Pour être addictif , ce livre est addictif et du début à la fin , une fin haletante , oppressante pour laquelle le lecteur voit monter " l'adrénaline " au fur et à mesure que " l'épaisseur " des " pages restantes " diminue . Au moins , de ce point de vue , voilà un polar - thriller qui , en flirtant avec le paranormal , sait nous amener lentement mais sûrement dans des situations de plus en plus étouffantes....Et oui , Henri Salvador nous a quittés depuis longtemps déjà, pas question de compter sur Zorro , pour sauver l'un des personnages d'un destin funeste....." Et alors ? Et alors ? Eh , eh , Zorro est arrivé..é ..é ...sans s'presser ...er ..er ...le beau Zorro , le grand Zorro .." On oublie , ça c'était avant ...
En attendant ...Mais comment en est - on arrivé là ? Oh , c'est finalement simple . Cécile, stagiaire police , le capitaine Kermarec , son supérieur, Agathe , sa soeur possessive et maternelle , Audrey , superbe fille , Xavier , frère jumeau d' Audrey , Damien , un artiste petit copain de la belle Audrey , Raphaël, un psy aussi compétent que beau et son épouse, Vera, adorable "secrétaire ", si accueillante pour pour les patients et patientes de son mari , et quelques autres encore ...En clair , pas tant de personnages impliqués que parfois ce qui , vous l'avouerez , devrait faciliter l'enquête...
Le résultat ? Oh , il est beau le résultat, y'en a bien au moins un dans " le tas " qui ne " fait que des bêtises , rien que des bêtises " et pas pour du chocolat ou des CravenA, non ? le résultat , il est écrit en toutes lettres à la page 333 et il est beau :"Tout cela était-il seulement réel ?
Et l'enfer se déchaîna au sous - sol de la maison ....."
Vous avez bien lu , page 333 sur un total de 342 !!!
Vous êtes prévenus, et un " homme prévenu en vaut deux " . ( Oui , les filles , les femmes aussi ) Après, comment en est - on arrivé là ? Ah ben ca , c'est une longue , trés longue histoire de ....333 pages , forcément... Et on ne s'ennuie pas le moins du monde dans cette intrigue finalement assez classique .
Assez classique , certes , mais bien menée , pleine de fausses - pistes , de rebondissements , d'événements qui , malgré quelques " délires paranormaux " , nous maintiennent sur des rails aux aiguillages bien huilés .Les personnages sont humains , enfin presque tous , et évoluent avec bonheur dans une histoire de bonne facture , dévoilant leur vie " cabossées" au fil des pages , offrant des " plages salutaires " de repos ( ...ou de répit ) qui nous permettent de souffler entre " deux temps forts " ....
Sans être un vrai coup de coeur , comme on dit , c'est un roman à l'intrigue bien " ficelée " , qui va " crescendo" au fil des pages .L'écriture est simple , mais pas simpliste, hein , et ne constitue aucunement une entrave au bon déroulement des faits .
Allez , un dernier indice car je vous sens intrigués. Vous vous souvenez de la page 333 qui sent la poudre ? Et bien , en cadeau , voici la première ligne de la page 9 ." Il n'y avait eu aucun bruit particulier. Ni choc sourd , ni grincement , ni même le moindre cliquetis qui aurait pu expliquer son réveil..."
Alors comment passe - t - on du calme à la tempête en trois centaines de pages ? Ben , en lisant , tiens !!! Vous pensiez que j'allais vous le dire ? Ce serait bien un mauvais service à vous rendre et vous priver d'un bon polar .
À bientôt et , bonne journée , le soleil brille .....
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On m'a conseillé ce polar qui est excellent mais je le mettrais plus dans la catégorie thriller, qui se durcit de plus en plus au fil des pages.
Il renferme tous les ingrédients importants. Une histoire captivante, un suspense préservé jusqu'au bout et alimenté par des petits flashbacks. Un duo de flics hors-norme, une petite touche de surnaturel cohérente et un peu de sexe , juste de quoi mettre un peu de piquant.
Et une fin toute en émotion .
Je vous présente cette équipe hors-norme.
Commençons par le commandant Merlin Kermarec, la quarantaine, chef d'une équipe surprenante . Il est divorcé et solitaire, enfermé dans ses anciennes habitudes.
Maintenant Cécile Rivère, jeune gardienne de la paix, fragile, pleine de TOCs, ayant une façon particulièrement surprenante de décompresser ( alcool et sexe ) mais qui conserve une répartie et un caractère bien acérés. Elle va devenir la stagiaire du commandant.
L'histoire commence par un appel pour tapage dans un appartement, Cécile et son collègue très lourd Lambert arrivent sur les lieux mais tout est calme. Seule Cécile entend une femme crier.
Cécile va apprendre que la femme est morte , tuée à des centaines de kms de l'appartement. Comment a t elle pu entendre cette femme ?
Après quelques déconvenues, Cécile va faire équipe avec Merlin sur un meurtre déguisé en suicide . Celui d'une jeune femme à priori douce et adorable mais qui cache de nombreux mystères.
Une enquête passionnante va commencer et moi je m'arrête là.
Ce livre est passé à 2 doigts du coup de ❤ mais il me manque une chose. Pourquoi ?
Enfin une broutille, je vous recommande ce livre fortement.
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Voilà un thriller qui ne manque pas de leviers pour susciter l'intérêt de son lecteur ! Il ne s'agit pas d'un polar bien classique mais de tout un petit univers créé par l'auteur autour d'une équipe de policiers. le capitaine Kermarec, Merlin de son prénom mais qui, vaguement honteux, se fait appeler Lino, en est le chef. Solitaire, ombrageux, fort bien fait (si on en croit ces dames), il suscite l'intégration d'une stagiaire, ce qui lui permettra de progresser dans la hiérarchie (là, j'apprends quelque chose). Il s'agit de Cécile Rivère, jeune femme un brin désabusée, manifestement perturbée par un passé douloureux, qui, ne supportant plus son rustre de collègue, envisageait de quitter la police. Ayant repéré d'étonnantes dispositions chez elle, Kermarec la persuade de faire partie de son équipe.
Il faut dire qu'elle des compétences inédites, Cécile : elle entend la voix d'une jeune femme morte, les veines ouvertes, dans sa baignoire. Et on apprend que le cadavre est en fait à des centaines de kilomètres de là. Elle suspend en pleine action le mouvement de ses collègues qui, sans elle, allaient droit à la mort ; elle perçoit des femmes mortes qui, d'un effleurement, la fond basculer dans l'hypothermie et le coma. Mais surtout, elle n'a pas son pareil pour remettre de l'ordre dans des enquêtes vouées aux errements les plus graves.
Pleine d'empathie pour les mortes, pour les victimes, elle utilise, et met au service de l'enquête, ses qualités supra-normales. Ce qui est extraordinaire, c'est que ni son supérieur ni ses collègues ne la traitent de cinglée. Au contraire, ils prennent ses analyses en compte.
Des personnages bien typés traversent ce roman, quoique un brin conventionnels. Une soeur tendre et aidante, Agathe, qui la récupère quasi détruite et la remet sur pied, un supérieur hiérarchique bourru qui, bien sûr, cache un coeur plein de tendresse ; un couple psychiatre-épouse chic sans vraie surprise dans ses dépravations.
L'intérêt du roman repose surtout sur le tandem Cécile-Kermarec, avec des scènes émouvantes, sur le rôle du paranormal comme moyen d'investigation. On imagine facilement qu'un tel livre pourrait servir de point de départ pour une série télévisée à la française sans doute à condition de faire l'impasse sur des moments d'une violence écoeurante.
Un agréable passe-temps donc, plutôt bien écrit.
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Poupée brisée ou folle à lier ? Cécile, jeune gardienne de la paix éreintée et prête à tirer un trait sur sa carrière dans la police, est dépêchée chez un particulier suite à des plaintes pour troubles du voisinage. L'appartement est vide, sa propriétaire à des centaines de kilomètres, mais Cécile perçoit l'agitation derrière les murs. Ça commence avec ces manifestations sonores auxquelles se succèdent les images - visages fantomatiques qui plongent Cécile dans une crise d'hypothermie foudroyante. Jusqu'à la fin, on se persuade que ces phénomènes inexpliqués finiront par livrer leur mécanisme, révélant sans doute le marionnettiste derrière ses ficelles. C'est que l'on est dans le déni, le même avec lequel on balaie d'un revers de la main tout ce qui ne saurait s'inscrire dans une logique rationnelle. Cécile, elle, n'a pas même le temps de l'expliquer, l'heure tourne et le suicide d'une jeune femme semble avoir été mis en scène. Une enquête bien différente, à l'orée du fantastique mais sans effets spéciaux, sans surenchères, une histoire bien étonnante.
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