Inspecteur Girard, tome 16 : La bande des ''Z''

Je poursuis ma découverte des enquêtes de l'inspecteur Girard, un personnage créé par l'auteur André Charpentier, avec le titre « La bande des "Z" » paru en 1940 dans la collection « Police » des éditions Ferenczi sous la forme d'un fascicule de 64 pages et réédité l'année suivante dans la collection « Crime et Police » des mêmes éditions.

L'inspecteur Girard est un personnage qui apparaît dans plus de 20 titres (la plupart sous la forme de fascicule de 64 pages, mais deux ou trois prennent la forme de fascicules de 32 pages) et que l'on retrouve, au choix, sous le nom de Girard ou Gérard.

Quant à André Charpentier (1884-1966), est un journaliste qui fut également écrivain de récits policiers, d'aventure et de récits jeunesse.

Il ne se passe habituellement rien dans la petite ville balnéaire de Carville. Aussi, quand, le même soir, la police local doit s'occuper d'un homme tué par balle retrouvé au côté d'une voiture abandonnée en haut d'une falaise avec une femme évanouie à l'intérieur, puis d'un accident de voiture, le véhicule ayant chuté du haut de la falaise quelques kilomètres plus loin, et enfin de l'agression d'un vieux jardinier chez lui, celle-ci se retrouve débordée et le commissaire est tout heureux que ces dossiers soient confiées au célèbre inspecteur Girard qui se trouvait dans la région.

Mais ce dernier va avoir fort à faire avec une jeune femme qui ne cesse de disparaître, un vieillard récalcitrant, et des morts non identifiés...

Je retrouve donc l'inspecteur Girard dont j'ai déjà suivi plus d'une douzaine d'aventures.

Cette fois-ci, il se retrouve sur la côte, confronté à trois mystères en même temps.

Ici, pas de meurtre impossible ou de crime en chambre close, comme l'auteur a l'habitude de lui confier, mais donc trois affaires qui, ont le devine, vont au final n'en faire qu'une.

Comme le lecteur se trouve face à un récit de 17 500 mots, il se doute que les différents dossiers ne sont pas si complexes que cela et, d'ailleurs, la solution se révèle relativement simple.

Pour ce qui est des personnages et du héros en particulier l'auteur, une nouvelle fois, propose le strict minimum (même moins) puisqu'il ne confie aux lecteurs aucune information sur son personnage central si ce n'est son nom (ici, Gérard et non Girard dans le texte original) et le fait qu'il est connu pour de nombreuses affaires résolues.

Quant à la plume, on retrouve le principal tic d'André Charpentier qui est de clairsemer ses textes de points virgules intempestifs, oubliant souvent que la ponctuation d'un récit peu s'enrichir d'un point ou d'une virgule.

Pour le reste, rien de transcendant même si l'ensemble se lit agréablement, mais il manque le petit quelque chose, notamment dans l'intrigue, qui élèverait l'ensemble à la hauteur des meilleures enquêtes de la série.

Au final, une enquête agréable à lire mais dont l'intrigue est trop faussement complexe pour satisfaire totalement le lecteur.