Journal d'une vie tranquille, tome 1

Très intéressant. le récit de vie de l'auteur, en couleurs, où se mêlent les scènes de la vie d'aujourd'hui du mangaka, des anecdotes, et ses souvenirs d'enfance. Ce premier tome parle de son enfance en Chine, occupée alors par le Japon, puis de l'exil, difficile. Un récit dur malgré l'humour de l'auteur.

Au Japon, on ne peut pas laisser les vieux mangakas prendre paisiblement leur retraite. On leur demande de travailler jusqu'à ce que mort s'en suive. le pire, c'est que c'est un état d'esprit dans ce pays de bosseurs. le grand maître du manga Osamu Tezuka ou encore récemment Jiro Taniguchi ont épuisé leurs dernières réserves en produisant toujours plus d'oeuvres pour un public assez avide.

C'est visiblement le cas de Tetsuya Chiba assez connu (pour sa seule et unique) série Ashita no Joe que je n'ai d'ailleurs jamais eu l'occasion de lire. Un magazine lui demande de produire une autobiographie alors qu'il est maintenant âgé de 80 ans. Cela sera l'occasion de raconter sa vie dans la Mandchourie occupée par les japonais depuis 1931 et la fin de la Seconde Guerre Mondiale où sa famille et lui ont dû revenir dans l'archipel car chassé des terres conquises.

J'ai bien aimé son récit situé dans l'histoire mais un peu moins celui ayant lieu de nos jours. Il a vécu l'exil durant une enfance qui n'a pas été facile à cause de la guerre. C'est un aspect plutôt méconnu de cette guerre où l'on ne s'interresse généralement qu'aux gagnants. On comprend mieux par exemple les relations du Japon avec la Chine en proie à une guerre civile opposant les communistes et les nationalistes.

A noter que le manga sera entièrement colorisé ce qui est plutôt assez rare. Les couleurs apportent véritablement de la chaleur et de l'humanité à ce récit.

J'ai bien aimé le début de ce journal mais c'est tout sauf une vie tranquille !

Ce livre m'a beaucoup émue car les dessins sont magnifiques et l'histoire est très touchante. L'auteur a fui alors qu'il n'était encore un enfant après la guerre et en parle comme si ce n'était pas lui mais quelqun d'autre qui l'avait vécu. Je remercie infiniment l'auteur de nous avoir partagé ses mémoirs.

Ce manga est plaisant à lire pour la partie historique et le côté mignon du mangaka quand il était jeune. Par contre, la partie récente (celle du retraité) est moins passionnante mais un lien se fera sûrement entre le passé et le présent de l'écriture. Ce manga en couleur est aussi un étonnant sur la forme. En tout cas, ce premier tome invite à poursuivre.

C'est une oeuvre entre passé et présent que nous offre l'auteur d'Ashita No Joe. L'auteur âgé de 80 ans aujourd'hui revient sur son enfance en Chine durant la 2eme guerre mondiale et la fuite de sa famille pour tenter de rentrer au Japon. Ces moments de tension sont entrecoupés de récits sur sa vie quotidienne, ou routine d'un petit vieux.
Avec un ouvrage en couleur l'auteur nous livre également de nombreuses anecdotes sur son travail et sur la vie d'autres mangakas célèbres.
La mort y est également présente, vue l'âge des protagonistes, et nous sommes touchés par les liens qui les unissent.

Manga en couleur, agréable à lire. le mangaka revient sur son enfance : suite à la défaite des japonais lors de la seconde guerre mondiale, le regard des chinois changent sur sa famille. La Chine connaît alors une guerre civile. Afin de regagner le Japon, Tetsuya et sa famille fuient la Chine. le chemin sera long, et éprouvant jusqu'à la traversée en bateau. Les enfants ne mesurent pas la gravité de la situation mais font ce qu'ils peuvent. J'ai apprécié cette lecture. Les allers/retours si souvent avec le présent n'étaient pas nécessaire d'après moi.

Un manga en couleur, ce qui est rare.
Une autobiographie qui nous apprend beaucoup sur la préiode de la guerre et l'après-guerre. L'auteur vivait en Chine avec sa famille et a dû fuir les persécutions.
Le récit fait des aller-venues entre différentes périodes de la vie de ce mangaka célèbre. Ce n'est pas passionnant mais intéressant.