Iskari, tome 1 : Asha, tueuse de dragons

Iskari me faisait de l'oeil depuis un moment et malgré mon engouement pour les dragons et les badass, je suis malheureusement un peu restée sur ma faim.

Asha est la fille du Roi Dragon, celui qui règne sur le royaume des Draksors. Un drame de son enfance l'a rendue combative, hargneuse et méfiante à l'encontre des Skrals, peuple asservi lors d'une guerre menée par sa grand-mère. Son peuple dirige d'une main de fer ses esclaves résignés à suivre des règles strictes sous peine du châtiment ultime. L'unique but de l'Iskari (Asha) est de combattre les dragons, animaux féroces envers lesquels elle voue une haine sans nom. Mais le retour de son frère va lui ouvrir les yeux sur ceux qui l'entourent et changer à jamais sa vision des histoires narrées par sa défunte mère.

J'ai trouvé l'ensemble du roman rythmé, posant les bases d'une histoire qui s'articule autour de trois éléments: trahison, pouvoir et sentiments. Les premiers chapitres ont été un peu longs à mon goût, puis l'histoire m'a finalement happée en milieu de course .... pour finalement me laisser dubitative une fois la dernière page tournée. Oui l'histoire est intéressante, les personnages attachants et l'ambiance qui se dégage du roman nous interpelle. Mais elle m'a semblé tellement prévisible, j'attendais plus de rebondissements, davantage de surprises, de profondeur et d'originalité. J'aurai aimé découvrir des dragons plus charismatiques, plus imposants, plus nombreux. Les mythes, les histoires d'antan, apportent quelques chose de mystique, une part de mystère qui nous emporte dans un univers épique et se lie de fil en aiguille avec l'histoire d'Asha. Je ne peux pas dire que certaines scènes ne m'ont pas touché, l'auteur a su rendre ses personnages vivants mais je n'ai pas eu le coup de coeur escompté.

En somme, ce premier volume est intéressant, rythmé mais pas suffisamment captivant à mon sens. Il y a un réel travail de l'auteur pour faire passer les émotions de ses personnages aux lecteurs, au dépend de descriptions que j'aurai aimé plus poussées.

Je ne comprends pas tout l'engouement pour ce roman… J'ai failli l'abandonner à même pas 100 pages tellement ça n'avançait pas et tellement j'avais du mal avec l'écriture hachée de l'auteure. Cette dernière nous coupe souvent l'herbe sous le pied. Les événements s'enchaînent sans parfois aucune explication, il y a de nombreuses répétitions et de facilités scénaristiques, si bien que l'univers n'est pas exploité et les personnages sont assez creux au final… En résumé, tout m'a semblé brouillon et survolé, comme si l'auteure voulait parler de beaucoup de choses en peu de temps. Je ne lirai pas la suite.

Asha est la fille du « roi dragon », elle chasse les dragons et suit en cela la coutume instituée par sa grand-mère. Mais quand elle avait 10 ans elle a commis une terrible erreur qui a failli la tuer et l'a laissée gravement brûlée. Depuis cet évènement elle s'est aussi attiré la haine et la peur de son peuple, car le dragon dont elle s'était rapprochée a incendié la ville pour se venger, tuant de nombreux habitants. En réparation pour ses crimes elle doit épouser dans quelques jours le commandant de l'armée de son père, celui qui l'a sauvée après le jet de flammes du dragon, et devenu orphelin « par sa faute ». Mais c'est un jeune homme autoritaire, cruel et brutal, qui la répugne.
Le récit principal est entrecoupé d'histoires concernant ce monde imaginaire, notamment liées à la famille d'Asha. Celle-ci connaît ces nombreux récits grâce à sa mère qui les lui racontait enfant pour éloigner ses cauchemars. Malheureusement elle y a perdu la santé et en est morte, raison pour laquelle les histoires des temps anciens avaient été jugées dangereuses et interdites. Tout ce qui les concerne et ce qu'elles racontent est tabou suite à une soi-disant trahison. Ce sont ces mêmes histoires qu'Asha racontait au Premier dragon qui a causé sa perte.
Rien de très novateur, on voit venir les choses de loin la plupart du temps. La jeune fille ne remet pas en cause l'ordre établi mais on va vite se rendre compte (avant elle) qu'on lui a certainement menti à propos de nombreuses choses. Et puis surtout j'ai trouvé son histoire d'amour avec Torwin assez balourde, mièvre et sans originalité. Pour moi elle n'apporte rien, au contraire elle gâche presque le récit, car elle est trop présente et le parasite par moments.
C'est une déception après avoir lu tant de bonnes critiques au sujet de ce roman. Le récit est loin d'être complètement inintéressant, mais bien moins original que ce à quoi je m'étais attendue. Le dernier tiers du livre a cependant rehaussé mon intérêt et fait revoir mon appréciation un peu à la hausse.
Par contre la couverture est une totale réussite.

Malheureusement, j'ai été déçue par ce roman duquel j'attendais énormément à cause de toutes les critiques élogieuses… J'ai passé un bon moment de lecture dans l'ensemble mais je n'ai pas été pleinement convaincue par cette oeuvre.

D'une part, l'écriture de l'auteure est vraiment particulière. Elle est poétique et recherchée, l'ambiance générale du roman était très originale. Ce roman, par son ambiance, m'a quelque part fait penser aux films d'art et d'essai. Mais cette écriture a créé une certaine distance entre moi et l'univers, entre moi et les personnages. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans ce roman, à me sentir proche des personnages.

D'autre part, le roman est assez linéaire et ne transmet pas beaucoup d'émotions. Tout est toujours écrit avec une certaine douceur mais cette douceur est parfois soporifique. de même, les actions se déroulent souvent beaucoup trop rapidement et les conflits se résolvent trop facilement. La tension qui peut être soulevée par une révélation, par un événement, n'est jamais maintenue bien longtemps. Aucune dimension épique ne se dégage de cette histoire alors même que l'épique se serait parfaitement prêté à ce type d'univers. Selon moi, le rythme n'est pas très bien maîtrisé.

Enfin, j'ai trouvé le roman très manichéen. Les personnages sont lisses et manquent de profondeur. Aucune identification n'est possible dans cette oeuvre car les personnages ne mettent pas en avant les différentes facettes et contradictions de la personnalité humaine. Dans cette mesure, j'ai trouvé que les personnages manquaient de réalisme.

Toutefois, j'ai été sensible à l'originalité de l'oeuvre et à sa poésie. Un roman qui sait sans aucun doute se démarquer...

Chaque lecteur a une expérience différente lorsqu'il lit une oeuvre. Je pense que ce roman n'a pas réussi à toucher ma sensibilité mais il touchera peut-être la vôtre si vous le lisez. D'ailleurs, il a déjà touché celle de plein de lecteurs…

Bravant les interdits, Asha a attiré un dragon avec une histoire des temps anciens. Les dragons, elle les chassent, les traquent d'où la cicatrice sur toute une partie de son corps. Accompagnée d'esclaves et de sa cousine Safire, une Skral qu'elle essaie de protéger malgré les règles mises en place : interdiction de toucher Asha, attention aux commérages des esclaves qui ont coûté la vie aux parents de Safire.

Future mariée, Asha est promise à Jarek, un orphelin qui a sauvé Asha lors d'un incendie qui a pris la vie de ses parents. Un incendie perpétré par le dragon Kozu qu'elle doit aujourd'hui tuer si elle ne veut pas épouser Jarek.

Se sacrifier pour obtenir la rédemption telle est le sort qui pèse sur Asha depuis qu'elle est enfant.

Tout autour d'elle, va se passer des choses mystérieuses liées aux histoires des anciens.

Derrière sa carapace de guerrière, Asha cache un coeur, une générosité pour des personnes réduites en esclaves à cause de lois implacables. Prête à tout pour échapper à la monstruosité de Jarek, Asha va se lancer dans une quête pour lutter contre les injustices.

Dans un royaume soumis à une dictature extrême, Asha, l'Iskari commence un parcours initiatique semé d'embûches.

Au péril du danger, cette princesse solitaire, tueuse de dragons réputée, crainte par le peuple va se révolter face aux injustices et découvrir la vérité sur les mensonges de sa famille.

Dans cet univers fantastique, l'auteur propose une héroïne aux antipodes des princesses classiques de notre enfance.

Mélange des « Contes des 1001 nuits » et de « Games of Thrones », Asha est une jeune femme vivant dans un royaume sous dictature où se mêlent complots, amours impossibles, trahisons…

Contrairement à Games of Thrones, Kristen Ciccarelli a misé sur un univers fantastique avec un aspect féministe incluant peu de personnages permettant une lecture compréhensible au plus grand nombre.

Mention spéciale à la réédition « Prix découverte » qui réédite ce tome avec une couverture tout simplement sublime beaucoup plus adaptée à un public adolescent comparé à l'actuelle qui ne correspond pas à l'âge réel de cette série (elle tue des dragons quand même). Sans parler de la somptuosité des couvertures VO qui malgré quelques détails ne correspondant pas à Asha est beaucoup plus adapté au public ciblé.

Une très belle découverte n'étant pas amatrice des romans fantasy ou fantastique, la manière dont l'auteur nous entraîne dans un univers mélangeant le côté oriental qui invite au voyage, à la découverte de nouvelles coutumes, de nouveaux paysages, de nouveaux codes culturels… Un univers cruel mais où les personnages plus secondaires ont leur importance de par leur aide envers Asha… Kristen Ciccarelli maîtrise parfaitement les contrastes, les mélanges de genre, de lieux, les codes culturels…
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Vite dévoré, ce livre nous présente un univers bien développé et remplit de mystères.
Bien que le personnage de Asha ne soit pas forcément sympathique dans la première partie, elle prend de la profondeur et on s'attache à elle dans la seconde.
Coup de ❣ pour les 🐉, personnages à part entière.

Je reviens vers vous en ce moment pas du tout décisif pour vous parler de The Last Namsara, qui promettait dragons et merveilles. J'en ressors un peu mitigée : c'était bien mais pas top.

Alors pourquoi c'est bien déjà. Ça cause quand même dragons. Et bin forcément, il m'en faut pas beaucoup quand c'est le cas pour danser sur les tables. On est assez bien servi en la matière, avec de bons gros dragons des familles. Notre héroïne les chasse (ouh la vilaine zouzoute) parce qu'ils sont pas très gentils (ouh les vilains zouzous).

Les dragons ont la particularité d'être attirés par les histoires. Et j'ai trouvé ça absolument génial #idéedusiècle ! du coup, les histoires sont complètement prohibées parce qu'elles sont dangereuses, tout ça, tout ça. Vraiment, j'ai beaucoup apprécié ce développement, original et moult poétique.

J'ai apprécié le contexte et l'univers même si à mon sens il est pas du tout bien exploité. Il y a un côté oriental bienvenu car on y associe pas souvent les dragons mais à part deux trois allusions, cela ne sert à rien. Et c'est bien dommage, j'en aurais bien appris plus sur cette culture et ce monde au delà de ses croyances. Pour le coup, c'est dommage parce qu'on reste trop en surface et ça ne vient pas spécialement enrichir l'histoire.

Pour ce qui est du reste, niveau originalité, on repassera. le scénario est très très bateau, j'ai pas franchement été surprise. Les personnages m'ont paru assez fades, j'ai pas réussi à m'y attacher et d'ailleurs, j'ai pas grand-chose à en dire.

Par contre, on peut parler de l'histoire d'amour. Oui parce que bon, il faut FORCEMENT une histoire d'amour (mais NON je vous assure, les livres c'est bien aussi sans !). Bref, des fois, ça passe, des fois ça passe pas, et bin là, c'est clairement pas passé. Déjà, direct, ça commence à la page deux. On ne nous ménage pas, uhu. Et puis ensuite, c'est quand même bien prévisible et puis sérieux c'est beaucoup trop niais.

En résumé, c'était une lecture plutôt en demi-teinte, avec des bonnes idées mais un développement et une histoire d'amour trop banales et cliché. Dommage ! Pas sûre de lire la suite mais sachez quand même que ce n'est pas un one-shot (enfin il y a pas de cliffhanger de malade à la fin, vous inquiétez pas)(en fait, pour vraiment tout vous dire, je m'en souviens plus).

Kin
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J'attends la suite avec impatience ! Mais un peu dommage que cette couverture, un peu enfantine, ait été choisie : certains lecteurs plus âgés peuvent passer à coté d'un chouette roman.