Si les fils mangent du raisin vert, aux pères d'en avoir les dents agacées ?
Tout ce qui consiste, chez les femmes, à faire apparaître et disparaître un morceau de leur corps - cheville, cuisse, haut des seins, une épaule - ou de leur habillement - bretelle de soutien-gorge, de combinaison, jarretelle si l'on porte des bas - constitue un appel érotique. Un signal qui n'échappera pas à l'œil du mâle. Les femmes, en revanche, sont moins visuelles et ce qui les provoque à l'amour, c'est plus une voix, une odeur, une façon qu'a l'homme de les envelopper, de les effleurer, puis carrément de les toucher, de leur saisir la taille, le bras, parfois même le cou si les premières approches n'ont pas été rejetées.
On est forcément le second choix de quelqu'un, un jour ou l'autre...
Quand on se veut, on se frôle, on s'effleure, on ne se prend pas carrément par les épaules avec de gros baisers claquants qui ne tombent même pas sur les joues, seulement sur les cheveux. Il n'y a pas de désir de peau entre eux deux.
Le chasseur qui sommeille en tout mâle sait l'importance de l'affût patient.
Suivi du bond décisif pour devancer l'adversaire, juste avant qu'il attaque.
Double plaisir. Double jouissance.
En amour on ne sait jamais qui va l'emporter... Tu crois mener un jeu et c'est un autre jeu, conduit par quelqu'un d'autre, qui te mène...
- Qu'est-ce que c'est, être poète ?
- Traduire ce qu'on a sous les yeux dans un autre langage. Celui du cœur, qu'on a tant de mal à mettre en mots...
Ce qu'on pense n'est jamais bête, puisque les bêtes ne pensent pas !
- Si on ne me courtise pas, c'est que je sais mettre le holà ! J'ai ma dignité, moi.
- Je ne savais pas que l'abstinence était synonyme de dignité !
Je ne suis pas sûre d'avoir raison, alors je garde ce que je pense pour moi.