La vie me semblerait probablement trop monotone si j’obtenais toujours tout ce que je veux.
Celui qui aura la chance de l’avoir pour femme devra être un type à la hauteur.
J’ai horreur de leur dureté, de leur âpreté au gain, de la façon dont ils sont prêts à tout sacrifier pour arriver à leurs buts. Il fut une époque où j’aurais pu me laisser séduire par Harry Duke, mais plus maintenant. Je suis comme Fairview ; tout ce que je demande est de vivre tranquille avec la petite part de bonheur que je puis encore espérer.
La vie ne mérite pas qu’on se tourmente ainsi ; acceptons-la telle qu’elle est et ne cherchons pas plus loin.
J’aime les hommes qui se sentent sûrs d’eux-mêmes ; je n’aime pas ceux qui se sentent mal à l’aise parce que je suis bien faite, que j’ai de beaux yeux ou une jolie robe.
On pouvait considérer le jeu comme un bon métier, à la condition d’être toujours prêt à tout perdre et à recommencer, mais dès qu’on avait une femme, la Fortune vous la prenait comme otage.
Les jolies filles étaient rares à Fairview et l’apparition de Clare fit l’effet d’une agréable diversion. Elle était brune avec des cheveux ondulés, des yeux pétillants d’intelligence. Tout, dans son maintien comme dans sa façon d’être, révélait l’amour et la connaissance de son métier.
Décidément les femmes étaient toutes les mêmes : ou bien elles demandaient une marque de Champagne qu’il n’avait pas ou elles buvaient de l’eau.
Tout le monde est plus ou moins joueur. Ce n’est pas toujours pour de l’argent, mais tout le monde joue pour quelque chose.