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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'Espagne est un pays important à mon coeur, pour y avoir passé de très nombreuses vacances, pour y avoir encore des amis très chers mais aussi pour sa beauté et la fascination qu'elle me tend. Pourtant, quand je regarde dans mes lectures, très peu de livres sont écrits par des auteurs espagnols ou même, à tout le moins, ne s'y déroulent. Dès lors, quand BePolar et les éditions Plon ont proposé cette lecture, j'ai foncé. Et bien, j'ai bien fait d'écouter mon instinct car j'ai dévoré ce thriller en moins de deux jours.

Le jour du réveillon de Noël, dans l'un des grands centres commerciaux en périphérie de Madrid, Nicolas, un petit garçon de 4 ans, disparaît sans laisser aucune trace. Commence alors une course contre la montre pour le retrouver et surtout, si possible, en vie. Deux ans plus tôt, un petit garçon avait déjà disparu dans des conditions similaires et n'était jamais réapparu. Pour l'inspectrice Ana Arén, le mystère ne peut pas se reproduire et elle devra faire face à des vérités pour lesquelles elle n'était certainement pas préparée.

Selon moi, ce livre est indubitablement un très bon page-runner de suspens. Les chapitres sont assez courts et s'alternent selon les personnages mis en avant. L'enquête avance à grand pas et le lecteur ne se rend même plus compte tant il est plongé dans sa lecture. Cela va vite et ne laisse aucun temps mort. L'écriture est directe et l'auteure, Carme Chaparro, ne s'embarrasse pas dans des descriptions ou litanies inutiles.

J'ai apprécié découvrir l'histoire aussi aux travers de deux personnages principaux. D'abord, celui la policière Ana Arén qui – à de nombreux égards – m'a fait pensé à l'inspectrice, Raquel Murillo, dans la série que j'adore, « La casa de papel », mais aussi celui de la journaliste Inés Grau, qui sera beaucoup plus touchée par cette affaire que ce qu'elle aurait souhaité.

Autre point positif que je tiens à faire remarquer : une fin à laquelle on ne s'y attend pas. Dans de nombreux thrillers relatifs à des disparitions d'enfants, le ou les coupables sont souvent vite devinés et cela se termine de manière assez convenue. Contrairement à ces autres livres, « Je ne suis pas un monstre » brise les standards et vous surprendra par un final finement ciselé et travaillé.

Un tout grand merci à BePolar et aux éditions Plon de m'avoir fait découvrir ce polar qui est pour moi indubitablement l'un des meilleurs de la rentrée!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Avant de faire un retour sur une lecture, en général, je jette mes idées et je me laisse le temps de digérer (ou pas)…

Mais là, je dois dire que j'ai peur de ne pas réussir à vous transmettre toutes les émotions que j'ai pu ressentir…

Une première pour moi, j'ai décidé de profiter du temps de transports (Quand on sait que sur Paris, cela peut doubler… Merci au passage à mon collègue Samuel, pour cette idée précieuse) pour travailler mes avis et j'avoue, c'est un temps tellement précieux…

L'entrée en matière dans la tête du prédateur est excellente, sur quelques pages nous vivons sa traque, la chasse de sa perle rare. Il jauge, choisi et s'abat sur sa proie…

La lecture peut débuter, on respire un coup et on sait que ce prédateur ne sera pas facile à appréhender… Plus on avance dans sa lecture, plus le faussé se creuse et on se dit qu'encore un prédateur d'enfant passera entre les mailles du filet. Sauf que l'auteur n'a pas fini de se jouer de nous… de simples lecteurs, spectateurs malmenés, nous devenons acteurs, comme si l'auteure voulait nous intégrer dans son intrigue…

L'auteure dépeint avec une dextérité rarement atteinte la culpabilité des parents, face à la perte d'un enfant en une fraction de seconde ; mais également avec empathie, mais avec le recul adéquat, sans tomber dans le voyeurisme, elle décrit l'espoir de retrouver cet enfant disparu. Perdre son enfant, suffit à mettre la vie des parents en parenthèse, dans cette folle attente, parfois veine…

De simple lecteur, nous franchissons une barrière invisible qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de cette intrigue diabolique. Diabolique, puisque à aucun moment on imagine ce que l'auteure nous a réservé. On devient juge et partie, on prend fait et cause, pour en fin de compte se dire que nous aussi nous sommes des monstres… du moins parfois…

Le monde des médias nous pousse au voyeurisme… le sensationnel, gloire du journaliste, n'existe que parce que nous aimons le goût du sang, du malheur… le malheur des uns, nous rend vivant et est une sorte de répulsif aux malheurs qui pourraient nous toucher… le malheur n'est pas contagieux et ne peut nous atteindre… Nous le savourons, nous en pourléchant les babines… Sommes-nous prêts à tout pour un instant de plaisir, de gloire ? Ne sommes nous pas tous des monstres d'une certaine manière ?

Je ne suis pas un monstre… Mais un monstre habite en chaque être humain… A chacun de le laisser s'échapper ou de le dompter… C'est un choix que parfois, on ne maîtrise pas… Ou que l'on ne souhaite pas maîtriser….

Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Le choix d'un livre tient parfois à peu de chose. J'ai eu envie de lire "je ne suis pas un monstre" car j'ai vu qu'il se déroulait à Madrid. Ne pouvant pas y aller cet été, j'ai eu envie d'un petit détour livresque dans cette ville que j'aime tant. J'ai bien fait même si de Madrid on ne voit rien, tout juste une ou deux rues et l'évocation d'un supermarché. L'ambiance de ce thriller est telle que je n'ai rien vu de mon samedi mis à part les pages de ce roman. Je n'aime pas employer l'expression à la mode "page Turner" mais je n'en vois pas d'autres pour qualifier ce livre. On commence par être témoin de la façon dans notre "monstre" fait son choix pour enlever un enfant. A partir de là, on se sent tenu par l'envie urgente de retrouver cet enfant et d'apaiser les souffrances de sa mère. Ana Aren, inspectrice en chef de la brigade des mineurs de Madrid, Inès Grau, journaliste et ami d'Ana, vont être nos deux principaux personnages.
Des rebondissements, des fausses pistes, des coups au coeur, des frissons de tristesse, d'angoisse, tout y est, sans oublier la stupéfaction car la fin est véritablement inattendue.
Si le thème de l'enlèvement et vu revu et n'a donc pas la saveur d'un sujet jamais traité, Carme Chaparro arrive à nous surprendre, à nous chambouler et à faire palpiter notre petit coeur.
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Ana Aren et Inès Grau sont amies de longue date, mais tout les séparent. Leurs planning, leurs travails, leurs vies. L'une, Est inspectrice en chef de la brigade des mineurs de Madrid, l'autre, est auteur d'un best seller et présentatrice TV à succès. Il y a deux ans celles ci était sur l'affaire de la disparition d'un enfant de 4 ans, Nicolas, aujourd'hui, veille de Noël, un autre enfant a disparu au même endroit. Même procédé, ressemblance de l'enfant frappante. Tandis que la journaliste cherche de l'exclusivité, la commissaire ne cherche qu'à faire tomber le kidnappeur récidiviste, le Slenderman. de longues nuits de cauchemar arrive pour Inès et Ana . Qui est ce Slenderman qui hante les nuits de ces deux femmes ?


Carme Chaparro, journaliste, maintenant auteur de son premier polars, dévoile ses personnages tout en douceur, leurs forces, leurs faiblesses, leurs caractères ,et nous mène d'une baguette de maître. Ce polars a tout ce que l'on attend une ambiance, du réalisme, du charisme et des révélations inattendues.
Malgré un thème : l'enlèvement d'enfant, qui est plus que courant dans le genre, la façon de faire de l'auteure est construite, solide et sans incohérence (ce qui est de rigueur de nos jour).
Malgré qu'il n'y est pas d'effusion de sang ,Mère à coeur sensible s'abstenir. Ce roman va me rester longtemps en tête ....Whaao
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Une phrase de ce roman m'a interpellée : « Nous sommes accros à la douleur des autres. » Je me suis dit qu'effectivement, pour lire ce genre de récit, c'est qu'il y a quelque chose chez moi qui m'attire dans le malheur d'autrui. Lire un thriller étiqueté « disparition d'enfant », c'est forcément de la douleur psychologique que je choisis d'affronter. Etant moi-même maman d'un enfant, je ne peux que compatir, que ressentir au plus profond de mes tripes le déchirement que vivent ces mères à qui on enlève un enfant. Et Carme Chaparro est justement très forte pour décrire cette culpabilité d'avoir lâché cette petite main pourtant serrée si fort dans la nôtre. J'en ai eu les larmes aux yeux, l'envie de serrer très fort mon fils entre mes bras…

Tout commence avec l'enlèvement d'Enrique dans un centre commercial de Madrid. le petit garçon de quatre ans a été enlevé au même endroit et selon le même mode opératoire que le petit Nicolàs deux ans plus tôt. L'inspectrice- chef du commissariat central de Madrid, Ana Arén, s'en veut encore de ne pas avoir résolu l'affaire malgré son entêtement et la dévotion qu'elle porte à son métier. Elle va donc se lancer à corps perdu pour tenter de retrouver le petit garçon, et qui plus est, le retrouver en vie. Mais c'est sans compter sur les journalistes, avides de scoop, qui la pousseront dans bien des retranchements.

Plus loin, nous pouvons lire : « On a tous un monstre en nous, qui a juste besoin qu'on le pousse, parfois juste un peu, pour sortir et dévorer le monde. » C'est tellement vrai ; il suffit d'ouvrir le journal, d'allumer la télévision.

Un thriller intelligent dans son sujet, dans sa structure et son écriture, que j'ai eu du mal à lâcher, qui va me marquer un moment… Et que je ne conseillerais qu'avec des pincettes aux jeunes mamans émotives !
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24 décembre, un enfant disparaît dans un centre commercial. Lorsque l'inspectrice Ana Arén arrive sur les lieux et qu'elle voit la photo de l'enfant, elle comprend que l'enlèvement est lié à celui du petit Nicolás, cet enfant recherché depuis deux ans, cette affaire pour laquelle elle n'a aucune piste et qui l'a marquée au fer rouge. Les deux petits garçons se ressemblent énormément et le mode opératoire est le même. Son amie Inès, journaliste, est déjà sur les lieux, son chef a été informé par une source. Les deux femmes enquêtent pour sauver le petit garçon et portent en elles le fol espoir de retrouver également Nicolás.


Ana doit lutter contre des guerres intestines, lorsqu'un nouveau commissaire est nommé. Ce dernier semble décidé à lui faire vivre un enfer au travail. Ajoutez à cela, les rumeurs, la pression des politiques et les journalistes avides de scoops, et la course contre la montre est entravée. Pour Ana, un seul objectif : découvrir qui se cache derrière le prédateur et protéger les enfants.


J'ai adoré ce suspense. Je reconnais avoir eu un peu peur au début, à la lecture d'une scène insoutenable pour le coeur. Non pas que j'ai eu peur de souffrir, mais parce que le sujet me rappelait un livre d'un auteur auto-édité que j'ai lu, en 2018. Mais il est vrai que certains passages sont véritablement poignants, que l'on soit parent ou non.


Je ne suis pas un monstre est découpé en trois parties. La première met en place l'intrigue avec la disparition de Kike. La seconde dresse le portrait des personnages et la troisième concerne l'enquête. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, c'est une alternance de rebondissements et de moments plus calmes, permettant de cerner la psychologie des protagonistes. Cet aspect est très poussé et de ce fait, on ressent l'adrénaline de l'urgence, le stress et la peur de ne pas découvrir la vérité à temps pour les enquêteurs, l'effondrement qui est le leur lorsqu'ils découvrent l'effroyable réalité, mais aussi le chagrin des parents. Ce livre appuie là où ça fait mal et montre qu'il suffit d'un moment d'égarement pour provoquer un drame.


Ce thriller montre également le ressenti des policiers lorsqu'une enquête piétine. […]


La suite sur mon blog...

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture et quelle lecture qu'est "JE NE SUIS PAS UN MONSTRE" de Chaparro Carme.
Attention lecture assez dure quand même mais tellement bien écrit. A part un ou deux chapitres ou je me suis ennuyé le reste c'est intense ,douloureux, difficile par moment.
Des le début l'auteure nous met dans la tête de ce prédateur avec ses pensées, un autre chapitre qui me fait penser à un film qui m'a beaucoup marqué "le choix de Sophie", et que dire du poids de la presse pour faire de l'audimat. L'enquête est menée au top avec ses rebondissements même si à un moment je n'y ai pas cru mais faut s'attendre à tout comme la fin de ce waouh thriller. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Séduit par ses bonnes critiques littéraires je m'y suis intéressé! L'objet en lui même est très beau, police taille agréable, souple, format et longueur moyen (ça joue). Un petit garçon est enlevé à sa mère dans des circonstances similaires à un certain antécédent d'enlèvement. Aussitôt la police est sur les nerfs! En particulier l'inspectrice cheffe qui en fait une affaire plus que personnelle! (Personnage très creusée psychologiquement). Ce livre a deux gros atouts, c'est un très bon page runner que j'ai dévoré en quelques jours, l'autre atout c'est qu'il nous mène en bateau avec brio de suspect bidon en suspect bidon. Et la fin est... waow la fin est totalement inattendue! le titre du livre ne fait vraiment sens qu'au tout dernier chapitre;). Je le conseille les yeux fermés.
Cependant peut être une lecture à éviter pour les jeunes mamans.
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Voilà un thriller assez classique mais furieusement efficace. Lors d'une sortie avec sa maman dans un centre commercial, un petit garçon disparait, donc très vite on fait appel à la police et particulièrement à Ana qui est l'inspectrice qui s'est occupée d'une affaire semblable il y a deux ans. Mais malheureusement le premier enfant n'a jamais été retrouvé. Quand il apparait que ce deuxième enfant ressemble fortement au premier la panique monte d'un cran et la presse s'en mêle, notamment, Ines, journaliste vedette et amie de Ana.
Un contre la montre commence alors. Et vous, vous ne lâchez plus votre livre. Une véritable réussite qui vous tient en haleine jusqu'au dénouement final, qui lui est vraiment original.
Si vous chercher un thriller qui vous happe dès les premières pages, ici vous l'avez trouver.
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Ce livre fut une très belle surprise !
Je suis ravie d'avoir découvert une nouvelle auteure à suivre !!
Dès les premières pages, je me suis retrouvée happée à la fois par une intrigue hyper addictive et des scènes très émouvantes.
De plus, l'alternance des personnages dans chacun des chapitres a donné beaucoup de rythme au roman.
La deuxième partie était moins captivante car l'auteure a fait la part belle à ses personnages, en nous détaillant leur passé et leur psychologie et en faisant un peu abstraction du suspense.
Mais en troisième partie, l'intrigue a repris ses droits et est redevenue à nouveau très addictive !
La fin était top et je m'attendais à tout sauf à ça ! Pour une fois, je n'ai rien trouvé à redire, elle était juste parfaite à mes yeux.
Pour finir, ce livre m'a fait souvent pensé aux romans de M.J. Arlidge. J'y ai retrouvé la même ambiance et le même esprit d'équipe au sein des personnages enquêteurs.

➡️ Un thriller efficace et addictif, mêlant tension et émotion !
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