AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Acerola13


C'est dans le cadre d'une opération Masse Critique que j'ai reçu ce livre coloré qui retrace la vie du poète et écrivain cubain Alejo Carpentier.

Narré à la première personne, on plonge très facilement dans le récit, happé par les rues de la Havane et les difficultés que rencontre Alejo : abandon de son père, idées à l'encontre du régime en place et emprisonnement dans les geôles cubaines...Puis vient la rencontre avec Robert Desnos, qui l'aidera à fuir la grande île pour Paris, où Alejo s'imprègne du mouvement surréaliste et fréquente les artistes du Quartier Montparnasse : Man Ray, Picasso, Diego Rivera, Miguel Angel Asturias et bien d'autres...mais aussi les femmes, sous le charme de son passé cubain et de son travail à la reconnaissance de la littérature latino-américaine.

Sous cette exquise description de Paris et de son bouillonnement culturel, le mystère de l'ascendance d'Alejo se dévoile peu à peu lorsqu'il fait connaissance avec sa grand-mère qui vit dans le quartier de Belleville, tandis que L Histoire menace : arrivée au pouvoir de Batista à Cuba, avancée des troupes franquistes vers Madrid, influence croissante de Mussolini et d'Hitler et échauffourées entre Action française et Front populaire dans les rues du quartier latin, et j'en passe.

La première partie du diptyque prévu par l'auteur Jean-Louis Coatrieux réussit malicieusement à faire oublier à son lecteur que cette biographie d'Alejo Carpentier est une pure fiction, tout comme les rencontres et les amours perdus du héro...Oubli renforcé par le tableau précis des évènements politiques et historiques et les nombreux personnages connus qui rythment le roman : je n'ai qu'une hâte, lire la suite !
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}