Ce sourire, j’espérais ne jamais le revoir, car ce n’était pas un sourire : c’était un trou noir, un champ magnétique. Une course folle, comme si vous vous trouviez dans un vaisseau spatial, type jeu vidéo, et que vous traversiez indéfiniment l’espace interstellaire.
Cela arrive certainement à tout le monde, à un certain âge : vous levez les yeux un instant et vous ne savez plus très bien quelle est la vraie vie. Vous vous êtes divisé en un si grand nombre d’alvéoles qu’elles sont à peine conscientes les unes des autres — elles arpentent, parallèlement, leur propre flux de pensée et chacune pense être moi.