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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Mange-Livres reprend ses activités après un gros pic d'activité dans le domaine professionnel qui m'a amené à empiler les livres déjà lus et à lire, et qui m'a obligé à me coucher plusieurs soirs d'affilée sans lire la moindre ligne (ce qui arrive aussi fréquemment qu'une éclipse totale de soleil visible depuis le pôle Sud ou à peu près).



Sam Pulsifer a tout d'un raté de compétition. Il a incendié (et encore, accidentellement) la maison d'Emily Dickinson à Amherst, une charmante bourgade du Massachussets dans laquelle il vivait avant de devoir passer quelques années à l'ombre suite à son crime odieux. Je ne dévoile rien : tout ça, c'est Sam en personne qui nous le balance dès le départ.

Mais c'est loin d'en être terminé. Car, bien que Sam croit avoir payé sa dette à la société et pense pouvoir reconstruire sa vie (en taisant bien sûr son casier judiciaire), que le passé ressurgit sous la forme du fils des victimes de l'incendie, qui vient lui demander des comptes. A la dérive face à ces révélations, Sam trouve refuge chez ses parents, où il découvre que, pendant toutes ces années, toutes sortes de gens plus bizarres les uns que les autres lui ont écrit des lettres pour lui demander d'incendier d'autres maisons d'écrivains. Ces maisons d'écrivains, qui, justement, brûlent ces derniers temps ... et bien que Sam n'y soit pour rien, il a malheureusement pour lui la dégaine du coupable idéal.

Sympathique conte moral, enlevé et assez drôle. Il faut dire que j'ai un faible pour les anti-héros pathétiques, surtout quand ils ont le don de se fourrer dans des situations compliquées - voir par exemple Argent facile. Qui plus est lorsque leur histoire personnelle est totalement dictée, dominée (voire ici détruite) par les livres et la littérature. Difficile d'en dire plus, au risque de dénaturer ce charmant et loufoque moment de lecture.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Le mensonge est au coeur du roman de Brock Clarke, et quand il dénigre les livres, on se plait à penser qu'il ment lui-même. Ici les professeurs de littérature ne croient plus en la littérature qu'ils accusent de mensonges. Pourtant, petit à petit Sam va finir par reconsidérer son désintérêt pour les livres, et finalement sa mère va se remettre à lire… c'est sans doute la preuve que tout n'est pas perdu. Mais avant d'en arriver là, Sam aura dû se poser plusieurs questions sur l'utilité de la lecture
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Ce roman américain, je l'avais acheté il y a des mois de ça sur un coup de tête. La critique l'avait comparé à une sorte de jeune John Irving (ce n'est pas faux) il dépasse pourtant ce cadre, par une mélancolie tenace, quoique parfois cocasse, du genre de celle des films de Wes Anderson. Pourtant, en l'absence de la jubilation qu'aurait su y apporter Irving, je dois avouer que j'ai trouvé le temps un peu long en compagnie de Sam Pulsifer, fils d'une famille plus que dysfonctionnelle d'amateurs de littérature qui sombreront dans la boisson. Un peu décevant donc, malgré de réelles qualités d'écriture.
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Sam a passé 10 ans en prison pour avoir incendié la maison d'Emily Dickinson, tuant involontairement le couple de guides qui s'y trouvait en plein ébats. En sortant de prison il a construit une famille, s'installant même dans un quartier de sa ville natale, sans jamais rien révéler à sa femme. Mais un jour débarque chez lui le fils du couple mort dans l'incendie, le voilà chassé de chez lui, de retour dans la maison de ses parents, devenus alcooliques...
Une descente aux enfers drôle et sarcastique, mais un peu longue .
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mouais, j'en ressors peu convaincu. Certes, il y avait des choses vraiment bien, comme le parallèle entre les livres et les vraies personnes, qu'on retrouve tout au long de l'histoire et qui se développe d'une manière assez philosophique en un sens, ou bien, certains passages assez intéressants ou même l'idée originale bien que rattrapé par une histoire banal. L'histoire en elle même est assez tragique, avec aucun moment de paix sauf au début. Sam le narrateur n'a pas de chance tout le long du livre, que ce soit avec n'importe quel personnage. Il perd tout et quand il croit pouvoir se reposer, il s'enfonce un peu plus dans l'enfer, et tout ça juste à cause de sa simple présence, et des erreurs des autres. Il y a aussi une histoire d'adultère qui m'a fort déplu et m'a laissé stoïque. Les personnages sont quasiment tous détestables, le seul que j'aie pu supporter étant le narrateur et à la rigueur sa mère. Les autres m'ont tous paru méchants, stupides, et j'avais plus envie de leur faire du mal que de les aimer. L'avancement est assez lent, on nous plombe avec des passages quelque peu longuets, des moments stressants, un dénouement étrange, etc. Un passage m'a fait pensé à Ionesco, et donc m'a plu un peu mais c'est tout. Bref, ce livre est sympa, mais sans plus, et ne sera certainement pas mon coup de coeur de l'année. J'en ressors peu convaincu et même si la fin était un petit peu plus intéressante, ce n'est pas un livre que je relirais avec plaisir s'il le fallait. Par contre, j'aime beaucoup la couverture que je trouve bien pensée.
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La couverture agressive de ce roman m'a séduite. Objectivement, elle n'est pas belle, mais assurément elle attire l'oeil de lecteur désoeuvré. Pourtant, désoeuvrée, je ne peux pas dire que je le sois mais bon, disons que cette typographie irrégulière, noire sur ce fond blanc, et inversement, encadrant cette maison d'où sortent des flammes rouges et oranges, ne m'a pas laissée de marbre. Et que voilà un titre étrange ! Et long ! Bref, je l'ai lu.
Et…
la suite sur http://www.danslemondedevhs.com/article-etrange-guide-122512835.html
Lien : http://www.danslemondedevhs...
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Le titre m'a plu...je me suis dis un peu de distraction, un peu de légèreté...
J'ai pris d'abord cet roman comme le récit d'un homme un peu dérangé qui en veut aux maisons d'écrivains, puis je me suis demandé si ce n'était pas le récit d'un jeune homme qui se rend compte des dégâts que peut causer une mère possessive et tyrannique et de surcroit alcoolique sur le tard, puis j'ai pensé aussi que c'était un roman policier...Bref ce livre a suscité beaucoup d'interrogation chez moi, trop certainement. On ne sait plus ou veut en venir l'auteur. D'autant qu'au stade ou j'en suis on connait l'auteur des incendies....Bref la promesse d'une fiction brulante hors des sentiers battus et au final point de feu de joie mais une douche écossaise qui a éteint mon enthousiasme littéraire. Extinction des feux.
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Sam Pulsifer est, comme il se désigne lui-même, un "cafouilleur". Il a mis ACCIDENTELLEMENT le feu à la maison d'Emily Dickinson et tué deux personnes dans l'incendie. Après 10 ans de prison, il ressort et compte recommencer sa vie. Mais voilà, "cafouilleur" il est, "cafouilleur" il reste. Et ses galères ne font que commencer. Un roman drôle, absurde, avec un personnage qui me rappelle un peu le personnage malchanceux / maladroit d'un autre roman noir "Pas de pitié pour Martin" de Karin Slaughter, où le personnage, dépassé par les évènements, s'enfonce de plus en plus en essayant de s'en sortir. Un petit bémol : j'ai trouvé ce roman un peu bavard. Un peu de concision aurait été bienvenue. Par contre la fin, surprenante, est excellente ! (décembre 2009)
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