Citations sur Tusculanes - Livre V «Le bonheur dépend de l'âme seule» (39)
En effet celui qui peut se parler à lui-même, n’aura pas besoin de converser avec un autre.
Ainsi, il y aura toujours chez le sage des plaisirs continuels qui s’enchaînent, puisque l’attente des plaisirs espérés est liée à la mémoire des plaisirs qui lui ont été perçus.
Parce que les émotions et les agitations de l’âme, une fois éveillées et entraînées par un penchant irréfléchi, repoussent toute raison et ne laissent pas de place à la vie heureuse.
Si le bonheur appartient à tout être à qui rien ne manque et qui est en son genre accompli et complet, et si c'est là le propre de la vertu, il en résulte certainement que tous ceux qui possèdent la vertu sont heureux.
Si donc cette âme est cultivée, si l'on a dirigé son regard avec assez de soin pour qu'elle ne soit pas aveuglée par les erreurs, elle devient alors une intelligence parfaite, c'est à dire une raison achevée.
L'agrément du repas vient du besoin de manger et non de la satieté.
Sans la permanence d'un bien constant et fixe, on ne peut être heureux.
[…] et comme il est clair que le bonheur résulte de la constance et de la plénitude de la joie, il suit qu’elle résulte de l’honnêteté.
Conclusion :
XLI
Dans la vie, il faut, je crois, observer la loi qui est gardée dans les festins des Grecs : « Qu’il boive ou qu’il s’en aille ! ». C’est raisonnable : que l’on jouisse comme les autres et avec eux du plaisir de boire ; ou bien que l’homme sobre ne se heurte pas à la violence des ivrognes et qu’il s’en aille d’abord ; de même quitte, en prenant la fuite, les injustices du sort si tu ne peux les supporter.
Epicure – Son opinion sur la mort en effet est que l’âme se dissout et que la conscience s’éteint, et il juge que, étant privé de toute conscience, cet état ne nous concerne en rien.