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Citations sur Les Décharnés, tome 1 : Une lueur au crépuscule (28)

Le quadragénaire me barra alors la route et se jeta sur moi. La rapidité de l'attaque me prit de court et je tombai au sol avec mon agresseur dans un nuage de poussière. Le choc me coupa le souffle. Une odeur infâme entra dans mes narines, alors que le monstre ouvrait grand sa gueule immonde à quelques centimètres de mon visage. Je ne lui laissai pas le temps de terminer son baiser mortel et le repoussai de toutes mes forces. [...] Déjà debout, je pris le manche de la pelle à deux mains et abattis la tranche de l'outil sur le crâne de mon assaillant. Le fer s'enfonça telle une hache affûtée dans les chairs pourries, ouvrant en deux la boîte crânienne dans un craquement à glacer le sang. Le zombie gisait immobile, enfin ramené à la normalité de sa condition de mort. Le pied appuyé sur son visage immonde, je libérai la pelle, emportant une partie du cerveau décomposé du cadavre.
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Elle passa maladroitement le bout de ses doigts sur ma joue.
- Tu avais de la terre, murmura-t-elle timidement.
Cet élan de tendresse me laissa sans voix et je lui caressai furtivement les cheveux avant de lui prendre la main et de l'entraîner vers le sommet de la colline. Les zombies manifestèrent leur colère dans un déferlement de cris de rage lorsqu'ils virent nos silhouettes disparaître entre les troncs des chênes et des pins qui tapissaient le versant.
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Les zombies avançaient péniblement tels des pantins désarticulés tandis que le héros, un vieillard au ventre proéminent, fonçait avec son bolide à quarante kilomètres-heure. James Bond en serait hilare.
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Je fus d’abord scié qu’un homme puisse se relever d’un tel choc et avec des blessures pareilles mais je compris bien trop vite que monsieur Tomate était déjà loin. Le visage de l’homme qui avait annoncé son décès se décomposa lorsqu’il le vit se tenir devant lui comme si de rien n’était. Mon appréhension grandit lorsqu’une nouvelle série de cris, toujours plus proches, se fit entendre. À ce moment-là, le monde tel que je le connaissais se fit la malle.
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Deux pasteurs de l'Apocalypse guidant leur troupeau au milieu d'une Arcadie dévastée. Le bitume de la cour remplaçait l'herbe délicate des pâturages et des morts affamés incarnaient les brebis égarées.
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Nous traversâmes la cour. Une longue rangée d'arbres plantée en son centre créait un grand espace ombragé où les jeux de marelle se reposaient paisiblement. Ironiquement, le Paradis de l'un d'eux était presque entièrement effacé tandis que l'Enfer semblait avoir été repeint récemment.
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J'essayai de chasser l'image du visage d'Arnaud de mon esprit, imaginant qu'il ne s'agissait que de deux lourds ballots de linge sale. Mais on ne se débarrasse pas d'un tel souvenir comme d'une simple tâche.
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C’était peine perdue mais le bruit distinct de leurs doigts qui frottaient contre la façade me terrorisait à présent. Ce son sinistre amplifiait l’horreur de leurs cris et à maintes reprises j’essayai de l’étouffer en glissant la tête sous l’oreiller. Il n’y avait rien à faire, je ne pouvais dormir. Mes sens demeuraient en perpétuelle alerte alors même que mon esprit commençait à flancher. Je ne savais pas combien de temps je serai capable de supporter cette torture auditive avant de me mutiler atrocement afin de ne plus les entendre.
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Nous remontions la route qui menait au centre du village en longeant les grillages des maisons qui entouraient l’école. Voir les rues désertes et si calmes avait quelque chose de réellement troublant. Notre propension à nous croire les maîtres du monde s’était mue en des murmures de résignation. Seuls les zombies continuaient à crier. Leur gloire n’avait rien de monumental, jamais ils ne bâtiraient quoi que ce soit, mais leur toute puissance était sublime. En quelques semaines, ils avaient complètement métamorphosé le monde. Notre bruyant remue-ménage si rassurant était devenu une quiétude terrifiante.
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La horde, lente mais déterminée, continuait à gagner du terrain à quelques dizaines de mètres, dans une scène de course poursuite dont le cinéma n'aurait jamais voulu. Les zombies avançaient péniblement tels des pantins désarticulés tandis que le héros, un vieillard au ventre proéminent, fonçait avec son bolide à quarante kilomètres-heure. James Bond en serait mort hilare.
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