélo à la philosophie
Son ouvrage se décline en des mots clés qui sont les titres de ses chapitres comme : apparence, santé, fatiguer…Grâce à ceux-ci, il nous explique leurs relations avec l'univers du vélo ou de la bicyclette.
Il faut aussi ajouter que l'auteur est un féru du vélo.
On découvre (ou redécouvre) certains lieux incontournables du Tour de France (et autres courses mythiques ) et le vocabulaire technique typique des vrais cyclistes
Un livre facile à lire qui nous donne envie d'enfourcher notre vélo !
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Faisant chaque semaine ma séance de vélo et amateur de philosophie, le titre de cet ouvrage m'a séduit.

Mais quelle déception.
Je l'ai lu jusqu'au bout me disant que j'allais bien y trouver, quelque chose de positif.
Mais non.

Ce livre est une litanie de « je » parmi laquelle l'auteur nous gratifie de concepts des plus grands philosophes de l'histoire comme le ferait un élève de terminale convaincu que plus il nommera de philosophes, plus ses écrits seront de qualité.
Et je ne parle pas d'affirmations fausses que j'ai noté ici et là.

Ce livre est à l'image de la définition de la « philosophie » par l'auteur : nul.

Bernard Chambaz est un auteur reconnu et primé.
Il devrait éviter de vouloir se faire auteur de philosophie.
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Ce livre m'a été proposé par une bibliothécaire qui sait que je lis de plus en plus de livre sur la philosophie. Je ne connaissais pas cet auteur.
Je pensais trouver un passionné de vélo pour qui cette activité relève de la philo. le concept était intéressant à la base mais dés les premières pages, j'ai été déçu.
L'auteur part dans tous les sens. Lorsqu'il retranscrit les propos de passionnés comme lui , on ressent cette amour pour le cyclisme mais aussitôt , il introduit des citations de philosophe sans liens avec ces propos comme s'il faisait un catalogue.
Très vite , je me suis détachée de ce livre. J'ai lu ces petits chapitres l'un derrière l'autre sans ressentir la moindre émotion.
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Il y aurait matière à développer une vélo-sophie, en quête d'une sagesse ou d'une vérité. La bicyclette n'est jamais que le prolongement de nous-mêmes, de notre corps et de notre pensée. Et pourtant, "À quoi pensez-vous tout ce temps?" La question m'a souvent été posée à l'occasion de mes Grands Tours de trois semaines à vélo. À chaque fois, la même réponse m'est venue : à tout et à rien ! Ce qui ne serait sans doute pas la plus mauvaise approche de la philosophie. »
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