Que ta volonté soit faite

Le portrait d'une petite ville du Midwest américain des années 1960 jusqu'au début des années 1980, avec pour fil rouge l'évolution de Jon Petersen, un pervers psychopathe, de son enfance jusqu'au point culminant de sa sinistre carrière criminelle.
Il y avait un petit bout de temps que je n'avais plus lu un Maxime Chattam.
Et ici l'auteur nous manipule tout au long de ce récit troublant. Il nous offre aussi un dénouement inattendu et plutôt spectaculaire. Je n'en attendais pas moins de celui que l'on appelle le maître du thriller français. Pour autant si j'ai été convaincu par cette histoire ce ne sera pas un coup de coeur pour moi.
Mais ça fait le job, alors que demandé de plus !
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Une claque ! J'aimais déjà beaucoup les livres de Maxime Chattam, mais celui-ci m'a collé à mon fauteuil en me faisant comprendre que je devais le terminer avant de faire autre chose.

Chaque phrase est bien calculée, bien choisie.

Le côté psychologique de roman ressort fortement mais sans être dérangeant car l'écriture n'est pas lourde.

De nouveaux, l'auteur sait se mettre dans la tête d'un psychopathe et nous embarque avec lui vers une fin qui nous surprend totalement.

Récit très prenant. Une fois les premières lignes commencées, il m a été difficile de quitter le livre. Des épisodes parfois très violents. Personnages parfois diaboliques, parfois attachants ou courageux. On souhaite que les "méchants" disparaissent et que les autres soit vengés. Une issue Surprenante. Un très bon Maxime Chattam.

J'ai profité de la version audio, par ailleurs bien lue. J'avais eu une première expérience décevante avec Chattam (le coma des mortels) où j'avais trouvé que la structure du récit était raté et que le style (bien que très bon) déservait le récit. J'avais le sentiment d'un roman policier écrit en vers, ce n'était pas adéquate. Ici, au départ, j'ai eu peur. le narrateur prenait beaucoup de place et j'avais envie qu'on rentre dans le vif du sujet. Heureusement, c'est rapidement le cas. L'ambiance sombre est réussit, les mystères s'épaississent et les rebondissements sont assez inattendus. J'ai trouvé que les personnages étaient plaisant, particulièrement le shérif et même ce héros, ce méchant que l'on adore détester. La fin m'a particulièrement plu, lorsqu'on découvre l'identité du narrateur, mais je n'en dis pas plus. Je conseille finalement ce livre que me réconcilie avec Chattam et m'encourage à en ouvrir d'autres prochainement.

Mais qu'est ce qui lui a pris ? Comment son éditeur et son entourage ont pu laisser passer cette fin et ne pas convaincre Chattam qu'elle ne fonctionne pas du tout ? En effet, cette fin a complètement et immédiatement rabaissé mon envie d'attribuer une très bonne note et de laisser un commentaire élogieux sur ce roman. Beaucoup de très bon romans ont des fins décevantes mais quelques temps plus tard, je me souviens de la qualité du roman avant toute chose. Là, je suis persuadé que je me souviendrai avant tout de ce roman comme celui qui connaît la fin la plus stupide qui m'ai été donnée de lire. Cela est d'autant plus dommage que j'ai beaucoup aimé l'histoire, les personnages et en premier lieu la très belle et très fluide écriture de l'auteur. Pour moi , ce roman en a été d'autant plus difficile à noter tellement le contraste entre la qualité de le quasi intégralité du roman et ses 5-6 dernières pages est grande.

C'est une sacré bonne histoire que je découvre avec Que ta volonté soit faite, mon tout premier roman de Maxime Chattam.
L'auteur nous livre ici, un roman noir, tout ce qu'il y a de plus noir sur des crimes restés impunis pendant de longues années à Carson Mills, petite bourgade du Midwest aux États-Unis dans les années 60. Ils sont du fait de Jon Petersen, un de ses habitants, un vrai psychopathe, décrits par un narrateur anonyme dont on ne devinera l'identité qu'à la fin du récit.
C'est une lecture à l'écriture soignée où l'on sent que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet. On imagine très bien ce village dans ces années-là où tout le monde se connaît et où la religion tient une place importante. Les scènes de violences familiales sont très fortes et l'on peut se demander comment un tel psychopathe peut agir ainsi en toute impunité sur une si longue période. Mais nous sommes au fin fond du Midwest dans les années 60.
Le récit est captivant de bout en bout, bien écrit, l'auteur y décrit des faits abominables et leurs conséquences sur des êtres fragilisés faisant naître en nous lecteur, un profond sentiment d'injustice. On ne lâche pas ce roman avant d'en connaître le dénouement . C'est inévitable.

Il était une fois Jon.
Un Américain. Un vrai. Grand de taille. Physique d'acier.
Jon a un fils. Ils se baladent ensemble.
Jon habite une bourgade. Bien américaine. Avec deux Eglises de confession différentes, mais où chacune respecte l'autre.
Il y a un shérif aussi, forcément.
Jon conduit un pick-up, bien-sûr. On est aux US.
American Dream. Les US et leur American Way of Life.
Jon aime la nature. Et surtout les coquelicots.
Sauf que Jon ...
Est né dans une marre de sang.
Plus de parents.
Élevé par son grand-père.
Jon est un enfant violenté.
Jon sera un enfant violent.
Jon sera un homme violeur.
Jon sera ...
Comme du serpent vivant dans une soupe de butternut.
Maxime Chattam réinvente sa plume encore une fois.
Certes, il y a du crime, des viols.
C'est cru. On tourne parfois les yeux d'imaginer l'audace de l'auteur écrire pareil infamie.
En revanche, cette fois, pas d'appel aux sciences modernes de la police, ni aux techniques modernes de profilage.
On est au fin fond de l'Amérique. le shérif porte une étoile et un Stetson. On se contentera de ça.
Cette oeuvre a un côté Beignets de Tomates Vertes. Mais version tomates pourries et odorantes, et vertes virant vers le brun purpurin.
C'est du Chattam, ne l'oublions pas !

Encore un bon moment passé à la lecture de Maxime Chattam !! Ce livre est culotté et vraiment intéressant de part son approche, il n'y a pas grand chose à dire si ce n'est qu'il mérite d'être lu!

Je n'ai pas pu aller au-delà des 40 pages.... j'ai l'impression que Chattam en surajoute... qu'il en fait trop.... cela devient grotesque.... mais ceci n'est qu'un point de vue parmi tant d'autres.... j'ai d'ailleurs donné par dépit le livre à ma soeur qui est une inconditionnelle de l'écrivain...

NB : j'ai pourtant adoré tous ses autres livres auxquels j'ai mis 5 étoiles excepté pour le cycle Autre-monde.

a ne pas lire après Puzzle sauf si vous aimez les romans !