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EAN : 978B09GT7XYGL
220 pages
Les Éditions de l’Apothéose (21/09/2021)
4.07/5   7 notes
Résumé :
Guetté de près par la dépression, Hugo, agent correctionnel, accepte un transfert dans un établissement à sécurité maximale se situant sur une île au milieu de l'océan.

Désirant fuir sa triste réalité, son nouvel environnement ne lui accordera malheureusement pas le réconfort espéré. Il devra faire face non seulement au personnel inhospitalier, mais également à des prisonniers tous plus terrifiants les uns que les autres.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Fuyant son passé, Hugo se retrouve transféré sur une île-prison au beau milieu de nul part. Or, sa nouvelle affectation est loin d'être le dépaysement souhaité. Entre de nouveaux collègues aussi aimables que des portes de prison (hé hé), d'étranges détenus et une cave interdite d'entrée à tous, l'atmosphère se veut étouffante. Atmosphère qui se veut d'ailleurs bien servie par un sens de la description physique chez Élyse Charbonneau qui participe à l'instauration de cette ambiance lourde.
La prison nous réserve quelques surprises, notamment un virage brutal vers le fantastique, qui sera également l'occasion de nous offrir un panel de flashbacks (donnant au roman un aspect “anthologie horrifique” appréciable) aux atrocités certes inspirées, mais pêchant en revanche sur la forme. Un relâchement au niveau du style qui se poursuivra malheureusement (à mon humble opinion) jusqu'aux toutes dernières lignes.
C'est dommage.
D'autant plus que niveau fond, La prison cachait encore quelques belles surprises dans sa manche, avec des ambitions qui se voulaient clairement jusqu'au-boutiste pour clôturer cette histoire comme il se doit.
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Après avoir lu deux nouvelles d'Elyse Charbonneau (Le voleur de jouets et La maison des naissances) et l'avoir rencontré lors des salons du livre, j'étais curieuse de découvrir sa plume plus en profondeur et surtout de découvrir un livre d'horreur écrit par une femme. Je ne sais pas pourquoi j'associe ce genre littéraire aux hommes. Bref, laissez-moi vous dire que j'en ressors à la fois surprise et conquise.

En premier lieu, si vous me suivez sur mon blogue depuis quelque temps, vous savez que je suis une grande froussarde. J'ai peur de mon ombre ou presque! Malgré ma peur, elle ne m'empêche pas d'oser sortir de ma zone de confort. Eh bien, là je suis vraiment sortie de ma zone doudou et pas qu'un peu!

Évidemment, étant un livre d'horreur, je m'attendais à certaines scènes un peu glauques. À ce point? Pas vraiment, mais en même temps je dois avouer que la description des scènes m'a parfois donné des frissons dans le dos et pourtant, je trouve que l'auteure a su inclure ces scènes aux bons endroits au sein de l'intrigue. de plus, malgré certains détails assez morbides, je trouve que le tout était bien dosé et avait amplement sa place.

Qu'en est-il des personnages? J'ai pris plaisir à détester la plupart d'entre eux. Ce n'est pas des prisonniers au sein d'une prison à sécurité maximale qui vont venir me charmer! Quant à notre protagoniste, ce cher Hugo, je l'ai trouvé sympathique dès le début du roman et je ressentais une certaine empathie pour la perte de sa fiancée. Pourquoi se retrouve-t-il sur cette île au sein de cette prison morbide et singulière? Faudra lire le livre pour le découvrir!

J'ai terminé le roman avec pleins d'interrogations et je dois avouer que je regrette de l'avoir lu aussi rapidement. Il était trop court ce roman. J'en aurais pris encore un peu plus. Heureusement, j'ai en ma possession la suite! Finalement, je peux affirmer que j'ai bien aimé ce roman d'horreur. Oui, oui! La plume de l'auteur et la structure du roman cadrait à merveille avec l'intrigue et les personnages. Je suis bien heureuse d'avoir une nouvelle auteure chouchou dans mon répertoire québécois!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Quel livre!! pour public averti heureusement que c'est noté sur la couverture car c'est par moment horrible, un hôpital psy où sont enfermés les pires tueurs au monde, Hugo le héros sur un simple contact avec les prisonniers vois les horreurs qu'ils ont commis,
La fin est bluffante,
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Je viens de compléter ma lecture de « La Prison » d'Elyse Charbonneau Perso. Quel voyage aux confins de l'esprit dépravé de tous ces prisonniers! Et que dire de ces prisonniers aux pouvoir surnaturels! Excellent livre, une histoire qui nous amène à découvrir le secret d'Hugo. Coeur sensible, s'abstenir, mais pour ma part, j'ai bien aimé.
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Quoi dire de ce livre. Je la connaissais pas, mais si tout ses romans sont comme lui c'est génial Il est pas marquer pour lecteur avertis mais il y a beaucoup de scènes sanglantes et gores. La fin est tout ce qu'il y a de plus géniale. Je m'étais imaginé une fin assez bizarre et c'est pas du tout cette fin là.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
De façon incontestable, elle était la plus belle femme qu’il avait vue dans sa vie. Les écailles recouvrant sa peau à quelques endroits et la nageoire remplaçant ses jambes n'enlevaient absolument rien à son charme. Hypnotisé par la perfection de ses traits, il ne put tout simplement pas résister à l'envie de s'approcher d'elle. Il posa alors ses mains vis-à-vis les siennes. Il voulait la toucher, l’embrasser et la serrer si fort qu’ils ne feraient plus qu’un. Les yeux dans les yeux, il déposa ses lèvres sur la vitre, seule chose qui l'empêcha de goûter à ce doux baiser. Bien que sa bouche restât fermée, la créature arrivait inexplicablement à prononcer des mots inaudibles, mais qui résonnèrent toutefois dans la tête du gardien.
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On ne peut regretter les couleurs vives que la vie nous offre si on ne les a jamais vues. Malheureusement pour Hugo, il n’avait pas que sa vision qui était déficiente; ses quatre autres sens l’étaient également. Tout ce qu’il touchait était absent de chaleur et de finesse tandis que l’acidité et l’amertume avaient remplacé toutes les saveurs. Son ouïe ne percevait dès lors que les sons agressants et suraigus. De plus, il redoutait que son odorat soit complètement détraqué, puisque de tout ce qui existait ne semblait s’exhaler que la douce odeur de son parfum. Si au moins, on lui avait laissé la chance de lui dire au revoir.
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Il aurait peut-être été préférable pour lui de rester dans son ancienne vie. Il est vrai qu’il n’avait pas accepté ce transfert afin de se faire de nouveaux amis, mais il aurait tout de même apprécié un accueil moins glacial. Ayant une petite pensée pour Maxime, il réalisa que ce dernier lui manquait déjà. S’il croyait se sentir seul avant, il constata pour une deuxième fois en quelques heures qu’il y avait toujours pire. Après plusieurs détours et de nombreuses demandes auprès d’employés visiblement blasés de devoir fournir les directives requises, il arriva enfin à l’endroit voulu.
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Il devrait s’acclimater, faire de son mieux afin de modifier sa manière d’être et d’agir face à ce genre de prisonniers, mais il restait toutefois perplexe. Son tempérament calme et raisonnable serait difficile à mettre de côté.
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De toute évidence, il était le sujet de conversation de l’heure, mais vu la situation, il ne pouvait les blâmer. Il n’avait envie ni de partager avec eux ses malheurs ni prendre la chance de leur fournir l’opportunité d’alimenter les cancans. En restant discret sur sa vie privée, il évitait ainsi de provoquer des ragots mensongers et altérés résultants d’une mauvaise interprétation de paroles qu’il aurait pu prononcer.
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