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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Armada… ou le bouquin pal qui date… faut faire descendre la pile …

Pitch :
Zack est un gamer… un sacré gamer, un des meilleurs, dans le top dix mondial sur le jeux Armada. Un Mmorpg..
- Un quoi ?
- Un Mmorpg… massively multiplayer online role-playing game dans la langue de Molière : un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur.
-Ah…
- Bon je peux rependre ?
- Vi…
- Donc, Zack un as à Armada, jeu de sf où faut faire des missions, aller dézinguer des méchants aliens, batailles spatiales version Star Wars… heu ça va ou tu veux que j'éclaire encore ta lanterne ?
- Nan star Wars ça va… faut pas déconner non plus !

Y a la version sur terre Terra Forma où la tu pilotes un robot et tu défends la planète toujours contre ces maudits aliens… il aime moins mais y joue quand même avec ses potes et même sa mère… Mais Zack n'est pas que cela, il est aussi un jeune homme en manque, en manque de papa, papa mort quand il était bébé, et malgré le temps le manque est toujours là… les questions qui reviennent, les interrogations, l'envie d'être comme lui, de l'avoir connu, la colère de l'absence… Toute info est bonne à prendre, tous souvenirs bons à garder… Même si ce qu'il a appris jusque-là le laisse un peu dubitatif.. le papa semblerait avoir été complètement dingue, vraiment frappé du bocal, même si très amoureux de maman.. Est-ce que cette folie se repasse dans les gènes ? parce que Zack a vu un truc… qui franchement ne peut vouloir qu'une chose.. il est dingue aussi… dingue comme feu papa….

Ohhhh que je suis déçue… déçue déçue déçue déçue…. Faut dire que Cline je le connais déjà pour Ready player one (son premier roman) que j'avais adoré ! et pour son film Fan boys qui m'avait fait bien rigoler. Cline s'adresse à moi. Moi geekette de quarante ans passés
- Bien passés même..
- Oh ça va !

Ouais il s'adresse à moi dans les références pop culture, dans les jeux, les films, un peu moins la musique, les références livresques… enfin un auteur comme moi, avec les même private joke, les même quote… Youpi chouette houra… pasque quand même y en a pas tant que ça… et ça fait plaisir, sourire étoutétout…
Donc j'étais contente de le retrouver, je me demandais pourquoi j'avais mis tant de temps à le commencer parce que ça commençait drôlement bien… tout pareil que Ready player one… sourire référence étoutétout… coup d'oeil vers chéri mutique quand je lui parle du livre avec même la moue en coin (pas la sympa).. bon…

Et le bouquin se déroule, et le sourire s'affaisse… et la boule de déception grandit… et la fin…

Et non… non c'est pas un bon livre. Ça aurait pu.
La première moitié du livre est bien foutue, et puis après ça part en vrille. Cline à choisit un chemin sans grands intérêts, même si on pouvait se douter qu'il choisirait ce chemin-là, vu comment c'est amené. Parce que attention, c'est pas parce qu'on est geek, fan de pop culture qu'on aime les trucs faciles, téléphonés… Nan au contraire !

Nan dans pop culture, y a le mot culture, et en Sf y a de quoi faire (je regroupe tout autant les livres que les films) et des grands, des chefs d'oeuvre, d'une intelligence folle. C'est pas parce que c'est de la lecture de « genre » que c'est con.
Bin là si… d'une facilité scénaristique, rempli de tous les cliché existants, et c'est pas des clins d'oeil, ni des références… c'est juste nul… avec en plus la couche de pathos qui va bien (mais que ça émeut pas un copec, parce que faite aux gros sabots et bien trop rapidement) et même avec le zeste de romance qu'a rien à foutre là ! (vu le contexte)

Nan la grosse déception… presque le truc triste, en se rendant compte que Cline surf sur la vague, limite le côté je vais faire du blé tranquille à l'aise Blaise vu comment Ready player one avait marché…

Et pour finir de t'achever le remerciement à Spielberg qui a adapté Ready, l' a transformé en grosse bouse commerciale, a viré tous les éléments d'importances (les trucs glauques et noirs, les enjeux sombres, la dystopie qui lance l'alerte), a viré aussi les référence pointues qui s'adressent à un certain publique (les moi) pour en faire un truc débile, commercial à mort…
Bon je me dis quand il a écrit le remerciement, le film était pas encore sorti… il est peut-être revenu sur son avis.. ou alors c'est juste un autre auteur qui a vendu son talent et son cul sans remord devant la planche à billet… y en a eu d'autre avant y en aura d'autre après…

Les purs sont en voies de disparitions… et je suis dépitée.
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L'enfant qui joue perd contact avec le réel et évolue dans l'autre monde du jeu. Quand il grandit, son aptitude à s'illusionner décroît, mais la technologie (cinéma, jeux vidéos, etc) l'aide à rêver avec la même puissance hallucinatoire. Ce roman d'Ernest Cline émane de l'univers parallèle des jeux guerriers, des romans et films de SF, et du rock qui les accompagne : les références à cette sub-culture cohérente sont si nombreuses qu'il faut être sans doute un "geek" accompli pour tout saisir. Le jeune héros, au lieu de passer un jour, fatalement, à l'âge adulte du réalisme, à l'acceptation du monde et de la mort (honnis dans les paroles puériles des chansons de rock citées) -- le héros s'enfonce dans l'illusion du "game" quand celle-ci se révèle à lui, un beau jour, comme vraie. Mais cet autre monde où il accède, en guerre spatiale contre de menaçants aliens -- ne serait-il pas, lui aussi, une forme d'illusion qu'il faut dissiper, non pour aller vers la vérité, mais vers une autre illusion, un mensonge de plus ? D'illusion en illusion, le roman progresse un peu comme une histoire de Philip K. Dick, après avoir commencé comme "La stratégie Ender" d'Orson Scott Card. Si l'intrigue ne manque pas d'intérêt, le style est extrêmement plat et prosaïque (il y a autant de poésie et d'inspiration dans ce roman que dans "Starship Troopers"), et la surabondance des citations, allusions et références est fatigante.
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Trop prévisible et pas très bien écrit.
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Ernest Cline est connu pour son premier roman Ready Player One, adapté au cinéma, et ce roman a des espoirs d'adaptation aussi, mais il m'a beaucoup moins convaincu.
On peut dire que l'auteur a un style original, avec beaucoup de références à la culture pop, et au niveau narratif la guerre par drones interposés est quelque chose que je n'avais pas lu avant en science-fiction, qui regorge pourtant de thèmes éculés.
Seulement voilà, la fin pour le moins expéditive rend l'ensemble décevant, mais le plus gros problème, c'est la proximité gênante avec la Stratégie Ender, qui d'ailleurs est citée de nombreuses fois dans le roman. L'auteur est clairement un fan de Scott Card, mais ce n'est pas une raison pour pomper son scénario (un ado excelle à un jeu mais en fait il se prépare sans le savoir à une guerre...c'est assez copié-collé dit comme ça). Heureusement qu'il y a les drones pour changer un peu la recette.
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