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Citations sur La constance du prédateur (64)

Tout ce qui nous séduit un jour finit par nous repousser le suivant.
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Peut-être qu'elle y trouvait son compte finalement, et qu'elle n'avait plus envie de retourner à sa petite vie pathétique de merde, avec son connard de mec transparent qui ne devait pas bander plus dur qu'un tube de dentifrice à moitié vide, et ses marmots bruyants.
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Ludivine n'était pas hyper à son aise en avion. Peu lui importaient les statistiques sur la sécurité, c'était juste viscéral. Un tube d'acier lancé à huit cents kilomètres-heure, à près de dix kilomètres de haut, par moins cinquante degrés, le tout ne tenant qu'à deux minuscules réacteurs, Ludivine trouvait cette idée très prétentieuse pour de si fragiles petits sacs de chair et de sang qui partiraient en fumée et en cristaux s'il arrivait le moindre aléa.
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C'était ainsi que le mal avait pu survivre à la civilisation. En s'abritant dans les ténèbres des âmes les plus blessées. En les poussant à faire de même ensuite. D'où venait le mal initialement ? ça, Chloé l'ignorait. Ce dont elle était certaine en revanche, c'était qu'il ne survivait qu'à travers la transmission.
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Mais il y avait des exceptions, et bien souvent celles-là étaient remarquables. pas juste d'une perspicacité moyenne, mais carrément d'un quotient intellectuel très élevé. Ted Bundy était réputé pour avoir plus de 130 de QI. Ed Kemper 140. Et Ted Kaczynski 167. Ludivine connaissait ces chiffres par cœur tant ils l'avaient marquée. Ces types faisaient partie des un à deux pour cent en tête de la population mondiale sur le plan de l'intelligence pure.
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C'est mon choix. Je l'ai souhaité. Je n'ai pas le droit d'en vouloir à quiconque. C'est moi qui me l'impose, se dit aussitôt Ludivine. Sur le point de s'immerger dans la violence, il était facile d'avoir le réflece de chercher un coupable pour le mal qu'on allait lui faire, pour cette cruauté qui allait l'étouffer, cette innocence en elle qui se consumait encore un peu plus, crime après crime. Mais la vérité était simple : Ludivine avait recherché cette douleur. Ses motivations dépassaient le prix à payer pour chacune de ces scènes. Ce n'était pas seulement se sentir utile, ni même un profond esprit de justice, un désir de réparation, d'équilibre, non, pas plus qu'une quelconque notion de pouvoir, c'était au-delà.
Flirter avec ses limites. Voyager aux lisières de l'humanité. Se rapprocher des monstres, de leur monde. à présent Ludivine en était consciente.
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N'y avait-il pas quelques exemples de pervers absolu qui n'avaient pas nécessairement eu une enfance infernale N N'y avait-il pas quelques-uns de ces démons qui, dès leur plus jeune âge, avaient eu des comportements tendancieux, voire carrément déviants ? Si. Ludivine en avait croisé même. Comme si le Mal était né avec eux, implanté dans leur fibres, se déployant avec chaque muscle, chaque os, chaque parcelle du cortex qui grandissait... Ils étaient rares, mais il existaient, au point d'ouvrir à une autre hypothèse. Après tout, il fallait bien que la cruauté ait émergé de quelque part pour qu'elle commence à se transmettre.
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La cruauté est le virus de l'humanité, hautement contagieux, surtout sur les tendres psychés en construction. Elle brise pour mieux s'implanter, à coups de dégâts irréversibles. Elle détruit et remplace, semblable à un programme informatique, sans états d'âme, sans hésitation, implacable. De toute évidence, les traitements inhumains corrompent l'essence de la victime, grattent la coquille fragile de toute matière souple, la curent, la nettoient, et remplacent le vide par ce qu'elle est elle-même: de l'inhumanité. Les monstres naissent dans l'enfance.
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À force de devoir poser le regard sur les rides des cadavres, ses yeux s'étaient appesantis du poids de la mort. C'était son diagnostic.
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Les seuls monstres qu'on rencontrait n'étaient-ils pas, après tout, ceux qu'on se créait soi-même, avec ses peurs et ses névroses ? Ils jaillissaient de nos propres failles. Ne disait-on pas "nos démons" pour évoquer nos tourments ?
[...] il en était un, lui, et il ne venait pas de moi.
Mais pour l'affronter, elle s'était servie de ses monstres intérieurs, n'est ce pas ? Et où étaient-ils à présent ? Pourquoi devenus si taiseux ? Disciplinés ? Intimidés par son bonheur ? Probablement.
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