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Citations sur La mésange et l'ogresse (17)

En fait, je me demande si elle ne serait pas plus qu'une complice, active ou passive, je me demande si elle ne serait pas la véritable inspiratrice de son fêlé de mari
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Nous rions. Heureusement qu'elle est là. Elle, mes enfants et mes petits-enfants. Tout comme Ben, Chris, Philippe, André et une poignée d'autres. Eux seuls m'empêchent d'être définitivement dégoûté de l'humanité, même si nous cachons tous des secrets plus ou moins inavouables. Pour le reste, je ne sais pas si l'homme est capable du meilleur, mais avec Fourniret, je suis sûr qu'il est capable du pire.
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C'était vraiment le bon temps, c'était bien, on était ensemble, Fourniret ne me mettait pas encore à l'écart, il était encore mon fauve et j'étais sa mésange, c'était notre pacte, j'existais, je me sentais utile, j'ai toujours aimé rendre service et m'occuper des autres, c'est mon truc à moi les autres.
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Le monde suit une pente qui m'échappe: d'un côté, les gamines veulent de plus en plus ressembler à des femmes, et de l'autre les femmes veulent coûte que coûte ressembler à des gamines. Parfois je me demande si nous n'avons pas les criminels que nous méritons. A glorifier ainsi la jeunesse dans son potentiel sexuel, pas étonnant que les pédophiles poussent à chaque coin de rue avec plus de virulence que du chiendent.
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« Et puis faut pas croire, il est exigeant mon fauve, très exigeant pour ses proies, comme avec son chien, il ne chasse pas n’importe qui, ça non, ce n’est pas toujours Noël, et quand bien même elles ne sont pas reparties, toutes ces filles, franchement, le viol, ce n’est pas mortel, dans d’autres pays, les fillettes violées, c’est presque normal, pourquoi on en fait tout un foin comme ça ? »
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Monique Fourniret :…..et quand bien même elles ne sont pas reparties, toutes ces filles, franchement, le viol, ce n’est pas mortel, dans d’autres pays, les fillettes violées, c’est presque normale, pourquoi on en fait tout un foin comme ça ?
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C’est pourtant une jolie fille malgré son apparence stricte avec ses lunettes fines et ses longs cheveux bruns toujours attachés. Elle ne boit pas, sauf un petit verre en de rares occasions, pour fêter la fin d’une affaire ou le départ en retraite d’un collègue. Qui sait ce qu’elle fait de ses nuits et de son temps hors de la police ? Qu’importe, l’essentiel, c’est qu’elle soit un bon flic. Elle n’a pas son pareil pour dénicher le détail crucial dans des monceaux de paperasse.
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C’est un gentil qui se protège derrière une vie excessive et un gilet pare-balles de mauvais esprit. Il n’a que trente-deux ans et il sait prendre de la distance, se moquer de notre quotidien avec un humour pince-sans-rire. On se ressemble. On est aussi pointilleux, patients, acharnés et instinctifs l’un que l’autre. Et puis on aime le terrain, la rue, la nuit, les restos, les bars, le contact avec les malfrats, la traque.
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Ce qui me tétanise, ce ne sont pas mes tocs, mais mon âge et mon délabrement avancé. Mon taux de cholestérol aggrave mon hypertension, ma sciatique me cloue certains jours au sol, mes hernies poussent plus vite que des champignons après la pluie sur le bas de ma colonne vertébrale. Je suis dans un état déplorable, une planche moisie, et je n’ai même pas cinquante ans.
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Et puis il était énervé en partant, ça, tellement énervé, il aurait pu tuer Jeff, mais ça non, la violence, ce n’est pas son truc, pas avec sa mésange, pas avec nous, il ne nous a jamais frappés, avec le petit. Pas physiquement. C’est ses mots qui peuvent être terribles, de vraies gifles, je le sais, des années qu’il me rabaisse, qu’il rabaisse Jeff, des fois froidement, des fois sous des flots d’injures. Le pire, c’est ses silences. Il peut ne pas parler pendant des jours, des semaines entières, pas un bonjour, rien, à peine un regard, ses yeux glissent sur nous comme sur des meubles, et encore, il aime trop ses meubles pour les mépriser autant que nous, Jeff il peut aller jusqu’à le faire dormir sur l’ancien tapis du chien, pour le punir d’avoir touché à ses outils ou d’avoir eu une mauvaise note, je ne peux pas l’en empêcher, je ne peux pas m’opposer à son autorité, ça n’irait pas, il le prendrait trop mal et ça ne ferait qu’aggraver les choses.
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