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Critique de Laurent3375


Une nouvelle et dernière enquête pour le couple Annabel O'Donnel et son comparse Joshua Brolin.
Après des aventures ténébreuses à New York dans In Tenebris, nous sommes de retour à Portland où réside Joshua, pour un dernier acte arachnide.
J'ai trouvé le démarrage un peu long avec un tueur en série bien original, qui capture une femme chez elle, de nuit, auprès de son mari qui ne s'aperçoit de rien. La pauvre victime est retrouvée morte desséchée dans un cocon d'araignée pendue à un arbre.
Ce n'est que l'un des nombreux meurtres que nous décrira l'auteur.
Le protagoniste, Joshua, devenu détective privé spécialisé dans les enlèvements est rejoint chez lui par Annabel pour une semaine de villégiature quelques mois après l'issue du terrible second volet de cette excellente trilogie. Ce moment partagé prévu pour être agréable va rapidement se transformer en enfer.

Malgré quelques doutes sur ce début d'histoire, richement renseignée de détails, notamment sur les araignées, le roman bascule assez rapidement dans un rythme effréné.
J'ai utilisé mon moteur de recherche préféré pour visualiser les différentes sortes d'araignées évoquées dans le livre, ce qui m'a permis de prendre toute la dimension de ces bestioles méconnues et pour certaines particulièrement vilaines et dangereuses. Immersif !
Maxime Chattam nous alimente aussi en science en criminologie comme pour les autres opus, et il prend le temps de nous expliquer les différentes techniques utilisées en la matière. Un vrai cours !

Dans l'une des scènes de ce roman, Joshua Brolin entre dans l'appartement d'un présumé suspect.
Appartement complètement transformé en labyrinthe fait de bric et de broc où le protagoniste va évoluer tant bien que mal, dans une ambiance étouffante parfaitement bien retranscrite pour tomber sur… Je ne vais pas pouvoir en dire plus. Désolé ! J'évoque ce passage car il est complètement repris dans son avant dernier roman « le signal » qui, pour moi, marque un essoufflement de l'auteur avec une histoire fabriquée d'inspirations diverses (beaucoup de Stephen King) mais avec peu d'inventivité (cf. ma chronique).

L'auteur réussit à nous mener en bateau, tout au long du livre, dans notre volonté d'identifier le meurtrier et ce, avec brio jusqu'à un final détonnant et déroutant.

Bref, l'épilogue de cette trilogie reste dans la veine des deux premiers volets : excellent.
A mon humble avis, « L'âme du mal » est, pour le moment, la meilleure oeuvre de Maxime Chattam.
Un thriller haletant, addictif, bien construit, une densité des personnages et des histoires machiavéliques. A lire en commençant par « La promesse des ténèbres », préquel de la trilogie.

Bien à vous tous amis Babéliens !
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