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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce que j'ai ressenti:

La première impression qu'il m'est venue, c'est cet effet « Too much ». Pas inintéressant. Pas mauvais, loin de là, mais un poil de « Trop », et elle ne m'a pas quittée durant toute ma lecture. Finalement le personnage le plus réussi, est sans doute le « Méchant » de l'affaire parce que, lui, pour qu'il soit crédible, il valait mieux « trop » en faire que « pas assez »…Je pense qu'il m'a manqué un certain dosage de finesse dans la plume, c'était intéressant, mais ça l'aurait été plus sans cette surenchère de vouloir en faire trop. Pour ce qui est de l'enquête qui se joue autour du Suaire de Turin étant donné, que cette impression de « Too Much » est bien restée imprégnée, j'ai eu du mal à accrocher à cette théorie, même si on ne saura jamais le fin mot de l'Histoire, à part peut être, à notre Jugement Dernier…

"L'orgueil précède la chute."

Pour ce qui est du thriller en lui même le rythme est bien dosé, les rebondissements bien sanglants et les stratèges bien infiltrés. C'était d'une belle efficacité, on ne s'ennuie pas à dénicher les petits secrets millénaires et un tueur en série quelque peu nauséabond…Ca suinte, ça découpe, ça dissimule à tout va, et j'ai tourné bien vite les pages (bien moins vite que ma binôme belette2911 comme d'habitude, mais bon, c'est quasi impossible de rivaliser de vitesse avec elle, en lecture, et j'ai de l'entraînement pourtant, depuis 3 ans de LC^^ ).

"Très bientôt, la scène de crime aura disparue. Lavée par madame la marée, la vieille complice de tant de meurtres."

Au niveau des personnages, j'ai une préférence pour Mitzi, et je pense que c'est celle qui m'a le plus touchée, parce qu'elle est faible et forte à la fois, victime, et à la fois, une femme forte qui ne s'en laisse pas compter. Son histoire personnelle et le cheminement vers sa nouvelle vie, est le petit fil qui m'a tenue toujours attentive. Pour les autres personnages, j'ai ressenti encore cet effet de « trop », qui m'a un peu enlevé l'attachement envers eux…Et la fin ne m'a pas du tout convaincue…

"D'après mon expérience, le Mal ne fait pas sa propre publicité. Il reste caché et se déplace comme un criminel en fuite."

En bref, c'était dans l'ensemble une lecture agréable, prenante, mais j'ai eu un peu de mal avec la plume. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable mais il a quand même rempli sa part du contrat, puisque j'ai voyagé de Los Angeles à Turin en passant par le Liban , j'ai appris quelques informations bien intéressantes sur la science et les trésors mystérieux de la religion chrétienne et puis j'ai lu ce livre en duo, et il n'est pas plus doux que de lire avec son amie
Lien : https://fairystelphique.word..
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Alors, le suaire de Turin, est-ce une vraie relique qui aurait contenu le corps du Christ (amen) ?

Est-ce un faux habile ? Un vrai faux refait après la perte du vrai véritable ? Un vrai faux refait après le premier vrai faux qui aurait cramé dans un incendie ?

Besoin d'aspirines, peut-être ?

Anybref, les chercheurs scientifiques, après avoir brillamment résolu le mystère entourant les dessous des kilts écossais, compris le pourquoi du comment les jupes de Sa Très Gracieuse Majesté Elizabeth II ne se soulevaient jamais, même par grand vent et séchant sur le fait que les écossais ne prennent jamais froid aux couilles, ils se sont dit qu'ils se pencheraient bien un peu sur le suaire de Turin, qui était à Jésus Christ avant, enfin, on suppose. On suppute, même si certains disent que oui, il l'est !

Ce roman végétait sur mes étagères depuis des temps immémoriaux (6 ans) et c'est pour ma LC avec Stelphique que je l'ai sorti de l'endroit où il somnolait. En juin, faut sortir ses auteurs anglais !

Au départ, j'ai eu du mal à accrocher au duo de flics, surtout que nous avions de nouveau un grand torturé (l'inspecteur Nic Karakandez) et sa coéquipière (Mitzi Fallon) brutalisée par son abruti de mari alcoolo et chômeur de profession. Ça puait le déjà lu. de plus, on sentait à plein nez les flics américains que l'on voit dans les multiples séries en provenance de chez eux.

J'avais aussi la crainte de ce que l'auteur pourrait nous balancer sur le linceul gardé plus précieusement que l'hymen de Marie et le prépuce de Jésus (je finirai en enfer, moi) et entouré de tellement de mystères que toutes les hypothèses sont plausibles…

Ce que je ne voulais pas non plus, c'était une resucée du Da Vinci Code.

Emballée, je ne l'ai pas été au début, et puis, petit à petit, j'ai commencé à m'attacher à ces deux policiers, à craindre pour eux, à les encourager dans leur enquête, le cul entre deux pays et deux villes (Los Angeles en Amérique et Turin en Italie), à mener des investigations en leur compagnie, tout en suivant les pérégrinations d'un tueur en série qui rôde, d'un psychopathe zinzin qui se prend pour l'instrument de Dieu et pour anachorète qui doit provenir de chez les cénobite pas tranquille.

La question au sujet du suaire est ouverte, à vous de croire ce que vous voulez croire, de suivre les scientifiques ou les hommes à robe longue qui, dès qu'ils n'ont pas la réponse, invoquent le miracle (c'est un miracle Salomon, un vrai miracle).

Je ne sais si l'hypothèse émise dans le roman est plausible, mais elle passe bien et elle a eu le mérite de me faire sourire, tout en expliquant bien des choses. J'ai d'ailleurs envoyé un courrier à François pour lui demander son avis éclairé.

Au fur et à mesure, j'ai commencé à m'attacher aux personnages, au grand flic torturé, à sa collègue qui a des couilles, elle aussi et j'ai suivi leur enquête fébrilement, voulant savoir absolument la fin de l'histoire.

Bon, on a tout de même quelques airs de Da Vinci, mais depuis sa publication, qui n'en a pas vu qu'ils lui ressemblent tous, mais j'ai trouvé plus plausible le personnage de flic de Nic Karakandez que celui du professeur Langdon qui, sans jamais avoir donné un coup de poing de sa vie, a joué au James Bond Indiana Jones durant tout le roman !

Anybref, ça ne va pas casser trois pattes à un pape, ni déchirer le suaire ou déclencher une vague de protestations (hormis chez les coincés du culte), ni révolutionner le genre, mais je dois dire que ça se lit facilement, que c'est assez addictif et bourré de mystères avec le suaire et les meurtres violents qui ont lieu sans que l'on sache qui les commet.

En passant, je vais en profiter pour énoncer les petites choses qui fâchent, les petits trucs qui m'ont fait grincer des dents, comme, notamment, les expressions horrifiées affichées sur les visages des morts, ou, apaisées…

Nom de dieu, à notre mort, tout s'arrête et les muscles se relâchent, donnant cette impression d'apaisement et lorsque la rigor mortis arrive, les muscles peuvent se tendre à cause du manque d'eau et donner à nos traits des airs épouvantés ou torturés.

Mention "pas bien" au serial-killer qui a réussi à aller chier là où il mangeait, le crétin de bougre d'imbécile ! Là, je déposerai plainte devant l'auteur, c'était un peu poussé, comme le fait qu'il aille se rendre à la police aussi. J'ajouterai à cela les deux bonnes femmes, travailleuses dans une société, qui avaient tout de la caricature tant elles étaient méchantes et bêtes. Un peu de nuance n'aurait pas fait de mal !

Rien de transcendantal mais ça se lit avec plaisir, tout en se prenant la tête en tentant de résoudre les énigmes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Pour ceux (et celles) d'entre vous qui viennent régulièrement voir mes billets , celui-ci vous paraîtra sans doute incongru, étonnant voire détonnant, et pour ceux qui visitent ce blog pour la première fois, soyez les bienvenus (un verre de muscadet - je fais local- vous sera virtuellement servi en fin de lecture). En effet, je lis pas mal de romans policiers, mais assez peu de thrillers et encore moins de thrillers ésotériques ou se basant sur la religion ou sur des croyances. En fait, Pauline (de chez Gilles Paris) m'a envoyé ce gros livre pensant me faire plaisir et en retour, je me suis dit : "Yv, mon P'tit gars - report humoristique vers un article datant de quelques jours ici- tu es un garçon poli et bien élevé, tu dois au moins lire les premières pages pour savoir si ça te plaît ou non" (je me parle tout seul et j'en rajoute, parce que certaine -qui se reconnaîtra- de mes lectrices aime ça et qu'il faut bien que je soigne mon petit -par le nombre évidemment et non point par le talent- lectorat). J'ai donc commencé ce thriller et puis, de fil en aiguille (non, non je ne couds pas en même temps : même si je me souviens de quelques boutons au service militaire passés entre mes mains loin d'être expertes en la matière) je me suis fait avoir et j'ai donc continué.
Disons que l'auteur ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité dans l'écriture, dans le traitement de ses personnages -un peu quand même avec la femme-flic-battue- ni dans le début de l'intrigue proprement dite. Ensuite, lorsqu'il est plus directement question du suaire de Turin, j'ai l'impression qu'on entre dans une partie moins traditionnelle, mais comme je le disais au départ, je ne suis pas spécialiste de ce genre de littérature.
Malgré de grosses longueurs (malheureusement quasi inévitables dans ces pavés -480 pages !-), je ne me suis pas ennuyé, mais j'ai survolé certains passages, descriptions inutiles. de grosses ficelles aussi, mais une fois pris, on gobe ou on n'en pense pas moins pourvu qu'on arrive au bout de cette intrigue qui part dans beaucoup de sens, rassemblés dans un final rapide qui tient ses promesses.
En résumé, très bien pour se distraire et frissonner un peu si l'on accepte quelques longueurs ou quelques facilités. Idéal pour les vacances ; ben quoi, le cerveau a le droit a quelques jours lui aussi, n'est-il pas ? le mien a apprécié, mais bon ce n'est qu'un pauvre petit cerveau masculin !
Et pour finir réellement, chose promise, chose due, aux nouveaux lecteurs de ce formidable blog, j'offre un muscadet virtuel : ici. Et puisque je suis généreux, tournée générale (avec modération) !
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Tout y est ou presque: un tueur en série, un moine soldat d'une confrérie secrète, des policiers cabossés, une enquête internationale, une fin étouffée par le vatican... Tout cela sous couvert du linceul de Turin... Pas toujours très crédible mais un bon moment de lecture tant le style nous retient, petits chapitres nerveux qui nous rendent captifs...Je le conseille!
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Classique du genre, très bien mené, chapitres courts et palpitants. Un bon moment !
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Un roman qui passe par certaines facilités mais un personnage intéressant pour être le véritable corps du suaire.
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Encore un roman a la Da Vinci Code. le Vatican, un moine assassin, une énigme... Seule la nouvelle théorie à propos du suaire est assez originale, ce qui donne un peu d'intérêt à ce roman.
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