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3,59

sur 264 notes
Bon thriller psychologique. J'ai eu du mal avec les phrases non terminées, les textes disposés en colonne sans instruction de lecture. Puis on s'y fait. Il faut accepter de se laisser mener par l'auteur sans tout comprendre. Tout est plus clair à la fin. Bonne lecture que je conseille.
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Une douce lueur de malveillance de Dan Chaon est un roman machiavélique, l'auteur joue autant avec les croyances et les certitudes de ses personnages qu'avec celles de ses lecteurs. Brillant mais... Malheureusement, il y a un "mais".
Rusty sort de prison après y avoir passé les 30 dernières années, accusé du meurtre de ses parents adoptifs, de son oncle et de sa tante. Son frère adoptif Dustin et sa cousine Kate avaient témoigné contre lui à l'époque, aussi ces deux-là ne sont pas rassurés en apprenant la libération de ce type étrange aux penchants satanistes... Surtout que Dustin vit une période sombre entre la perte de sa femme et ses fils qui s'éloignent peu à peu de lui, la solitude le submerge et il trouve une écoute auprès d'un patient aux obsessions particulières...
Une douce lueur de malveillance est un roman noir d'une grande complexité dans lequel j'ai eu du mal à entrer, il m'aura fallu la moitié du livre pour vraiment apprécier ma lecture. Cela tient à un grand usage de flashbacks qui m'ont donné une impression de lourdeur au départ et aussi au fait que tous les personnages m'ont paru d'entrée de jeu assez antipathiques. Mais il faut avouer que Dan Chaon a un sacré talent car cette intrigue, qui m'était plutôt récalcitrante au départ, a fini par me couper le souffle. L'auteur construit patiemment son intrigue et entretient un doute permanent en s'amusant à faire et à défaire nos certitudes, jouant avec les souvenirs, les préjugés et les failles psychologiques de ses personnages. C'est tordu à souhait.
Une douce lueur de malveillance fait partie de ces romans tortueux qui révèlent toute leur ampleur dans les derniers chapitres en s'appuyant sur une construction minutieuse. En tout cas, il a testé ma persévérance de lectrice et je l'ai, dans l'ensemble, bien aimé. Je ne regrette vraiment pas de m'être accrochée car ce roman finit par nous éclater en pleine figure dans les toutes dernières pages avec maestria.
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En bref, un roman noir complexe.

Cette lecture m'a fait passer par à peu près tous les états : enthousiaste au départ grâce à une alternance d'époque et des liens familiaux qui flous, je suis devenue sceptique face à la mise en page du récit. Effectivement, Dan Chaon joue avec la ponctuation et la mise en forme de son texte mais je ne suis pas sûre que cela apporte une vraie plus-value à l'ensemble. J'ai été plus déstabilisée qu'autre chose face à des chapitres entiers sous forme de tableaux, comme une ébauche. [...]
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Que plaisir de trouver des personnages si bien campés, une narration à l'originalité qui frôle l'insanité et cette noirceur, ce sentiment d'inquiétude partagé avec la lectrice/le lecteur. Après avoir écumé les thrillers psychologiques aux ficelles trop souvent grossières, je n'ai pas boudé mon plaisir avec cet objet littéraire difficilement classable.

Parlons de notre gars sûr Dustin. Depuis qu'il sait que Rusty (ce frère adoptif qu'il n'a pas revu depuis le massacre des parents alors qu'il n'était qu'un gosse), disons que c'est la petite forme… Son habileté à la communication, si utile dans son travail de thérapeute, fait cruellement défaut en ce moment à la maison. Difficile de parvenir ne serait-ce qu'à terminer une phrase, son fils s'enfonce un peu plus chaque jour dans les drogues dures, mais la chose semble étrangement lui échapper, et bien sûr, il y a ces réminiscences du passé que le retour du « monstre » et les appels paniqués de Kate lui imposent… Dire que Dustin plane à quatre milles, c'est un léger euphémisme.

Alors que ses propres émotions semblent trop difficiles à gérer, Dustin s'engage sur une pente glissante avec un nouveau patient. le type s'appelle Aqil, c'est un ancien flic, poussé vers la sortie pour on-ne-sait-trop quelle raison, et il n'est pas venu régler un complexe d'Oedipe. Ce qu'il veut, c'est résoudre une affaire criminelle. Toutes ces noyades « accidentelles » d'étudiants répondant à un schéma de dates curieusement précis ne peuvent être que des meurtres. D'abord très sceptique, Dustin s'intéresse peu à peu aux théories pas si farfelues du gus.

Dès lors, on oscillera entre passé et présent. Parce que, PAS FOLLE LA GUÊPE, on a comme l'intuition que toute a lumière n'a pas été faite sur l'enfance de Dustin, de Rusty et de leurs cousines Kate et Wave. Mais on changera aussi de narrateur, avec cette impression de plus en plus prégnante que tous, je dis bien tous les personnages sont fuckés d'une manière ou d'une autre.

On attend les révélations, certaines nous seront faites, certaines demeureront à peine visibles entre les mots. J'ai été totalement séduite par cette atmosphère pesante et noire de chez noire, qu'on retrouve dans la tête de n'importe quel protagoniste. Cette impression qu'on n'est pas tout à fait seul.e, que quelqu'un nous épie peut-être… Que quelque chose se prépare ou que certains destins ont déjà été scellé depuis longtemps. Froid dans le dos du début à la fin.
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Je ressors de la lecture de ce roman, comment dire…. mal à l'aise.

D'abord parce qu'il raconte : une famille américaine en pleine déliquescence depuis la mort suite à un cancer de la mère. le fils aîné part faire ses études, et le second tombe dans la drogue.

Le père, psychologue, s'enfonce peu à peu dans la recherche d'un tueur en série avec l'aide d'un de ses patients Aqil. Etrange homme, par ailleurs.

N'oublions pas la famille du père : son frère adoptif juste libéré de prison pour le meurtre des parents et pour lequel il a été innocenté ; sa cousine Kate qui l'appel sans cesse ; et le mystère du meurtre de leurs parents toujours pas résolu.

Qui a menti ? Dustin et Kate pour charger Rusty ? Rusty qui se sent coupable depuis la mort de sa propre mère dans un incendie dont il ne sait pas si c'est lui qui l'a allumé ?

Tout ceci est bien embrouillé, n'est-ce pas.

N'oublions pas la narration chorale avec les pensées et les voix de Dustin ou de son second fils (et la disparition de son ami Rabbit).

La voix de Dustin, justement, qui ne termine jamais ses phrases et qui, parfois, s'absente en pensée.

Un roman où l'attente est le maître mot : la femme de Dustin a attendu trop longtemps avant de parler de sa maladie fatales à ses enfants ; Dustin lui-même a attendu trop longtemps avant de parle rà sa femme de la libération de son frère.

Et puis ce mantra de Dustin à ses patients : le Tao dont nous parlons n'est pas le vrai Tao (de Lao Tseu ?!)

N'oublions pas que Dustin a rédigé sa thèse sur les faux souvenirs d'abus sataniques.

Un roman qui pose la question de la mé-moi-moi-re.

L'image que je retiendrai :

Celle du bruit des roulements de skate qu'entend Dustin quand il ne va pas bien. Un bruit obsédant.
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Mes dix mots inspirés par cette lecture :
- Profond
- Atypique
- Psychologie
- Sociopathie
- Meurtre (virus)
- Mémoire(s)
- Parallélisme
- Ellipses
- Ténèbres
- Malveillance
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Une construction narrative intéressante qui ne fait malheureusement pas oublier un dénouement évident. Les critiques élogieuses m'ont convaincue de ne pas croire à une intrigue si médiocre, attendant jusqu'à la fin ce rebondissement qui ferait toute la différence. Il n'a pas eu lieu. J'ai perdu un temps de lecture rare et précieux.
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Dustin, la quarantaine, est psychologue et père de famille. Une vie ordinaire qui va être bouleversée par la sortie de prison prochaine de son frère adoptif Russell, condamné pour avoir assassiné leurs parents. Submergé par ses émotions , Dustin se plonge à corps perdu dans une enquête menée par un de ses patients, un flic en arrêt maladie. Un roman proche du thriller où la place des souvenirs prend tout son sens et dans lequel il n'existe plus de certitude !
Lien : https://www.conseilslittéraire..
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Une douce lueur de malveillance de Dan Chaon est une lecture perturbante. Passionnante et bien construite au niveau de l'intrigue j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle même mais la forme du texte, très originale certes, m'a agacée, je n'ai trouvé aucun intérêt à cette mise en scène du texte qui n'apporte rien selon moi à l'intrigue et qui m'a parfois fait perdre le fil de narration.

Quand les éditions Albin Michel ont lancé la “publicité” pour le nouveau roman de Dan Chaon, dont j'avais apprécié la lecture de Cette vie ou une autre, j'ai complètement craqué pour le titre et la lecture du résumé m'avait définitivement convaincue. Il fallait que je lise ce roman. Alors quand la bibliothèque l'a intégré à son catalogue je l'ai aussitôt réservé…et aussitôt emprunté, aussitôt lu. Sauf que parfois à trop en attendre d'une lecture, on est parfois un peu déçu. Et malheureusement c'est ce qui s'est passé.

La construction de ce roman qui alterne différents points de vue selon les chapitres est fort intéressante et captivante. On suit alternativement les points de vue de Dustin Tillman et de son fils Aaron tout en faisant des allers/retour dans le passé et la complexité de l'intrigue qui se joue est magistralement orchestrée pour prendre le lecteur dans la toile de l'intrigue, comme une toile d'araignée dont les fils aux multiples ramifications vous conduisent sur de multiples pistes dont vous n'arrivez pas à vous sortir.

Les réflexions d'aujourd'hui de Dustin Tillman sur son passé et ce qui lui est arrivé quand ses parents et son oncle et sa tante ont été massacrés, quand son frère adoptif Rusty vient d'être reconnu non coupable de ces meurtres et libéré après de longues années de prison sont captivantes et les questions vont bon train. Avec en parallèle l'enquête d'un patient de Dustin, Aquil Ozorowski, policier déprimé, sur des morts de jeunes hommes noyés qu'il ne croit pas être des morts accidentelles et dans laquelle il embarque notre Dustin dans sa quête…Ces deux intrigues parallèles mais qui s'entrecroisent au fil des pages sont captivantes et j'ai énormément apprécié être embarquée avec nos deux “enquêteurs” dans leurs réflexions. le rythme progressif et l'alternance des points de vue font qu'on ne s'ennuie pas (ou presque…) et les pages défilent pour nous faire arriver au fin mot de l'histoire.

Sauf que la fin nous laisse un peu sur notre faim. On a des réponses à certaines de nos questions mais l'auteur nous laisse sur notre perplexité et toutes nos attentes ne sont pas comblées. Comme le dit Dustin à ses patients “Il y a toujours des résultats. C'est juste que nous devrions pas attendre ceux que nous escomptons. Nous devons être ouverts à l'éventualité que les choses ne tournent pas comme nous l'avons imaginé“. Et je dois dire que moi qui d'habitude déteste ce genre de fin, je me suis surprise à accepter cette fin à l'image de tout le roman, une fin perturbante.

Finalement la seule chose qui m'a gênée dans ce roman c'est la forme. Encensé pour la manière très originale dont l'auteur a écrit ce roman, en laissant de gros espaces typographiques entre des phrases, en ne les finissant pas pour certaines et en insérant des pages où le récit se fait à plusieurs voix en colonnes, c'est le gros point noir qui m'a agacée. Alors autant les espaces et le manque des fins de phrase ça pouvait encore aller, mais les longues pages de récit en colonnes à multiples voix et notamment quand la dernière phrase de la dernière colonne ne se finit que dans la dernière colonne de la page suivante ça ne l'a pas fait. Cette gymnastique imposée pour suivre le récit m'a profondément agacée car cela m'a parfois fait perdre le fil de la narration. Je comprends que cela serve la volonté de l'auteur de nous mettre dans l'ambiance générale du roman mais pour moi cette mise en scène du texte n'était pas impérative et une écriture plus “classique” aurait certainement eu meilleur effet, sur moi en tous cas.

Bref, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé pour la plume de l'auteur et l'intrigue bien menée mais dont la forme a été trop dérangeante à mon goût.
Lien : https://mllejavottebooks.wor..
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Avant tout, ce roman est vraiment particulier, dans sa construction, son style. Un peu polar, un peu thriller et drame psychologique. Tous les personnages sont complexes. Dès les premières pages, j'ai été fascinée et même un peu hypnotisée. Sans trop dévoiler l'histoire, à la suite de plusieurs morts par noyades d'étudiants, Dustin, le personnage principal du roman qui est psychologue mène une enquête avec un de ses patients. Ses parents, son oncle et sa tante ont été assassinés lorsqu'il était tout jeune. Son frère adoptif a été accusé à l'époque et mis en prison. Mais il est aujourd'hui libéré et déclaré non coupable. Dan Chaon passe du temps présent au temps passé, le rythme est endiablé. C'est un roman époustouflant que je n'oublierai pas de sitôt. YR
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