Julien avait très peur de trouver chez son amie le train électrique dont il avait tant et tant rêvé. Mais non, sur la table prônaient deux grosses oranges posées sur une assiette blanche. Marinette les lui montra en disant :
- Tu vois, le Père Noël a pensé à toi. Il en a apporté deux. Une pour moi, une pour toi : ma grand-mère n’en mange pas.
Julien prit l’orange que Marinette lui tendait et, sans comprendre pourquoi, il se mit à pleurer et partit en courant.
Un peu plus tard, il revint avec sa maman. Ses larmes avaient séché. Il portait un panier où il y avait des pommes rouges, des mandarines, une tablette de chocolat, un paquet de biscuits et un de ses plus beaux livres d’images.
La maman de Julien dit à Marinette :
- Le sacré Père Noël est bien gentil, mais il commence à se faire vieux. Le pauvre homme n’a plus toute sa tête. Il t’apporte deux oranges au lieu d’une, et voilà qu’il dépose devant notre cheminée un panier qui est pour toi.
Emerveillée, pleurant de joie, la petite Marinette ne pouvait plus prononcer un mot.