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Caton, Scipion et Lélius dialoguent sur les thèmes de la vieillesse et de la mort. Au terme de quelques échanges, Caton monopolise la parole et s'étend sur les privilèges de la vieillesse avec de sages propos. Il n'est point besoin d'être riche, rapide, agile ou puissant pour supporter la vieillesse. Seule la sagesse propre à la maturité suffit. Par ailleurs il rappelle que Sénat signifie assemblée des anciens, lesquels se servent de leur réflexion et de leur jugement. Ensuite il nous vante les vertus de l'exercice physique, d'une bonne alimentation et nous prodigue un remède : "chaque soir je tâche de me souvenir de ce que j'ai fait, dit et entendu dans la journée". Puis il termine son propos sur l'âme et la mort. "Pythagore interdit que l'on quitte son poste -c'est-à-dire la vie-sans l'ordre formel du commandant en chef qui vous l'a assignée-c'est à dire Dieu-" --------------------- J'ai bien aimé ce texte court (70 pages) plein de bon sens. |
En librairie le 1er septembre 2021.
Nous sommes à Rome, au septième siècle.
C'est la capitale du monde, une ville immense et monstrueuse où s'observent et se haïssent Crassus, Cicéron, Catulle, Pompée, César ou Caton.
Cicéron a fait de la morale son fonds de commerce, se présentant comme la voix du peuple alors qu'il est un défenseur acharné du Sénat et des intérêts de l'aristocratie.
Publius Claudius Pulcher, héritier de la famille la plus noble de Rome, se fait adopter par un esclave, change son nom en Clodius, est élu tribun de la plèbe et chasse Cicéron de Rome.
Cicéron prend le parti de Pompée, Clodius celui de César. La guerre entre eux dura dix ans et la République n'y survivra pas.
Leur lutte est racontée ici par un philosophe grec, Metaxas, l'ami le plus brillant et le plus sarcastique de Clodius, qui le fait venir d'Athènes à Rome pour écrire les discours qui lui permettront d'affronter Cicéron à armes égales dans des joutes oratoires où se décide le sort de la Cité.
Voici ses Mémoires, qui racontent la chute de la République romaine et la mort de Cicéron.
Une allégorie de notre propre décadence ?