Pyromane

J'aime beaucoup que les écrivains que j'apprécie partagent leurs lectures ou auteurs favoris.

Ainsi lors de ma lecture d'Inavouable, j'ai noté quelques uns des auteurs préférés de Zigmunt Miloszewski, sont celui de son compatriote, le polonais Wojciech Chmielarz.

Je viens de dévorer son premier opus : Pyromane qui met en scène l'inspecteur Mortka de la police de Varsovie, appelé par un pompier sur le site d'un incendie, qui a fait deux victimes : un homme dans son salon et une femme miraculeusement vivante après s'être jetée du premier étage.

Quand des traces de cocktail molotov, une vague odeur d'essence et des éclats de verre , sont découverts dans le salon, l'enquête criminelle démarre ... 

Mais qui a pu en vouloir à un business man aux investissements hasardeux et à une ex-chanteuse ? 

L'enquête piétine, le procureur adjoint fait du zèle, Mortka s'embourbe dans des problèmes domestiques entre son ex-femme réclamant sa pension alimentaire et des colocataires étudiants un peu trop fêtards à son goût. 

Un second incendie et le décès de deux jeunes enfants relance l'affaire et un Morkta mis sur la touche s'échinera à la solutionner sans se contenter des conclusions hâtives de son adjoint un peu trouble et du procureur trop vite satisfait d'avoir mis la main sur un coupable idéal.

Bref, un roman complexe à souhaits, un personnage principal qui donne envie de le découvrir dans d'autres aventures ...

Ca tombe bien, il y en a d'autres dans ma liseuse ! 

A suivre, donc !
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Voilà un très bon polar, de facture un peu classique mais très efficace dans une Varsovie glaciale. Les personnages sont bien campés, l'intrigue habilement menée et le récit entremêle vie privée des enquêteurs et vie professionnelle avec naturel. Je lirai avec plaisir les autres enquêtes du Kub !

Si l'intrigue n'est pas des plus originale, j'ai beaucoup aimé le personnage de l'inspecteur Mortka, un homme empêtré dans une séparation qui le mine, travaillant avec un adjoint génial dans sa vie professionnelle mais détestable dans sa vie personnelle.
Mortka veut aller au bout de son enquête qui le mène dans les milieux interlopes du banditisme, dans le monde de la télé-réalité jusqu'au dénouement surprenant.
J'aime cette écriture vive, percutante, sans fioriture mais c'est le personnage de Mortka qui m'a le plus émue, il ne baisse pas les bras, a un sens de la justice profond qui peut le conduire à sortir de la légalité.
C'est une très belle découverte.

Un bon polar polonais d'un auteur journaliste et rédacteur en chef d'un site internet ciblant l'étude du crime organisé, le terrorisme et la sécurité internationale.
Ses différents postes lui ont permis de puiser des faits divers, entre autres, et des informations qui font la trame de ses romans policiers avec une certaine authenticité qui transparait.
Le polar se porte bien, il ne manque pas d'auteurs de qualité et Wojciech Chmielarz est à suivre tout autant que son personnage récurrent, l'inspecteur Mortka.

L'inspecteur Jakub Mortka au caractère bourru se révèle bien vite être quelqu'un d'honnête et épris de justice. Par contre, je n'apprécie pas beaucoup son adjoint qui se saoule et bat sa femme.

A travers ce roman, l'auteur dépeint la société polonaise. On a l'impression que les polonais sont comme le climat, froids, abrupts. Les rapports entre policiers ne sont pas cordiaux de même qu'avec la mafia, les témoins, les suspects. La vodka semble être l'antidote pour oublier leurs conditions de vie.

Encore un incendie dans un quartier de Varsovie, le troisième à vrai dire en l'espace de peu de temps. L'inspecteur Jakub Mortka dit le Kub est dépêché sur les lieux à la suite de la découverte du corps sans vie de Jan Kameron qui a péri dans les flammes de sa maison. Sa femme Klaudia, bien qu'elle ait pu sauter par une fenêtre, se retrouve en soins intensifs. Pour le pompier Marcin Kowalski et la psychologue Anna Brodka, aucun doute un serial-pyromane sévit dans les rues de Varsovie. le Kub, lui, penche pour un règlement de compte, il faut dire que Kameron est un businessman pas vraiment fréquentable. Alors qu'en est-il ?

« Pyromane » est un policier des plus classiques avec le cliché du flic divorcé, en conflit avec sa hiérarchie, aigri et bourru. Néanmoins j'ai passé un agréable moment de lecture, et puis le Kub m'a un peu séduite. le duo de l'inspecteur Mortka et de son adjoint Dariusz Kochan a piqué ma curiosité et une petite virée en Europe de l'est en plein hiver ne m'a pas déplu.

Les thèmes, tels que la violence conjugale et les ravages de l'alcool abordés par l'auteur m'ont particulièrement touchée. Je lirai la suite des aventures du Kub avec « La ferme aux poupées », histoire de prendre de ses nouvelles mais aussi parce que je l'ai dans ma bibliothèque !

Ouf ! Je suis arrivé au terme de ce roman mais cela n'a pas été une mince affaire. D'ailleurs, malgré un bon premier tiers convaincant, en son milieu, le roman connaît une grosse baisse de rythme qui a failli avoir raison de mon intérêt et j'ai été très prêt d'abandonner ma lecture.
Certes, les personnages sont plutôt intéressants et on sent chez l'auteur une réelle envie de bien les développer mais l'intrigue est assez bancale. de plus, Chmielarz n'évite pas les poncifs voire caricatures du genre (le policier incorruptible divorcé car trop accaparé par son travail, les relations conflictuelles avec la hiérarchie, etc, etc ...).
Heureusement, j'ai trouvé la fin du roman plutôt bonne et bien trouvée, même si la résolution est plus la conséquence de l'instinct de héros que de son enquête menée. Pour autant, je ne vais pas faire la fine bouche et je retiendrais plutôt la note positive de cette conclusion de ce premier roman que j'ai trouvé, malgré quelques aspects positifs, plutôt laborieux.
D'après les critiques que j'ai pu lire, les romans suivants (de la série avec Mortka) sont plus aboutis donc je lirai sans doute au moins le 2ème pour voir si j'accroche plus qu'avec ce Pyromane.

Je me suis régalé. Très rafraichissant même si on retrouve les codes des romans qui ont fait le succès de Connelly ou Adler-Olsen, pour ne citer qu'eux.
Même si le twist final de l'intrigue est prévisible, je suis accroché et je n'ai pas attendu de terminer ce premier opus pour me commander les tomes suivants disponibles en poche.

Le roman commence par la description de la manière dont le pyromane déclenche l'incendie d'une maison, et les émotions qu'il ressent, la jouissance, notamment, qui lui déclenche une érection.

La maison est celle de Jan Kameron, businessman douteux qui a joué en bourse et perdu des sommes astronomiques. Il a épousé une starlette, Klaudia Klau qui a failli être miss Pologne, et a enregistré un disque à succès et ensuite, les flops se sont succédé… le couple aurait dû être absent ce soir-là.

Kowalski, le pompier, a appelé l'inspecteur Jakub Mortka car Kameron est mort, carbonisé, alors que sa femme, qu'il avait enfermée dans un placard, à la suite d'une dispute a réussi à s'échapper, grièvement brulée.

Kowalski s'est aperçu que d'autres incendies bizarres avaient eu lieu dans ce quartier résidentiel, avec la même technique de mise à feu. L'inspecteur va donc mener l'enquête secondé par, Kochan, son adjoint efficace mais avec une tendance à boire…

En fait, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît : Kameron était mort avant de rôtir…

C'est ma première incursion dans les aventures de l'inspecteur Mortka, sa première enquête en fait, et je dois dire que ce polar, de structure classique dans la manière de mener l'enquête, m'a bien plu. Il y a des rebondissements, des interactions entre la vie des policiers et l'intrigue et je me suis laissée emporter.

L'inspecteur Mortka, alias le Kub, divorcé, deux enfants, dont la vie de famille est aussi compliquée que celle d'Erlendur d'Indridason, avec des faiblesses qui le rendent attachant, m'a bien plu et donné l'envie de continuer à suivre ses enquêtes. Et son adjoint n'est pas en reste, dans un autre genre, j'ai eu très souvent envie de lui mettre des claques avec son misogynie XXL.

On est frappé par le contraste saisissant qui existe entre les moyens de la police, avec un ordinateur qui met au moins cinq minutes pour démarrer, quand il veut bien démarrer, et ceux des délinquants, qui sont carrément des mafieux, les poings et la gâchette faciles. Ou encore par la consommation vertigineuse de vodka. Ou a aussi le procureur toujours pressé, la hiérarchie qui met la pression, à cause de la Presse, mais cela c'est valable à peu près dans tous les pays.

Le style de Wojciech Chmielarz, (j'ai réussi à mémoriser et orthographier son nom de famille mais j'ai encore du mal avec son prénom !) m'a plu, aussi bien l'enquête que les personnages et l'écriture

En fait, j'ai commencé à m'intéresser aux auteurs polonais, par le biais du Challenge « le mois de l'Europe de l'Est » et je me suis rendu compte que, hormis les auteurs russes, je n'en connaissais pratiquement pas les autres. J'ai découvert, l'an dernier les enquêtes du procureur Teodore Szacki d'un auteur polonais de polars : Sygmunt Miloszewski qui m'avait bien plu également.
Les deux opus suivants sont déjà dans ma PAL…
7,5/10
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..

C'est une ville de Varsovie sous la neige par des températures autour de 20 degrés en-dessous de zéro dans laquelle l'inspecteur Jakub Mortka poursuit un pyromane en série a priori doublé d'un meurtrier.
Alors qu'il vient de divorcer et vit en colocation avec des étudiants bruyants, il entame cette enquête dans un pays où les autorités doivent composer avec la pègre et où l'alcool réchauffe davantage que le bois.
Ce roman policier est de facture ultra classique et c'est ce qui fait son charme. Pas de globules inutiles, des petites cellules grises en action, un collègue alcoolique, un procureur pas sympa : tout ça est un peu caricatural mais ça se passe en Pologne ce qui apporte un certain dépaysement
À essayer