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2,65

sur 46 notes

Etats-Unis, la crise financière de 2008 frappe de plein fouet
la famille Wang à la tête d'un empire de la cosmétique.
Ruiné, Charles Wang décide de partir en Chine récupérer
ses terres ancestrales spoliées par les communistes....
Mais avant le grand bond, il doit traverser
toute une partie de l'Amérique à bord d'une voiture d'occasion
pour y déposer son fils et sa fille cadette
chez sa fille ainée, une artiste à la dérive.
Enclenchez le pilotage automatique, le road-movie va être long...
Soyons franc, le voyage en leur compagnie m'a semblé interminable.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour le nombrilisme
et les déboires financiers et sentimentaux des Wang
et je me suis fortement ennuyé à la lecture de ce roman
qui tourne en semi dérision le rêve américain.
Le style insipide de l'auteur n'aide pas non plus à avaler les niaiseries.
Les grandes tirades pompeuses sur l'amour m'ont littérairement achevé.
Décidément pas ma tasse de thé.
Au gong final, le premier roman de Jade Wang ne casse pas trois pattes à un canard.. laqué !
Je remercie malgré tout Babelio, Masse critique et les Editions Belfond pour cette découverte, ma fois vite oubliée.

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Il est toujours difficile d'émettre un avis négatif sur un livre, d'autant plus lorsque celui-ci-vous a été gentiment offert en vue d'une critique.

J'étais pourtant impatiente de passer quelques heures avec la famille Wang.
Dès les premières pages, j'étais bien en leur compagnie.
J'ai eu d'emblée une certaine sympathie pour Charles Wang venu aux Etats Unis, à la poursuite de son « American dream ». Il met tout en oeuvre pour que ses usines de cosmétiques soient des réussites exemplaires et ça marche plutôt bien.

Les enfants ont tous leurs problèmes, des soucis d'enfants gâtés, égoïstes et superficiels.

Mais, voilà, peu à peu, j'ai senti monter une pointe d'agacement pour de multiples détails aussi inutiles que peu crédibles bientôt suivi d'un ennui total transformant ma lecture en presque supplice.

Suis-je passé à côté de cet humour typiquement américain ? Probablement et je le regrette.

Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cet envoi.



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Statistiquement, cela devait arriver... Les goûts et les couleurs, on n'y peut rien. Je n'ai pas vibré et encore moins ri à la lecture de ce roman qui pourtant, à la vue des critiques outre-atlantique paraissait irrésistiblement drôle. Je pense qu'il m'a manqué sans doute une partie de la culture américaine pour être touchée par l'histoire de cette famille chinoise vivant aux États-Unis. le père arrivé de Taïwan monte une entreprise florissante de cosmétiques jusqu'au jour où il voit trop grand et fait faillite. Père de trois enfants qui n'ont jamais connu les problèmes financiers, qui ont toujours vécu dans l'opulence sans même savoir que c'était une chance, vont tomber de haut quand tous les comptes bancaires sont bloqués et les voitures saisies. Fini la fac pour Andrew qui de toute manière n'y trouvait pas un grand intérêt puisqu'il souhaite devenir humoriste. La cadette quant à elle, est exfiltrée de la pension où elle devait préparer son bac mais s'intéressait plus à sa garde robe et son blog de mode. L'aînée, adulte, avait déjà quitté la famille et vivait son rêve, être une artiste peintre, mais était partie se mettre au vert à la campagne suite à une rupture amoureuse. Leur mère était décédée dans un accident d'hélicoptère quand la cadette était encore toute jeune, Charles, le père s'était alors remarié avec Barbra, qu'il avait connu lorsqu'il vivait à Taïwan. Dès lors, ruiné, le père embarque tout le monde dans une vieille guimbarde empruntée et se lance dans une folle course pour rejoindre sa fille aînée à l'autre bout du pays (la voiture "empruntée" à la nourrice de la famille, dont je n'évoquerai même pas la destinée tant cette famille à tout à apprendre).
Il y a beaucoup de thématiques abordées dans ce livre : le décès d'un parent et la construction des enfants, la recomposition d'une famille lors d'un remariage, l'éducation des enfants, la volonté de s'enraciner dans un autre pays et de vivre son rêve américain, le déracinement pour avoir quitter sa terre d'origine (les Wang étaient en Chine et avaient fui les communistes en s'implantant à Taïwan avant d'arriver aux États-Unis), la survivance de certaines traditions culturelles... Et c'est ce qui est dérangeant car finalement, tout est survolé à trop vouloir tout aborder. Par ailleurs, je n'ai pu ressentir aucune empathie pour cette famille qui du jour au lendemain découvre le prix d'un donut et l'intérêt qu'il peut y avoir à regarder et écouter son prochain. Enfin, j'ai regretté que certaines partie des dialogues soient restées non traduites (toujours essayer de deviner ce qui se dit en lisant la réponse suivante traduite, trouble la lecture et devient fastidieux sur la longueur).
Je remercie Babélio pour cette Masse critique et les éditions Belfond et suis désolée de ne pas avoir su trouver le charme qui doit se révéler à la lecture de ce roman, mais d'autres lecteurs sauront voir ce qui m'a échappé à n'en point douter.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux Editions Belfond pour l'envoi de ce roman.

Après avoir lu, le très beau premier roman de Imbolo Mbue "Voici venir les rêveurs", sur le même thème de la crise 2008 et des aspirations d'une famille d'immigrants venus toucher le rêve américain, je me suis dit que "Les Wang contre le monde entier" serait plus léger et que j'en apprécierai l'humour.

Je me suis trompée. Je n'ai pas su m'attacher à Charles Wang, sa famille, sa dégringolade, sa mesquinerie et son ambition de retrouver les biens de ses ancêtres à son retour en Chine.

Charles s'était offert son rêve californien avec 200 millions de dollars à la clé. Devenu roi des cosmétiques, opulent grâce à de "la pisse chimique" nouvel ingrédient du maquillage américain. Seulement, après avoir perdu sa première épouse opportunément dans un accident d'avion, s'être remarié avec la superficielle et vénale Barbra ; avoir eu 3 enfants (la prunelle de ses yeux) : Saina l'aînée, artiste contemporaine en déveine suite à une exposition polémique, Andrew étudiant à l'université, aspirant humoriste et Grace la petite dernière, en pension dans un collège privé, qui n'existe que pour son blog, Il entame un road-movie pour sauver ce qui pourrait l'être encore en emmenant sa petite famille chez Saina à Hélios. Son périple débute avec la vintage Mercedes bleue layette qui va se dégrader au fil du voyage, seule rescapée de ses nombreuses automobiles car offerte à Ama, la nourrice.

Son ambition ensuite est d'aller réclamer les terres de ses ancêtres spoliées en terre de Chine et de redevenir quelqu'un de riche et respecté, le "Roi".

Malgré tous les déboires de Charles, a émergé un sourire parfois, au gré des longues longues péripéties du voyage. Malgré tout, je n'ai réussi ni à totalement détester la famille Wang, ni à l'aimer...

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Paf, du jour au lendemain, la vie facile et fortunée des Wang s'écroule. La faute au père, Charles qui n'a pas fait que de bons placements et qui se retrouve ruiné. Fini l'école privée de Grace , fini la fac d'Andrew, fini le luxe Américain, il faut rentrer en Chine pour se "refaire"
Les Wang m'ont tout d'abord évoqué la famille dépeinte dans la série dirty sexy money. Riche, egocentrique et dont les excès peuvent aisément faire sourire. Charles et Grace , notamment.
Mais , les Wang vivent à cent à l'heure et j'ai souvent eu l'impression d'être envahie par les détails. Les personnages sont hauts en couleur certes, drôles, bien souvent, mais brouillon, car tout part dans tous les sens. Au final, il se dégage une impression de trop plein. Trop d'évènements, trop de bavardages, trop de familiarités, trop d'égocentrisme. Et, de fait , il est difficile de s'attacher aux protagonistes. La valise comporte tant de détails qu'il semble impossible de la refermer pour pouvoir la transporter et prendre plaisir au voyage.J'aurais adoré être du voyage, mais le road trip des Wang à travers les Etats-Unis s'est hélas fait sans moi. 2,5/5
Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cette lecture qui ouvre 2017!
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Je commence par remercier l'équipe de Babelio, ainsi que les éditions Belfond pour m'avoir fait découvrir ce livre.
Franchement, le livre n'est pas mauvais, mais il n'est pas très bon non plus, l'écriture de l'auteur est fluide et ne nous ennuie jamais. Mais l'histoire manque cruellement de péripéties.
Je dois avouer que je suis resté sur ma faim. le principal problème de ce livre, c'est qu'il est vendu comme très drôle. Hors, il ne m'a même pas arraché l'ébauche d'un sourire. Résultat, j'en attendais sans doute trop.
Les chapitres font avancer l'histoire en changeant à chaque fois de personnage. Même la voiture y passe. Mais franchement, quel intérêt de savoir que la voiture sent son bas de caisse rouiller… Quant aux personnages, ils nous livrent une introspection sur leur vie, au rythme des kilomètres qui passent (si, si, c'est écrit dans l'entête des chapitres), mais là encore rien de bien palpitant à se mettre sous la dent. Ils peuvent se montrer attachants par moment, mais reste assez agaçants.
Au final, le livre se laisse lire, n'est pas ennuyeux, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Un roman que j'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble ce qui m'a surpris dans la mesure où ce n'est pas forcément mon style de lecture. J'avais l'impression d'être dans une sorte de chick-lit revisitée avec son grand patron plein aux as, sa fille artiste incomprise, son ado qui se cherche et sa reine de la mode... qui embarquent tous ensemble dans la grande aventure de leur vie : traverser l'Amérique profonde dans une voiture pourrie. le propos me semblait sans grande originalité mais j'avais lu de bonnes critiques de ce roman et j'avais envie de lui donner une chance et de me faire ma propre opinion. Au final, c'est avant tout le récit de la fuite en avant d'une famille en déroute qui va finir par se retrouver et faire bloc face aux difficultés. le thème n'est pas très original, on embarque dans une sorte de road-movie un peu convenu mais malgré tout plein de charme et de petits moments de tendresse qui apparaissent où on s'y attend le moins.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire, je n'arrivais pas vraiment à m'attacher aux personnages, ils me semblaient pourtant tous sympathiques malgré leurs défauts mais je n'arrivais pas à m'intéresser à leur sort. Je les trouvais tous trop caricaturaux, trop superficiels, comme une sorte de galerie de portraits obligée pour ce genre de roman. Bizarrement au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, ils devenaient plus attachants, peut-être parce que le vernis commençait à s'écailler et qu'ils prenaient un peu plus de profondeur. de tous, je crois que j'ai préféré Saina, c'est celle qui "me parlait" le plus, c'est peut-être aussi celle que je sentais la plus fragile et la plus responsable. Tellement responsable qu'elle avait quitté cette famille où tout semblait un peu figé et ensuite quitté New York pour s'isoler en pleine campagne. Finalement elle aussi menait sa propre fuite en avant… C'est le personnage qui m'a semblé le plus travaillé et le plus abouti du livre et donc le plus attachant.

Beaucoup de jolis moment dans ce roman, une façon originale d'aborder des thèmes difficiles comme le poids du passé, les origines, le racisme ainsi qu'une belle évolution des personnages, notamment celui de Barbra qui semble prendre de la consistance au fur et à mesure du périple. Plus je trouvais que leurs caractères s'étoffaient et plus j'appréciais ma lecture. le style d'écriture est assez dynamique avec de nombreux dialogues qui donnent du rythme à l'ensemble. Par contre, super point négatif, beaucoup de phrases en mandarin je pense (j'espère que je ne dis pas de bêtise…) sans aucune traduction. J'ai trouvé cela franchement dommage et je me suis sentie frustrée tout au long de ma lecture.

Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour cette découverte.
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L'odyssée de la famille Wang ne laissera personne indifférent, mais reste encore à savoir si cela est dans un sens positif ou non...

La thématique abordée par Jane Chang est pourtant extrêmement intéressante et contemporaine : l'American Dream, l'immigration, la crise de 2008 et ses conséquences... D'autant plus qu'une approche humoristique ne pouvait que rendre l'histoire plus originale et unique en son genre. Néanmoins le coup de foudre n'a pas eu lieu et cette lecture fût une vraie déception. La question est pourquoi ?

En premier lieu, le manque d'empathie pour les personnages. Cette famille n'est absolument pas touchante même si elle peut être amusante, les enfants sont complètement déconnectés de la réalité, antipathiques et tellement imbus de leur personne que cela devient très vite énervant. du côté du père et de la belle-mère ce n'est pas vraiment mieux même si Charles force le respect pour être un self-made-man.

Du côté de l'histoire il y a deux points qui entrent en concurrence : d'une part je me suis progressivement ennuyée au fil des pages, là où cette traversée en voiture était au début divertissante, elle se relève au fur et à mesure assez plate. D'autre part, le récit est assez embrouillé au point qu'il y a un trop plein : les fils conducteurs de l'histoire s'emmêlent, se mélangent et donnent une impression de désordre, d'incohérence jusqu'à un manque de crédibilité.

En définitive, si au départ l'histoire avait tout pour être prometteuse, amusante et innovante, je suis restée sur ma faim. Sur la même thématique je vous conseille plutôt Nous les rêveurs chez Belfond !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Chez les Wang, on rêve en grand. le père arrivé de Taïwan a fait fortune en Amérique en développant des gammes de cosmétiques bon marché. Saina, la fille aînée, est devenue une artiste reconnue à New-York. Andrew, le fils, s'imagine devenir une star du stand-up et la cadette, Grace, encore lycéenne et adepte des selfies qu'elle poste sur son blog, se voit faire une grande carrière dans la mode. Oui mais voilà, la crise de 2008 met la famille sur la paille. Charles Wang doit abandonner tous ses biens aux huissiers et quitter sa maison de Bel Air. Direction l'état de New-York pour trouver refuge chez Saina. Dans la vieille Mercedes de leur gouvernante, les Wang se lance dans un road trip dont personne ne sortira indemne.

Une histoire fraîche, légère, qui foule aux pieds le rêve américain et ne ménage pas ses personnages. Des personnages dont le comportement exaspérant ne suscite à aucun moment l'empathie du lecteur. Chacun à sa manière va cultiver l'art de la chute et enchaîner les infortunes. Je ne vais pas m'attarder sur ce premier roman car il n'y a finalement pas grand-chose à en dire. L'écriture très orale est fluide et simple mais elle donne dans une forme de « jeunisme » (gros mots à l'appui) qui à longue sonne assez faux, notamment au niveau des dialogues.

Portraits grinçants et moqueurs de losers tout sauf magnifiques traversant une Amérique déboussolée, cette comédie sans prétention n'est pas le roman du siècle et elle ne me laissera pas un souvenir impérissable mais je dois reconnaître que je l'ai lue sans déplaisir, c'est déjà pas mal.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Merci aux éditions Belfond et à Babelio pour l'envoi de ce roman.
Il s'agit d'un premier roman et cela se sent, dans la mesure où on a l'impression que l'auteur a voulu y mettre un maximum de choses sans doute autobiographiques. Du coup, c'est un roman très foisonnant, limite "fourre-tout". Pourtant le point de départ était intéressant.
Il s'agit de l'histoire d'une famille chinoise dont le père, Charles, a bâti sa fortune en créant une grosse entreprise de cosmétiques. En 2008, suite à la crise de la bourse, il va tout perdre : sa maison, ses voitures, ses usines ; il est ruiné. Il lui faut alors annoncer la nouvelle à ses enfants, prendre la direction de la Chine où il espère commencer une nouvelle vie sur les terres de ses ancêtres.
Sa première épouse est décédée d'un accident, il s'est remarié avec Barbra. Sa fille aînée, Saîna est une artiste reconnue, son fils Andrew vient de commencer la fac et rêve d'être humoriste, et Grace, la dernière, a 16 ans et est dans un pensionnat chic, elle ne pense qu'à la mode.
C'est la fin pour eux d'une vie facile dans le luxe et le confort.
Charles va alors traverser une partie des Etats-Unis avec ses enfants pour rejoindre la ferme de l'aînée Saina. Ce voyage va leur permettre de mieux se connaître et sera parsemé d'embûches.
Cependant , je n'ai pas ressenti de sympathie pour les personnages, tous assez égoïstes et matérialistes.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de clichés sur le rêve américain, sur la Chine aussi et j'avoue m'être un peu ennuyée, leur voyage n'en finissait pas !
Enfin, c'est juste mon avis et c'était une de mes premières lectures de 2017, il y en aura plein d'autres, bien meilleures !
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