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La note correspond aux 4 tomes. J'ai atteint le bout de l'ennui, me forcant a finir. Ma liseuse me donnait le pourcentage d'avancement, petit a petit. 1% c est 16 pages. On suit l'ego de celui sans lequel la France ne serait rien, selon lui, dans des pages et des pages ... c est bien ecrit. Mais est ce que cela a un interet quelconque? Ce n est pas sur. C est un monument de la litterature francaise par son nombre de pages et le melon de l auteur, a part ca, quelle souffrance!
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je ne sais pas si j'arriverais au bout mais je lis un peu des Mémoires chaque jour, ayant été fort attirée par le personnage De Chateaubriand lors d'une conférence à l'Université du Temps Libre de Toulouse. Il a vécu des choses extraordinaires, terribles, un changement de société, l'histoire nous permet d'appréhender notre siècle, de prendre du recul. Pour l'instant, je suis séduite par la sincérité de l'auteur et sa simplicité dans l'écriture.
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Les Mémoires d'Outre-Tombe, de François-René de Chateaubriand, constituent un ouvrage majeur de la littérature française du XIXe siècle. J'ai adoré les quatre tomes, mais ce premier à une place particulière. Publiés de manière posthume, ces mémoires offrent un témoignage précieux sur la vie de l'auteur ainsi que sur les événements historiques et les personnalités marquantes de son époque.

Chateaubriand y déploie une écriture riche et élaborée, caractéristique du style romantique, dans laquelle se mêlent habilement souvenirs personnels et réflexions plus générales sur la société et la condition humaine. Si on dépouille le texte des exagérations romantiques, l'on peut apprendre beaucoup; si on les conserves on se passionne pour cette autobiographie. Son récit est empreint d'une sensibilité particulière, témoignant de son attachement à la nature, à la religion et à L Histoire.

L'auteur se livre également à une analyse critique de son époque, évoquant les bouleversements politiques et sociaux qui ont marqué la France au tournant du XIXe siècle. À travers ses mémoires, Chateaubriand offre ainsi une vision panoramique de son temps, tout en dévoilant sa propre évolution intellectuelle et spirituelle.

Au-delà de son intérêt historique, l'oeuvre se distingue par la qualité littéraire de son écriture et la profondeur de sa réflexion.
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En 2023 j'ai décidé de faire quelques marathons littéraires car la course à pied n'est pas mon amie… mais les livres, oui.

J'ai lu un nouveau tome de « A la recherche du temps perdu ». Cette année fut placée du côté de Guermantes…

Ayant lu des oeuvres de Flaubert et De Stendhal, Hugo et Balzac ne me tentant pas il me prit l'envie de remonter le temps. Je me décidais pour Chateaubriand pour des raisons bien chauvines… et non pas parce qu'il était le père du romantisme… Mais parce que né à Saint Malo, son nom évoque ma région natale. J'ai longtemps habité près d'une ville qui porte son nom phonétiquement parlant (mais sans lien entre les deux).
Me voilà donc partie pour découvrir les Mémoires d'outre-tombe. le titre m'interpelle. le projet est intéressant. Un livre écrit pour être publié post mortem.

Je suis actuellement à la fin du second tome et je dois dire que ce premier tome m'a paru plus intéressant et surtout moins pompeux. Dans ce premier tome, Chateaubriand narre son enfance, sa famille… Saint Malo, Combourg et Rennes. C'est nostalgique, poétique et pas trop pédant.
L'auteur a une très belle plume sans aucun doute…

Il décrit l'histoire de sa famille et les soubresauts que traverse la Bretagne et la France car il est né en 1768 (pile 2 siècles avant moi 😉).

Né d'un père austère et autoritaire et d'une mère pieuse, Chateaubriand adore la mer. Destiné à une carrière militaire (car n'étant pas l'ainé, il est sans le sou). Fuyant la révolution, il va devenir écrivain et homme politique. Il finit ce premier tome en exil à Londres, après avoir été en Amérique et y aurait rencontré Washington ! Mais cette rencontre est mise en doute par certains. Car Chateaubriand a une forte tendance à se peindre de façon très positive.

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Chateaubriand et Hugo : “Je veux être l'Océan ou rien!”

Poussé par la vague romantique, le jeune Victor Hugo avait affirmé, vent en poupe, qu'il voulait « être Chateaubriand ou rien ». Lorsqu'il s'est retrouvé en exil à Guernesey, sur son « rocher d'hospitalité » son « tombeau probable » comme il l'écrit dans les Travailleurs de la mer, du haut de son « look-out », il apercevait la côte française, la ville de Saint-Malo et, imperceptible, le Grand-Bé, où gît toujours l'écrivain romantique dont il avait évoqué le nom.
En ces temps exaltés, l'appel à l'océan, aux tempêtes, à la roche granitique révèle une volonté. Hugo est bien conscient d'ériger en toute majesté sa propre figure héroïque d'Exilé républicain qui ne « rentrera en France » que « lorsque la Liberté rentrera ». Il est un martyr de la République, un peu comme Lord Clancharlie, le père de Gwynplaine dans l'Homme qui rit.
Et comme il surveille le journal qu'écrit sur lui sa femme Adèle, il demande à son fils Charles D exercer sur lui son goût pour la photographie naissante. Et il pause, l'air inspiré, devant un rocher, auprès d'un menhir, face à la mer... Il dessine l'océan, le peint, le réinvente. Et il en fait le personnage principal de ses fictions.
Alors, si l'on se tourne du côté De Chateaubriand quelques années plus tôt, il est intéressant d'observer le travail qu'opère sur cette thématique son oeuvre des Mémoires d'Outre-Tombe. Lorsqu'il évoque sa naissance, Chateaubriand ne fait rien d'autre que Victor Hugo : il se met en scène ! Les mots, les images, les postures construisent la légende et la bouteille part à la mer laissant ainsi émerger les deux grandes figures de proue du Romantisme français.
« La maison qu'habitaient alors mes parents est située dans une rue sombre et étroite de Saint-Malo, appelée la rue des Juifs : cette maison est aujourd'hui transformée en auberge. La chambre où ma mère accoucha domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s'étend à perte de vue, en se brisant sur des écueils. J'eus pour parrain, comme on le voit dans mon extrait de baptême, mon frère, et pour marraine la comtesse de Plouër, fille du maréchal de Contades. J'étais presque mort quand je vins au jour. le mugissement des vagues soulevées par une bourrasque annonçant l'équinoxe d'automne, empêchait d'entendre mes cris : on m'a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s'est jamais effacée de ma mémoire. Il n'y a pas de jour où, rêvant à ce que j'ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m'infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j'ai presque toujours traîné dans le malheur. le Ciel sembla réunir ces diverses circonstances pour placer dans mon berceau une image de mes destinées. »

Lien : http://ericbertrand-auteur.n..
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Dois-je vraiment faire une critique sur un livre assez ancien, d'un auteur respecté, et alors que je me suis arrêté après 50 pages ?

La réponse est oui, car même s'il y a des institution que l'on ne peu pas toucher, il faut se rappeler qu'avant tout ça reste de l'art, et l'art c'est subjectif, cela ne veut pas dire que TOUS le monde adore.

Et moi, je n'adore pas, j'ai trouvé le début très très long et quand je voyais le pâté qu'il me restait à finir, j'ai... abandonné lâchement.
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Lire un tel chef-d'oeuvre change une vie. On y retrouve des émotions enfouies. C'est une fresque historique qui va de la fin du règne de Louis XV jusqu'à Louis-Philippe. Mais c'est aussi une sorte de pensée de la vie qui transforme. Magnifique et bouleversant !
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Je cite la 4è de couverture : "Quand vers 1830 Chateaubriand revient aux Mémoires de ma vie entrepris depuis plus de vingt ans, il les juge trop intimes et réoriente son projet. A travers le récit de sa propre existence, les Mémoires d'outre-tombe seront également l'épopée de ce temps qu'il a vécu et comme témoin et comme acteur. Son destin deviendra ainsi exemplaire de celui d'une génération qui connut à la fois l'effondrement de l'ancien monde et le début du nouveau, issu de la Révolution. La première partie de ces Mémoires est la plus personnelle. Car l'écrivain y retrace le commencement d'une vie qui se découvre à nous comme un récit de formation : celui du jeune chevalier breton bientôt parti pour l'Amérique et de l'aristocrate qui combat dans l'armée des Princes, puis émigre en Angleterre, avant de revenir en France pour y devenir Chateaubriand."

Un classique incontournable.
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C'est un monument de la littérature française, certes, mais il faut se méfier, il contient un certain nombre d'exagérations et de contre-vérités, l'auteur n'hésitant pas à se peindre sous des couleurs flatteuses, et ayant été pour cela qualifié, à juste titre de "fameux lapin" par Hetzel. Tout particulièrement, son voyage en Amérique est un tissu de mensonges. Ce livre reste éminemment appréciable pour son style merveilleux.
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Très heureux d'avoir fini ce premier tome des Mémoires d'outre-tombe où la Grande et la petite histoire se côtoient. Remarquable style bien sûr. Un seul regret dans cette édition, c'est l'ostentation des commentateurs qui n'hésitent pas à faire une préface de 50 pages, en grande partie inutile et à renvoyer en « appendice » les préfaces De Chateaubriand, bien plus éclairante que leur prose ! Les notes de bas de page sont surabondantes et pas toujours très appropriées, expliquant des mots inutilement et laissant dans l'ombre des mots inconnus…les notices bibliographiques des auteurs cités par Chateaubriand sont souvent faites en dépit du bon sens, et entre « gens du même monde », donc elliptique à dessein. Comble du comble, les mémoires d'outre tombe commencent réellement page 175; avant il y est placé les « mémoires de ma vie », où Chateaubriand répète des pans entiers de ce qu'il dira plus tard et qui auraient pour le coup pu être placées en appendice…J'imagine que Chateaubriand est mieux servi dans La Pléiade…
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