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La Trilogie du mal (roman) tome 0.5 sur 5
EAN : 9782226192226
425 pages
Albin Michel (06/05/2009)
  Existe en édition audio
4.02/5   1769 notes
Résumé :
New York Mégapole de tous les possibles. De tous les excès.
Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire.
Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Où l'on vend la mort filmée en direct.

Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O'Donnel, da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (183) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 1769 notes
C'est sans doute le roman le plus noir, glauque et morbide que j'ai lu de Chattam jusqu'à présent.
Il nous emmène ici dans les tréfonds de la pornographie underground.
Ayant lu la trilogie du Mal, je voulais savoir ce qu'était devenu Brady, le mari d'Annabel et c'est dans cette excellente histoire que l'on trouve la réponse.

Ce roman n'est pas simplement violent et bestial. Comme toujours, le maître du thriller français n'expose pas la violence gratuitement, il y a toujours un message derrière : ici il met en lumière la manière dont l'homme moderne s'est conditionné au fil des siècles pour adopter les bons comportements qu'exige notre société. Il met en avant les désirs et pulsions que l'homme peut encore cacher.
Il évoque également la marginalité dans des univers qu'on ne soupçonne pas.
J'ai adoré la manière dont l'histoire est racontée avec la même enquête menée de deux manières différentes. Et que de suspense ! le personnage de Brady est très attachant et extrêmement courageux pour supporter tout ce qu'il nous fait parcourir...

Âmes sensibles s'abstenir !
Certains passages sont d'une rare violence. L'enquête est vraiment envoûtante et pleine de rebondissements. C'est incontestablement un des romans de l'auteur que j'ai le plus aimé jusqu'à présent.
Une plongée dans les ténèbres ? La promesse a bien été tenue ! Merci Monsieur Chattam ;)
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Difficile de conseiller un roman aussi noir, si effrayant sur un sujet pas forcément très attractif, pour moi, parce que trop racoleur, la pornographie. Mais, avec Maxime, je plonge volontiers dans le monde interlope de la pornographie underground... et je ne quitte pas le livre avant la fin ! Un thriller captivant, bourré de déviances humaines, de noirceur, de suspens et d'horreurs... glauque à souhait. Je n'en dit pas plus sur l'histoire, à vous de la découvrir. Sachez seulement que vous y trouverez LA réponse à la disparition du mari d'Annabel (cf "In Tenebris").
M.Chattam a encore progressé dans le maniement de l'écriture, son style s'améliore au fil de ses romans. Incontestablement, l'un des nouveaux maîtres du thriller français... à l'américaine !
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Ouille. Je ne sais pas si j'ai bien fait de commencer la lecture des thrillers de Chattam par celui-ci.

Dans les plus : C'est très bien écrit. Prenant, avec les points de vue des uns et des autres, mais surtout de Brady, et son "enquête" en abîme glauque.

J'ai bien aimé le personnage, entre répulsion et attirance pour l'horreur...

Dans les moins :
Trop manichéen au niveau de tous les autres personnages, justement. Les femmes toutes dans le même panier, de Rubis à Charlotte en passant par Anabel, et oui, même elle, malgré son image de femme forte, comment elle se fait balader, pas croyable !
Les mecs également tous dans le même panier, pas un pour rattraper l'autre. Cela m'a vraiment lassée.
A leur niveau, il me semble qu'il y a une confusion entre l'effet mécanique produit par la pornographie chez tout un chacun (filles également on va arrêter de planer à 10000, un peu), et la perversion immonde du plaisir que certains éprouvent à la dégradation et l'humiliation d'autrui, donc à l'exercice du pouvoir (et en ces temps d'élections, mes enfants, on est en plein dedans...). Bref, tout ça n'est pas très clair me semble-t-il ici, et cela est aussi dérangeant.

Après c'est sûr que la pornographie n'est pas un milieu tendre pour les femmes, mais bon sang, toutes ne sont pas non plus de pauvres innocentes victimes, quoi, faut pas pousser ! Disons qu'Anabel (qui est donc flic et en dehors du milieu) aurait pu être la femme "positive" de l'histoire, mais même pas. ça m'a largement gonflée.

Donc, en plus d'être dérangeant sur le sujet, ce bouquin est dérangeant du fait qu'il n'y a pas vraiment de niveaux de gris. du noir, beaucoup, mais perso, ça ne me suffit pas. Je ne lis pas des thrillers pour avoir envie de vomir en permanence. Oui l'homme est glauque (la femme aussi, j'insiste, mdr) mais pas que... Bref, pour moi c'était un peu trop glauque et noir, et sans possibilité de respirer, pas d'humour, pas de moment "qui pue pas"... Bref, j'aime bien les thrillers, mais pas à ce point. Donc finalement je suis d'accord avec mon homme (et il est content car j'ai mis des mots sur ses malaises) que ce livre est "bien", mais pas tant que ça.

Pas sûre d'en lire d'autres de lui du coup...
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Grande fan de la trilogie du Mal,quand j'ai vu La Promesse des Ténèbres en librairie je ne pouvais pas passer à côté.
J'attendais beaucoup de cette préquelle,je me posais des questions sur le mystérieux Brady,le fantôme de sa disparition hantant Annabel O'Donnel dans In Tenebris et Maléfices.
Je dois dire que j'en ai eu pour mon argent,je m'attendais à quelque chose d'énorme venant de Maxime Chattam mais là j'ai été comblée au delà de mes espérances!
Bizarrement,ce n'est pas sur Brady que j'ai le plus accroché,le seul côté que j'ai aimé chez lui c'est celui de l'homme tiraillé entre le bien et le mal,le besoin de savoir à tout prix au risque de tout perdre.
L'on ne peut s'empêcher d'éprouver de la compassion pour Rubis,la victime de l'histoire.Sous sa plume fluide,l'auteur nous offre une description incroyable de ces filles de province qui veulent conquérir la grande ville au risque de tomber dans des pièges sordides.Il arrive à mettre en avant avec finesse la façon dont une vie peut se retrouver gâchée à cause de mauvais choix et du traumatisme de manquer d'argent.
Même si certains passages sont scabreux,on ressent un souci d'esthétisme permanent dans l'écriture.Malgré le côté sombre et horrifique de certains passages,l'on peut y ressentir une certaine lumière,celle de la vérité recherchée par Brady sur les raisons du suicide de cette actrice porno underground.
J'ai adoré le personnage de Kermit,malgré son côté craspec je trouve qu'il dédramatise ce milieu de misère et de dépravation par sa personnalité décalée et malgré tout attachante.
L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout ,pas une seconde on ne voudrait lâcher le livre,on veut en savoir toujours plus.
Pour moi c'est du grand Chattam,je classe la promesse des ténèbres dans les top 3 de mes livres préférés de cet auteur.
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Si l'incursion dans les bas-fonds new-yorkais, la prostitution, mais surtout dans votre inconscient obscur, ne vous fait pas peur, vous vous régalerez de cette lecture noire, sordide et violente. La promesse des ténèbres tient vraiment la promesse de vous faire broyer du noir, encore du noir et surtout du noir !

Brady O'Donnel, photo-journaliste de son état, est convaincu par son ami Pierre d'enquêter sur la pornographie. Bien loin des sentiers battus qu'il explore habituellement, il se laisse finalement convaincre par la belle et troublante Rubis qu'il rencontre pour débuter son enquête. Mauvais départ : celle-ci se tire une balle dans la tête devant lui...

La lecture de ce thriller est dérangeante d'abord par le contexte sordide de la pornographie, de la marchandisation de la femme, mais aussi et surtout par la découverte des sous-sols de New-York et de toute cette population souterraine qui s'y cache et y vit. Et quand en fin de roman, l'auteur vous explique que la fiction n'est pas de ce côté-ci, le malaise vous gagne d'autant plus.

Enfin, la minutie avec laquelle l'auteur autopsie la pensée humaine, et surtout masculine, son rapport au sexe et à ses démons intérieurs, vous fait frissonner d'horreur et de dégoût.

La promesse des ténèbres, une vraie descente aux enfers !


Pour moi, ce livre est le premier que je découvre de cet auteur français. J'avoue que la lecture, difficile mais prenante, s'est faite facilement. le suspense est total et le rythme est très enlevé. Je lirai donc bien volontiers d'autres romans de cet auteur, mais avec parcimonie. Il ne faut pas abuser du noir !

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Brady s'était souvent interrogé sur ces deux aspects de l'érotisme masculin. La séparation du corps et de l'esprit. Lequel avait le pouvoir sur l'autre ?
Pour Brady, deux notions s'affrontaient. Le désir et la pulsion.
Une excitation aux deux visages.
Le désir, le plus régulier, le plus tiède aussi, pouvait naitre d'une simple envie, d'un affect, il pouvait même être invoqué ; il procurait une jouissance libératrice. Brady le considérait cérébral, sous contrôle.
La pulsion, plus rare, surgissait tel un tsunami des profondeurs du cortex, dévastatrice. L'héritage d'un comportement animal,. Imprévisible, obsédante. Elle progressait inlassablement comme la marée, noyant toutes réticences. Jusqu'à l'extase aussi éblouissante qu'épuisante.
Brady appelait cette dernière : le sexe primal. Du domaine de l'instinct. Parfois agressif. Elle pouvait causer des dérapages, des agressions, mais avait permis à l'espèce humaine de se propager.
Le désir appartenait à la civilisation, il nichait avec la séduction.
La pulsion relevait du bestial, de la survie. Une boussole ancestrale incrustée en chaque mâle.
Et si celle-ci était inhérente à l'espèce humaine, Brady s'était souvent demandé si le désir n'était pas né avec l'homme moderne, celui qui avait bâti les sociétés, dans le but de s'opposer à la pulsion, pour parvenir à la contrôler.
Codifier la sexualité pour avoir moins peur de l'homme. De ce qu'il abrite, tout au fond. De ce qui le guide. Reprendre le contrôle.
Pour imprimer à l'humanité une nouvelle trajectoire. Séparer la bête de l'individu.
Y parvenait-on vraiment ?
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Je connais des centaines de clodos qui ont tellement dormi dehors qu'ils deviennent claustrophobes dès que tu les colles bien au chaud dans un lit entre quatre murs! Il faut faire gaffe quand tu vis en dehors du système, tu deviens différent de ce que la société attend d'un homme. Ensuite, pour y retourner, c'est long et brutal, faut vraiment le vouloir.
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- Tu nous emmènes où comme ça ?
- Avant de partir j'ai fait mes devoirs et je nous ai débusqué un nouvel itinéraire. Tu connais le Mont Overlook ?
- Le nom me dit quelque chose.
- Le coin est très sympa, apparemment, avec les ruines d'un ancien hôtel à explorer.
- Ne me dis pas qu'il s'appelait l'Overlook Hôtel ? C'est le même nom que dans "Shining" de Stephen King !
- Notre mission consistera donc à savoir s'il est hanté ou non.
Ils arrivèrent à flanc de colline en milieu d'après-midi et tombèrent sur la façade de l'hôtel, totalement ouverte à tous les vents. Plus aucune fenêtre, aucune porte et encore moins de charpente. Il y faisait jour dedans autant qu'à l'extérieur. La chasse aux fantômes fut rapidement expédiée dans ce vestige sans mystère.
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C’est par la violence que nous nous sommes hissés au sommet, c’est par elle que nous nous sommes structurés, elle est la pièce maîtresse de notre évolution, de notre suprématie, et maintenant on veut croire qu’on la contrôle, qu’on la maîtrise. Connerie. La haine, l’agressivité sont le cancer que nous portons en nous, et le paradoxe est cruel : sans lui nous aurions disparu quelque part dans la préhistoire, et pourtant il nous ronge, il a besoin de toujours plus d’espace, c’est la raison d’être de la violence : bouillonner, croître, exploser. On propage ce cancer de génération en génération, on le transmet à nos enfants. Faut juste espérer qu’il se généralise, qu’on s’entretue très vite, avant qu’on quitte la Terre, avant que l’épidémie ne contamine le cosmos.
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C’est par la violence que nous nous sommes hissés au sommet, c’est par elle que nous nous sommes structurés, elle est la pièce maîtresse de notre évolution, de notre suprématie, et maintenant on veut croire qu’on la contrôle, qu’on la maîtrise. Connerie. La haine, l’agressivité sont le cancer que nous portons en nous, et le paradoxe est cruel : sans lui nous aurions disparu quelque part dans la préhistoire, et pourtant il nous ronge, il a besoin de toujours plus d’espace, c’est la raison d’être de la violence : bouillonner, croître, exploser. On propage ce cancer de génération en génération, on le transmet à nos enfants.
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Videos de Maxime Chattam (109) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maxime Chattam
Extrait du livre audio « Lux » de Maxime Chattam lu par Charlotte Campana. Parution numérique le 15 novembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/lux-9791035414702/
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