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Citations sur Le Sang du temps (54)

Le mal est-il une affection que nous contractons du fait de notre vécu, semblable à une maladie de l'âme, d'une certaine manière similaire à la mélancolie, ou bien est-il cette force mystérieuse qui habite nos cellules dès les premières étincelles de notre création ?
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_ Tu as dans l'âme cette indifférence de ceux qui sont allés trop loin, trop loin dans la nature, trop loin dans la solitude, et qui ne sont pas revenus. Tu n'es jamais tout à fait là. Il y a toujours une part de toi qui reste là-bas, dans ces terres étranges que toi seul connais, dans ces souvenirs de guerre, dans ces errances au milieu de la savane, et ici, dans la distance feutrée, ce qui est en toi m'échappe, et me fait peur. Je pense que tu es un amant délicieux, mais tu ne seras jamais un mari attentionné, encore moins un bon père. Cette bonté et cette offrandes aux autres, ne te sont plus possibles, tu les as perdues au cours de ces dix dernières années, dans toute cette vie tourmentée.
Tu n'es jamais vraiment là. Tu n'es pas comme nous. Je suis désolée...
_ Bientôt tu comprendras vraiment qui je suis. Je suis ton ange gardien. Et comme tous les anges je suis à moitié invisible. Un jour peut-être, tu me verras comme je suis réellement.
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Pourquoi ne pas accepter que nous n'étions tout simplement pas aptes à réellement comprendre tout le cosmos ? Comment imaginer qu'un chat puisse travailler sur la portée de la théorie de la relativité ? Cela ne signifie pas pour autant qu'il est incapable de réfléchir, à sa hauteur, selon ses moyens. Ce raisonnement n'impliquait pas que l'on cesse de vouloir comprendre, bien sûr, mais que l'homme devienne plus humble, moins avide, et que sa conception du savoir soit moins une violation qu'une réflexion. Car tôt ou tard, la terre, à son échelle, nous en rappellerait le prix.
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Depuis son adolescence elle avait développé une théorie selon laquelle toutes les clés du cosmos étaient rassemblées en divers points terrestres: les bibliothèques. Un individu qui prendrait connaissance de tous les livres de quelques bibliothèques pourrait comprendre l'univers, jusque dans ses parcelles les plus intimes, les plus sauvages. Tout lire, pour être à même d'établir des recoupements, de savoir ce qui échappait - parfois bêtement - aux hommes de science. Il suffisait de bien choisir les bibliothèques (...), et l'esprit deviendrait détenteur du Savoir (...). L'impossibilité de la tâche pour un seul cerveau et une seule vie reflétait toute la vérité de cette connaissance ultime: elle n'était pas à la portée de l'homme.
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Le pouvoir des mots.
Ils sont une porte.
Ils sont la formule magique.
La source des sorts.
Une porte vers l'imaginaire.
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Le Caire était un cobra lové entre les collines Mokattam et le Nil, dont la morsure plutôt que d'être létale provoquait une dépendance totale, sans sevrage possible.
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- Lorsque la terre va mal, ses enfants se mettent à faire de curieuses choses. Les oiseaux ne migrent plus au bon moment, les femelles n'allaitent plus leurs petits, et parfois c'est le ventre du monde en personne qui grogne et frappe notre civilisation. Remarquez comme il n'y a jamais aucune haine, rien qu'un coup de semonce, un coup de crocs pour prévenir. La haine est propre à l'homme.
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Il perçut le détail qu'il n'avait pas intégré correctement sur l'instant.
Ce subtil changement dans la pupille.
Trop synchronisé avec l'approche de la flamme pour être un réflexe post mortem.
Le Soudanais n'étais pas mort.
Azim braqua son arme et sa lumière en direction du cadavre et fit les trois pas nécessaires pour découvrir le mur vide.
Le grand Noir n'était plus là.
Azim comprit enfin ce qu'il avait contemplé.
Il avait effleuré la ghûl.
Il s'était tenu à un dizaine de centimètres ce ce qu'il croyait être un cadavre planté à un crochet alors qu'il s'agissait d'un démon adossé à la paroi.
La ghûl l'avait laissé venir.
Et à présent, elle se tenait quelque part, non loin de lui.
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La paranoïa est un virus qu'il suffit de transmettre dans les bonnes circonstances pour qu'il se développe tout seul.
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"Par expérience, je dis que le mal est autant une essence dans le cosmos qu'une fièvre dans notre société."
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