Nous avons cette douleur de comprendre les actes de notre vie Je ne dirais pas les actes mauvais de notre vie parce que Dieu n'a rien créé de mauvais. Le "mauvais" c'est l'utilisation que l'on en fait. Le feu réchauffe mais peut brûler gravement ou tue ; l'eau peut désaltérer et faire vivre les plantes et l'on peut aussi s'y noyer. On ne peut pas "condamner" l'eau et le feu sous prétexte que l'une peut noyer et l'autre brûler. Le "mauvais" ce n'est donc pas ce que Dieu à créé mas notre inclinaison pour certaines choses au détriment d'autres, meilleures, positives, altruistes, compatissantes.
L'enfer, c'est le contre-pied de la sérénité et de la joie. C'est notre utilisation tronquée, pervertie de ces cadeaux que sont cette joie, cette sérénité.
La vie, les sociétés sont des marchés à vaste échelle. A mesure que le pouvoir financier étend son empire matérialiste, la société du marketing et du spectacle dévoile son visage. Tout à un coût, même l'amitié qui peut se payer cher aussi bien positivement que négativement. Par moments, on se demande quel prix il faut sacrifier pour éviter ça. En fait, la société est un vaste marché à esclave dans lequel on ne n'affranchit que pour entrer dans une nouvelle servitude. La dimension pécuniaire de la voyance s'inscrit dans cette perspective. Pour certains, la voyance est un succédané de la religion, voire de la psychanalyse et plus loin encore de la psychothérapie.
G.V - "Est-ce que ces manifestations d'un au-delà plus que probable, d'une survie de l'âme de plus en plus "démontrée" vous fascinent, vous inquiètent, vous amusent, vous laissent indifférent ? Vous poussent à en savoir davantage ?
JJC - " Comment ne pas être fasciné par ce qui est sur le point de devenir la plus grande découverte scientifique de l'Humanité ? Oui, bien sûr, trouver et prouver enfin de façon objective et rationnelle la véritable dimension spirituelle de l'Homme va bouleverser ses motivations et par conséquent son destin. Nous sommes embarqués sur un navire et chaque coup de rame nous rapproche davantage d'un énorme continent qui émerge de la brume. La découverte est obligatoire et inexorable. Comment nier ces millions de témoignages de personnes qui, en revenant d'un arrêt cardiaque, racontent l'inconcevable ? Comment balayer d'un revers de main les informations médiumniques probantes envoyées de nos chers disparus ? Comment rejeter les signes de survivance qui sont mis sous notre nez ? Comment échapper à tous ces messages obtenus en état de conscience modifiée qui assènent que l'amour inconditionnel doit être le principal objectif de notre parcours terrestre ? Cette fantastique révolution culturelle arrive à point nommé : au moment de l'effondrement de nos sociétés matérialistes qui se contorsionnent pour tenter de résister en vain. Il y aura bien sûr encore des crispations et même des violences ici ou là, mais je ne suis pas inquiet : un monde nouveau est en route et tien ne peut l'arrêter.
Alors non, l'incinération ou l'enterrement n'est vraiment pas un problème puisque, comme le proclama Victor Hugo sur la tombe de la fiancée de son fils lors de ses funérailles : "La mort est la plus grande des libertés. Elle est aussi le plus grand des progrès. La mort, c'est la montée de tout ce qui a vécu au degré supérieur."