AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur The Girls (127)

On voulait certaines choses et on ne pouvait pas s'en empêcher car au réveil, on se retrouvait face à sa vie, face à soi-même, et comment se dire que ce qu'on veut est mal ?
Commenter  J’apprécie          00
Pauvres filles. Le monde les engraisse avec des promesses d'amour. Elles en ont terriblement besoin et la plupart d'entre elles en auront si peu.
Commenter  J’apprécie          00
En ville, un garçon s'était suicidé avec une arme à feu dans son sous-sol aménagé : je ne pensais pas à tout ce sang, aux entrailles humides, uniquement à la sérénité de l'instant qui avait précédé le coup, combien le monde avait dû lui paraître propre et bien rangé. Toutes les déceptions, la vie quotidienne avec ses châtiments et ses ignominies, rendues excédentaires d'un seul geste ordonné.
Commenter  J’apprécie          00
C'était là notre erreur, je pense. Une de nos nombreuses erreurs. Croire que les garçons suivaient une logique que nous pourrions comprendre un jour. Croire que leurs actions avaient un sens au-delà de la pulsion inconsidérée. Nous étions des théoriciennes du complot, nous voyions des présages et des intentions dans chaque détail, en espérant ardemment être assez importantes pour faire l'objet de préparations et de spécula-tions. Mais ce n'étaient que des gamins. Idiots, jeunes et directs : ils ne dissimulaient rien.
Commenter  J’apprécie          00
Beau, avec le côté ténébreux et féminin d'un méchant de cinéma, mais j'apprendrais plus tard qu'il venait simplement du Kansas.
Commenter  J’apprécie          00
Suzanne était enivrée par quelque chose, je le voyais. Pas de l'alcool. Autre chose, ses pupilles semblaient dévorer les iris, une rougeur entourait son cou tel un collier victorien psychédélique.
Commenter  J’apprécie          00
Il était déjà un spécialiste de la tristesse féminine : un affaissement particulier des épaules; des démangeaisons nerveuses. Une inflexion subtile à la fin des phrases, des cils détrempés par les larmes.
Commenter  J’apprécie          00
Les drogues rassemblaient des pensées simples, banales, en un patchwork de phrases qui paraissaient chargées d'importance. Mon cerveau détraqué d'adolescente avait désespérément besoin de causalités, de complots qui inondaient chaque mot, chaque geste, de sens. Je voulais que Russell soit un génie.
Commenter  J’apprécie          00
J'étais jalouse de leur foi en lui, que quelqu'un soit capable de rapiécer les parties vides de votre existence et vous donner l'impression qu'il y avait un filet en dessous de vous, rattachant chaque jour au suivant.
Commenter  J’apprécie          00
À cette époque, j'étais d'abord une chose que l'on jugeait, ce qui, dans toute interaction, déplaçait le pouvoir sur l'autre.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (1528) Voir plus



    Quiz Voir plus

    LNHI-44259

    Qui chantait ceci en 1977? On a tous dans le coeur une petite fille oubliée Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Un truc qui me colle encore au cœur et au corps Everybody's doing a brand-new dance now Come on babe do the locomotion I know you gonna like it if you give it a chance now Come on babe do the locomotion

    Alain Souchon
    Laurent Voulzy
    Eddie Mitchell

    12 questions
    85 lecteurs ont répondu
    Thèmes : chanson française , années 60 , enterrement , animauxCréer un quiz sur ce livre

    {* *}