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Citations sur Lettera amorosa (suivi de) Guirlande terrestre (79)

Nos paroles sont lentes à nous parvenir,
comme si elles contenaient, séparées,
une sève suffisante pour rester closes tout un hiver ;
ou mieux,
comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance,
se mettant en joue,
il leur était interdit de s’élancer et de se joindre.
Notre voix court de l’un à l’autre,
mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré,
la tire à lui, la retient, l’interroge.
Tout est prétexte à la ralentir.

Souvent je ne parle que pour Toi,
afin que la terre m’oublie.


(p33)
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Je ris merveilleusement avec toi.
Voilà la chance Unique.

(p29)
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Je ne puis être et ne veux vivre que dans l'espace et dans la liberté de mon amour. Nous ne sommes pas ensemble le produit d'une capitulation, ni le motif d'une servitude plus déprimante encore. Aussi menons-nous malicieusement l'un contre l'autre une guérilla sans reproche.
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Souvent je ne parle que pour toi, afin que la terre m'oublie.
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Je ris merveilleusement avec toi.
Voilà la chance unique.
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Tu es plaisir
avec chaque vague séparée de ses suivantes.
Enfin toutes à la fois chargent.
C’est la mer qui se fonde,
qui s’invente.
Tu es plaisir,

Corail de spasmes.

(p26)
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Nos paroles sont lentes à nous parvenir, comme si elles contenaient, séparées, une sève suffisante pour res­ter closes tout un hiver; ou mieux, comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur était interdit de s’élancer et de se joindre. Notre voix court de l’un à l’autre; mais chaque avenue, chaque treille, chaque fourré, la tire à lui, la retient, l’interroge. Tout est prétexte à la ralentir.
*
Merci d’être, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravité. Tu élèves au bord des eaux des affections mira­culeuses, tu ne pèses pas sur les mourants que tu veilles, tu éteins des plaies sur lesquelles le temps n’a pas d’ac­tion, tu ne conduis pas à une maison consternante, tu permets que toutes les fenêtres reflétées ne fassent qu’un seul visage de passion, tu accompagnes le retour du jour sur les vertes avenues libres.
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J'apercevais flottant un petit cailloux , tantôt paresseux tantôt strident, un galet pour verdir dans l'herbe. Je pleurais. je l'eusse voulu dans mon âme, et seulement là.
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Amour hélant, l'Amoureuse viendra,
Gloria de l'été, ô fruits !
La flèche du soleil traversera ses lèvres,
Le trèfle nu sur sa chair bouclera,
Miniature semblable à l'iris, l'orchidée,
Cadeau le plus ancien des prairies au plaisir
Que la cascade instille, que la bouche délivre.
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Je ne confonds pas la solitude avec la lyre du désert. Le nuage cette nuit qui cerne ton oreille n'est pas de neige endormante, mais d'embruns enlevés au printemps.
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