un garçon a de si mauvaises notes en maths que ses parents décident de l'envoyer dans une école catholique. Sur son premier bulletin, ils découvrent, stupéfaits, que leur fils a récolté uniquement des A. Interrogé, il répond : "Quand je suis allé dans la chapelle et que j'ai vu ce gars cloué sur un signe plus, j'ai compris qu'ils ne rigolaient pas."
Le temps file, Matt. Plus on vieillit, plus il passe vite.
Elle ne pensait pas que les yeux étaient les fenêtres de l'âme. Elle avait vu des assassins avec des beaux yeux expressifs et avait croisé des gens brillants au regard absent. Elle avait entendu des jurés affirmer : "Dès qu'il est entré dans la salle d'audience, j'ai su qu'il était innocent ... ça se voit tout de suite", ce qui était monstrueusement faux.
Certes , la prison n'est pas la meilleure école du crime, comme d'aucuns ont tendance à le croire .Car il ne faut pas oublier que ses occupants se sont tous fait prendre , donc leur prétendue expertise en la matière avait dû connaître quelques défaillances .
Le système carcéral fait l'objet d'innombrables critiques .La plupart des problèmes sont évidents et , dans une certaine mesure ,intrinsèques , puisqu'on enferme des criminels avec d'autres criminels. Pourtant une chose est vraie là-dedans : la prison vous enseigne tous les mauvais réflexes. Pour survivre , on s'isole ,on garde ses distances , on se méfie de toutes formes d'alliance. On ne vous apprend pas à vous intégrer ,à être productif - c'est même tout le contraire .On découvre qu'on peut faire confiance à personne ,que le seul être humain sur qui l'on peut compter , c'est soi , et qu'on doit être prêt à parer à toute éventualité .
Le monde n'est ni joyeux ni cruel. Il est simplement aléatoire.
La pluie lui rappelait la prison. Elle rendait le monde gris , hostile, difforme. La pluie avait la couleur du bitume carcéral.
Le malheur opère à sa façon : une fois qu'il s'est infiltré, il annihile toutes vos défenses pour ouvrir la porte à ses congénères .
Quoi qu’on décide, on s’interrogera forcément sur la route qu’on n’a pas choisie
Les bonnes choses sont fragiles. [...] Les bonnes choses sont tellement éphémères, tellement tenues qu'un simple souffle d'air suffit à les détruire.